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Bear With Me – Quand une petite fille et son ours en peluche mènent l’enquête

Bear With Me est un point-and-click épisodique développé et édité par Exordium Games.

 

Histoire

Rachel Amber est une jeune fille de 10 ans qui se réveille en pleine nuit suite à des cauchemars et découvre la disparition de son frère et l'arrivée en ville d' un étrange personnage qui se fait appeler « L’homme rouge ». Depuis sa venue,  de nombreux problèmes, disparitions et accidents se succèdent. Amber fait alors appel à son meilleur et plus fidèle ami, Ted E. Bear, son ours en peluche, un ancien détective à la retraite.

L’histoire est assez sombre et nimbée de mystères. On est aux commandes d’une petite fille normale dans un monde où les peluches, jouets et animaux sont anthropomorphes.

Il est difficile, dans un point-and-click, de raconter l’histoire sans spoiler. Sans trop en dire, cette dernière se développe bien durant les trois épisodes, mais surtout, réserve d'excellentes surprises et rebondissements !

 

Jeu

Le jeu est somme tout classique, comme tous les autres jeux de ce type. En même temps, pourquoi changer une formule qui gagne ? Il faudra donc explorer les lieux, ramasser des objets, discuter avec des personnages, combiner les objets...

Ce que j’ai vraiment apprécié dans Bear With Me, c’est l’utilisation et la combinaison des objets. En effet, c’est une chose assez récurrente que, lorsque l’on a plusieurs objets, on peut les combiner mais, souvent, ces combinaisons sont (très) farfelues, dans le style combiner des ciseaux avec une baguette de pain rassis pour en faire une clé... Bon, j’exagère un peu (ou pas !), mais les combinaisons d'objets sont souvent étranges. Dans Bear With Me, les combinaisons d’objets sont, au contraire, plutôt logiques. Utiliser un couteau suisse sur une canne à pêche pour récupérer le fil de pêche, puis ensuite combiner avec un aimant pour pouvoir ensuite l’utiliser afin de récupérer des clés tombées dans une bouche d’égout par exemple.

En plus, il s'avère que tous les objets ne sont pas nécessairement utiles. Vous pouvez très bien ramasser un objet qui ne vous servira jamais durant toute l’aventure.

Le jeu est entièrement en noir et blanc, dans lequel on dirige une petite fille de 10 ans qui évolue dans un monde d’adultes, côtoie un ours en peluche alcoolique et blasé de la vie, à la poursuite d’un mystérieux homme qui assassine froidement les gens en les éventrant ou qui fait exploser des lieux ! Comme vous l’aurez compris, l’univers du jeu est vraiment très décalé. On dirige donc Amber et Bear, suivant les actions/conversations de l’un ou l’autre qui agira/parlera.

Le jeu nous propose  aussi quelque chose de très intéressant : des phases de jeu durant lesquelles on joue le méchant du jeu. Lorsqu’on le dirige, il faudra faire... des choses méchantes ! Mwuahahahahah ! ... hum... <se racle la gorge>. En effet, en dirigeant l’Homme Rouge, on devra tuer des gens ou faire exploser des lieux. Ce qui est très bien trouvé, c’est que l’on a le choix dans nos actions. Vous pouvez, par exemple, soit tuer le pauvre petit personnage qui sifflote en se baladant sur la jetée, soit y aller de manière forte en faisant exploser un bâtiment. Bien trouvé aussi le fait  qu’il y ait un « choix » qui nous est clairement présenté (par exemple, on prend le contrôle de l’Homme Rouge quand il  ne se trouve pas très loin d’un personnage que l’on peut tuer : une aura rouge l'entoure), et que les autres choix soient « cachés » et doivent être trouvés par le joueur.

À titre d’exemple, la première fois que j’ai pris le contrôle de l’Homme Rouge, je suis allé naturellement faire ce que je pensais avoir à faire, sans chercher à aller ailleurs ! Ce n’est que lorsque j’ai pris le contrôle de l’Homme Rouge la seconde fois que je me suis rendu compte que je pouvais faire autre chose que ce qui semblait être « le choix logique ». J’ai donc relancé une partie et j’ai pu voir que j’avais plusieurs options lors de la toute première prise de contrôle.

Le jeu est également bourré de références et jeux de mots qui, même si elles sont nombreux, ne sont pas lourds. Une petite référence en ramassant un objet ou bien en observant un décor, un petit jeu de mots durant une conversation et j’en passe. Tout cela arrive « naturellement » et ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, comme cela arrive dans d’autres jeux qui tentent de caser le plus de références culturelles possibles pour faire plaisir à tout le monde, sans que ça ait ni queue ni tête, voire complètement hors sujets avec l’aventure. En plus de cela, le jeu comporte pas mal d’humour et d’autodérision. Malheureusement, même si le jeu est traduit en français, ils ont traduit littéralement les dialogues, ce qui fait que les jeux de mots et quelques références « sautent » dans la version française (fort heureusement, ce n’est pas le cas tout le temps).

Actuellement, le jeu propose trois chapitres. Ces derniers sont vraiment excellents et nous font visiter des lieux différents à chaque fois. Toutefois, ils sont malheureusement assez courts (environ 1 h 30-2 h chacun).

 

Conclusion

Le jeu est vraiment très bien. Malgré le fait que chaque chapitre soit assez court à faire, il offre une bonne rejouabilité, notamment par le fait de pouvoir agir de plusieurs manières lorsque l’on contrôle l’Homme Rouge. Et pour les collectionneurs de succès, il y en a 75 au total pour les trois épisodes !



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