MapleStory 2 – Du cute en bêta fermée

Passer de Conan Exiles à MapleStory 2, ça fait un choc ! Mais j'ai réussi à délaisser mes terres, un accès à la bêta de MapleStory 2 ayant frappé à ma porte. Je n'aurai pas pu y passer autant de temps que je le voulais, mauvais timing, mais je vous livre quand même mes premières impressions.

MapleStory premier du nom fut un carton. Pas forcément en Europe, mais en Corée il demeure ultra populaire malgré son grand âge pour un MMORPG. Pensez donc, il est sorti en 2003 !
Si je n'avais jamais pris le temps de l'essayer, je n'allais pas faire l'impasse sur le deux. Ce dernier est déjà sorti en 2015 en Corée et débarque enfin pour le reste du monde.

On débute par la création de personnage, surenchère de portraits mignons et colorés. Je passe du sang et la sueur de Conan Exiles à des couleurs flashy et une ambiance légère. 8 classes sont déjà présentes et chacune dispose d'une description, d'une vidéo et d'une musique dédiée. C'est très soigné.

J'hésite un peu, mais au final j'opte pour le Wizard.

Après le choix de la classe, direction la création du personnage. Un court tutoriel m'explique ce que je peux faire avec la souris : pivoter le personnage, déplacer des éléments de personnalisation, ajuster la longueur des cheveux !

Le choix est vaste. Je peux partir d'une coupe de cheveux et la personnaliser en choisissant par exemple (et suivant la coupe de base) l'emplacement où ils sont attachés et la longueur. D'autres éléments  peuvent également être choisis : le visage et la couleur des yeux, les options, la couleur de peau. On a de quoi se créer un avatar à son goût. On peut même retenir ses vêtements  préférés et, à cette étape, on a déjà une belle garde robe.

Ma Wizard prête, une longue cinématique prend le temps de bien poser les bases de l'histoire et de me faire découvrir le monde de Maple. Je ne vais pas tout gâcher, alors j'en dévoile juste un peu. Ce beau petit monde a été créé par 2 sœurs, l'une incarnant la lumière, l'autre les ténèbres. La première aime tellement cette création qu'elle est bien décidée à empêcher sa sœur de tout détruire. Son ultime sacrifice permettra de faire naître des héros pour sauver Maple une première fois...

Puis je me retrouve dans une salle de classe où un seul élève manque. On devine rapidement qu'il s'agit de ma Wizard, trop occupée pour venir en cours.

Elle se rend d'ailleurs compte qu'elle est méchamment en retard. Un court tutoriel m'aura appris les bases du gameplay, où l'on choisit entre deux configurations :

• Classic : on utilise les flèches directionnelles pour se déplacer et AZERQSDF pour lancer les sorts.
• Point and Click : on utilise la souris et ZQSD pour se déplacer.

J'opte pour les contrôles Classic, appréciant de pouvoir uniquement me servir de mon clavier. Il y a aussi une option pour jouer à la manette, où l'UI est alors modifiée pour mieux correspondre à ce type de gameplay.

Je n'ai pas souvent l'occasion de croiser mon prénom dans un jeu !

Arrivée à l'académie, j'écope d'une punition pour n'avoir pas assisté au cours. Mais je me rends compte aussi que je suis naturellement douée en magie et qu'au final, l'école n'est pas adaptée à mes talents. Mon professeur et le vénérable sage Asimov ont décidé que parcourir le monde serait bien instructif pour un cas comme moi.
Les dialogues et expressions des personnages sont très travaillées. L'humour est omniprésent et c'est un vrai régal. Petit aperçu :

Côté gameplay, que j'ai pu juste effleurer, je pense que MapleStory 2 peut s'avérer tout aussi prenant. Si ça parait facile, il faut néanmoins rester sur ses gardes et bien gérer ses déplacements. Ma Wizard dispose de 3 sorts au début et d'autres attendent d'être débloqués. On peut voir, dans l'interface des Skills, qu'on peut composer différents Builds et les sauvegarder. J'espère pouvoir y rejouer afin de voir ça plus en profondeur.

D'autres petits détails viennent enrichir MapleStory 2 comme

• Un système de taxis afin de vous déplacer rapidement d'une destination à l'autre. Il faudra payer la course !
• Des coffres au trésor qui peuvent contenir de l'équipement, des objets, des consommables.
• Vous pouvez nager ! Pas besoin de contourner un cours d'eau, vous pouvez le traverser sur votre bouée. Vous disposez d'une barre de Stamina alors il ne faut pas traîner.
• Il y a des aires sur la carte qui permettent de vous régénérer.
• Un système de trophées qui offrent des récompenses.
• Une zone dédiée à la personnalisation de votre avatar : coiffeur, tailleur, etc...

Cette fontaine permet de récupérer des PV.

Mais ce qui risque de faire défiler vos heures de jeu, c'est le Workshop. Imaginez : vous pouvez personnaliser votre tenue à votre guise (et selon les Conditions d’Utilisation). Pour la bêta, l'accès au Workshop était illimité. Vous pouvez par exemple partir sur un t-shirt blanc basique et le colorer comme bon vous semble, ajouter un motif, etc... La seule limite étant votre imagination (et celles des Conditions d'Utilisation, ne les oublions pas.). J'ai testé rapidement en ajoutant l'Onidragon sur un t-shirt, et une flèche sur un bonnet. Le jeu ouvre par défaut Paint, mais vous pouvez modifier votre patron de base avec n'importe quel autre logiciel, puis ajouter le fichier dans le répertoire adéquat.

Vous aviez déjà de quoi vous occuper pendant des heures entre le jeu et son Workshop, mais MapleStory 2 en rajoute une couche avec le Housing. Il était lui aussi rendu accessible bien plus facilement pendant la bêta fermée. Quand vous débutez le housing, vous pouvez choisir entre 3 Templates ou une zone vide. J'ai opté pour le premier avec Woodland Path.

Le housing pourrait se résumer bêtement à des cubes à placer, mais vous avez un choix important pour aménager votre petit nid comme bon vous semble. L'interface se prend en main rapidement et les raccourcis sont toujours affichés à l’écran.

J'ai pu visiter une maison (ou plutôt un domaine vu la superficie) et vous vous rendez compte qu'il existe de nombreux éléments !

Quelques heures sur MapleStory 2 m'ont suffisamment donné envie d'y retourner à la prochaine bêta afin de découvrir bien plus le jeu. Il a l'air très complet, il me reste beaucoup à voir et j'ai hâte ! On aurait pu penser qu'un jeu datant de 2015 et sortant seulement maintenant pourrait être dépassé, mais à aucun moment cela lui porte préjudice. Au contraire, on semble avoir un produit bien abouti. Reste à voir si la boutique en jeu ne gâche pas l’expérience et si elle se tient à l'aspect purement visuel.