Gamescom 2018 – RoboQuest
Jeu indépendant présenté dans l'Indie Garden, RoboQuest est un FPS d'action rogue-like avec mort permanente qui entraîne à travers des niveaux générés de manière aléatoire. Développé par le studio lyonnais RyseUp Studios, une structure travaillant en parallèle en tant que sous-traitant pour de gros studios sur de la création d'effets spéciaux et de la réalité virtuelle, cela ne peut que laisser présager du très bon pour leur premier jeu.
Jouable en solo ou en coopération à deux joueurs (en local ou en ligne, il n'y a pas d'écran partagé), RoboQuest emmènera à travers une petite dizaine de niveaux (7 à 9, cela reste à définir), répartis en 4 environnements organisés par actes, avec à chaque fin un boss. Ils prévoient de dix à vingt heures de jeu en moyenne pour terminer la première fois, avec ensuite un mode "new game +", puis "new game ++", et ainsi de suite, avec une difficulté incrémentale à chaque palier. L'amélioration du personnage lors de la partie s'effectue principalement par le biais de l'expérience récoltée, qui permet d'investir dans des capacités, avec des effets de combo, qui changent totalement la façon de jouer, mais également par les armes qui peuvent être aléatoirement trouvées dans des coffres à travers les niveaux (chaque niveau a son propre set d'armes).
Rogue-like complet, la mort est définitive, donc on repart à chaque fois de zéro. Lors de la présentation, les développeurs m'ont dit réfléchir éventuellement à rajouter un système de difficulté, voire ils semblaient intéressés par l'idée de pouvoir potentiellement ajouter une option avec des points de sauvegardes (libre ensuite de tester la version normale ou de préférer la facilité en toute connaissance de cause). Leur moteur de jeu est en tout cas assez malléable pour qu'ils puissent envisager ces possibilités sereinement. Une histoire est présente, avec de nombreux secrets à découvrir notamment sur une ville étrange contrôlée par une IA, mais en rien obligatoire, afin de permettre aux joueurs en recherche de défi de se concentrer uniquement sur les combats avec comme objectif d'aller aussi loin que possible.
Très technique, le titre demande une grande maîtrise de sa classe (deux étaient disponibles sur la démo présentée pour huit prévues), j'ai réussi à survivre un peu plus d'une minute sur mon premier essai, le développeur en a tenu douze. Il n'y a pas de système de couverture, il faut donc bouger constamment pour esquiver les projectiles ennemis et jouer avec le décor pour éviter des dégâts trop importants. Suivant les choix de conception qui seront réalisés concernant les modes de difficulté, RoboQuest pourrait être un titre difficilement accessible, j'espère donc qu'ils feront le bon choix pour toucher le maximum de joueurs. Car sinon, il a tout pour plaire : des graphismes très agréables, un gameplay bien ficelé, un univers qui donne envie d'être découvert.
L'avenir nous le dira !