Gamescom 2018 – The Spectrum Retreat

Supporté par le studio Ripstone, The Spectrum Retreat est un puzzle game à la sauce portal, c'est à dire qui utilise une histoire forte pour inclure ses puzzles.

Histoire

L'histoire est partie prenante du jeu, voire ici indispensable à la mise en place des puzzles. Nous nous réveillons dans un hôtel et nous nous rendons compte que quelque chose ne tourne pas rond. Des robots assurent le service et des éléments nous donnent l'impression que quelque chose ne va décidément pas. Un téléphone rond nous servira de guide par l'intermédiaire d'appels venant de "l'extérieur", mais quel extérieur ?

Tournée façon thriller, notre premier interrogation est projetée sur celle de notre personnage. Où sommes nous ? Que faisons nous ? Sommes nous emprisonnés ? Pourquoi un hôtel ? Que d'idées qui fourmillent !  Il n'y alors pas d'autres choix que de suivre les indications des robots. L'hôtel est grand et les portes ne s'ouvrent pas. Nous nous rendons dans la salle de restauration et recevons un appel d'une personne qui se fait appeler Cooper et veut nous guider pour sortir de là. Il nous dirige donc vers un ascenseur qui se retrouve bloqué et nous invite à aller cracker le système de sécurité de l'hôtel. Mais voilà il faut d'abord y accéder et pour cela il faudra résoudre des puzzles.

Puzzles

Passé cette phase d’introduction assez lente, le joueur que je suis commence à appréhender les mécaniques du jeu. Habitué du genre je remarque vite que tout est réglé selon les couleurs. Pour le moment deux couleurs s'offrent à moi : le blanc et le rouge. Impossible de passer une grille rouge, alors je change la couleur de mon "téléphone" qui passe du blanc au rouge. Le cube rouge ciblé devient alors blanc et je peux traverser la grille. J'affronte ensuite un gouffre, une grille horizontale se trouve au sol et il faut que je trouve la couleur opposée pour ne pas chuter. Se présentent ensuite plusieurs combinaisons de gouffres et de grilles nécessitant des changements ou des alternances entre le rouge et le blanc pour franchir les obstacles.

Malheureusement, pris par le temps, je n'ai pas le temps d'en découvrir plus. Je n'ai pas vraiment été mis en difficulté par ce début de jeu, mais il semblerait que les mécaniques inhérentes aux puzzle games aient gêné mes prédécesseurs lors de leur présentation. Selon l'aisance que vous avez sur ce type de jeu, vous pourrez donc le trouver plus ou moins facile. L'éditrice de Ripstone qui m'accompagne dans cette découverte m'explique que les mécaniques du jeu sont entièrement basées sur cette alternance de couleur. Il sera par exemple possible de se téléporter, d'inverser la gravité ou de marcher sur les murs.

Une chose est sûre : j'ai hâte d'avoir le temps de l'acquérir et de découvrir la suite, d'autant plus qu'il est déjà disponible sur Steam. Pas sûr que j'arrive à attendre sa sortie sur switch en cette fin d'année.