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Black Mirror – L’horreur à l’écossaise !

Black Mirror est un jeu d'aventure/point'n’click d’horreur développé par KING Art, édité par THQ Nordic, sorti le 28 novembre sur PC, PS4 et Xbox One.

 

Histoire

L’histoire nous amène en Écosse, en 1926, aux commandes de David Gordon. Alors qu’il vient d’apprendre le suicide de son père dont il n’avait plus de nouvelles depuis des années, David est invité à revenir en Écosse, au domaine familial pour s’occuper de la succession. Mais il se rend vite compte que la mort de son père est suspecte et que bien des choses sur sa famille lui sont cachées. C’est ainsi qu’il décide donc de rester sur place afin d’en apprendre plus sur la maison de son père et sur les membres de sa famille qu’il n’a jamais connus.

Mais, à peine arrivé, David se met lui aussi, comme son père peu de temps avant son suicide et comme de nombreux autres membres de la famille au fil des générations, à faire des cauchemars et des rêves éveillés. Il décide alors d’enquêter sur le passé de cette mystérieuse et très ancienne famille, vivant dans ces contrées depuis plus de 2000 ans et dont on dit être victime d’une terrible malédiction...

L’histoire est intéressante et bonne, mais assez classique finalement. C’est principalement l’ambiance qui sert le scénario, et non pas l’inverse. L’ambiance du titre est d’ailleurs très bien retranscrite. Si vous avez joué aux précédents opus, vous y retrouverez la même tonalité et quelques liens avec le scénario de la précédente trilogie. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir fait les anciens opus pour profiter pleinement de ce reboot !

 

Jeu et gameplay

C'est, somme toute, ce qu’il y a de plus classique pour ce genre. La prise en main est extrêmement facile et rapide et il n’y a aucun petit « plus » à connaître. Si vous avez récemment joué à des jeux comme Syberia 3, vous prendrez vos marques en quelques secondes !

Toutefois, le déplacement du personnage est assez « lourd » et rigide. Il est parfois difficile de l’amener ou de le positionner comme on le souhaite. Il arrive même parfois que le héros se retrouve bloqué dans le décor si vous tentez de passer par un chemin un peu trop étroit (entre le canapé et le fauteuil par exemple, ou derrière une colonne).

Les énigmes sont l’un des points forts du jeu. Sans être extrêmement difficiles, elles pourront, de temps en temps, apporter un peu de challenge. Toutefois, elles sont toutes « logiques » et ne demandent pas un raisonnement ou des actions tirées par les cheveux et sont donc rapidement solvables une fois que l’on a compris quoi et comment le faire, ou bien comment le décrypter. Malheureusement, les énigmes ne sont finalement pas très nombreuses.

Durant notre aventure, David sera de temps en temps pris de « folie » et en proie à des visions. Une fois ce stade passé, on a droit à un « mini-jeu » dans lequel il faut tenter de lui faire retrouver ses esprits. Pour cela, il faut jouer du joystick pour tenter de maintenir une cible dans un cercle durant un certain temps. Bien évidemment, ce dit cercle se déplace aléatoirement à l’écran. Cela n’est pas quelque chose de crucial à l’aventure, mais ajoute un petit « quelque chose ».

On récolte également des fragments de photo tout au long de l’aventure qui, une fois un petit puzzle terminé pour reconstituer la photo, nous offrent clichés et images conceptuelles du jeu.

Durant l'aventure, il sera également possible de choisir la manière dont on agit. Que ça soit lors des discussions avec des choix de dialogues ou bien sur la manière d’appréhender une situation, comme forcer une serrure, la casser ou tenter de trouver la clé par exemple. Même si, au final, ces choix n'ont quasiment aucune conséquence.

Le jeu a toutefois quelques petits soucis. Comme dit plus haut, le personnage est assez rigide et lourd, et cela vaut également pour les personnages non joueurs, notamment leurs animations durant les cinématiques. Même si cela n’est pas "horrible", cela se voit tout de même et casse un petit peu l’ambiance par moment.

 

Graphismes, son et optimisation

Sur PS4 (la version que j’ai testée), le jeu est plutôt « moyen » en termes de graphisme, ce n’est clairement pas une claque visuelle. Du fait que le jeu est assez « obscur » de part son scénario, on évolue beaucoup dans l’obscurité ou des lieux assez sombres, on ne retrouve donc pas de magnifiques panoramas et autres beautés du genre. Mais cela aurait été malvenu au vu de l’ambiance du titre! Des décors corrects, profitant malgré tout d'effets de lumières et de jeux d’ombre bien réalisés, ce qui est une excellente nouvelle, étant donné que l’on explore beaucoup à la lueur d’une bougie.

Du côté sonore, le jeu propose quelques belles musiques, sans pour autant être des musiques qui resteront gravées dans les mémoires. Du côté doublage, il n’y a pas de doublage en français. Mais le doublage anglais est vraiment de très bonne facture, notamment grâce au respect de l’accent écossais.

Du côté de l’optimisation, cela coince un petit peu. Sur PS4, le jeu a malheureusement de longs écrans de chargement. Ces derniers ne semblent pas toucher les versions PC. Toutefois, l’éditeur nous a affirmé que ce souci sera corrigé avec le patch day one ! Hormis cela, le jeu se comporte bien, à part un petit freeze d’une ou deux secondes de temps à autre juste après un chargement.

 

Conclusion

Black Mirror est un bon jeu. Ce n’est pas le « jeu de l’année », mais c’est un excellent jeu dans sa catégorie. L’histoire est intéressante et surprenante par moments, même si certains éléments sont un peu clichés et « déjà vus » (notamment en ce qui concerne les personnages et leurs personnalités). Les énigmes sont bonnes, ni trop difficiles, ni trop faciles, mais surtout, elles sont logiques ! Du côté de la durée de vie, il faudra compter environ 8h pour faire le tour du titre.

Si vous aimez ce genre de jeu et que vous n’êtes pas rebuté par tout ce qui n’est pas « claque visuel », n’hésitez pas à craquer ! Vous aurez d'excellents prix en version boite sur Just for Games :



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