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Crash Force – Des combats à 100 à l’heure !

Après 7 mois d'accès anticipé aujourd'hui sort Crash Force, un jeu de combat de véhicules à la troisième personne. Et j'ai eu l'opportunité de disputer quelques matchs durant l'accès anticipé...

 

Tutoriel

La première fois que je lance la partie, je n'ai que peu d'options, entre un mach rapide, un tutoriel et un entrainement au tir. Ne connaissant absolument pas les commandes, j'opte par le tutoriel. Voici une petite vidéo de ce moment de totale découverte :

Le vaisseau avance avec les touches du clavier et est très mobile, très rapide, d'autant plus lorsqu'on utilise le booster. Il peut sauter particulièrement haut et parcourir de grandes distances sans aucun mal. Il a accès à différents types d'armes et de munitions, à choisir à l'aide de la molette de la souris. En bas à gauche de l'écran sont visualisables ma vie (rouge) et mon énergie (bleue) ainsi que le nombre de munitions restantes sur l'arme sélectionnée. Sur la droite de l'écran, mes capacités sont clairement affichées avec à côté de chacune le délai de rechargement éventuel.

Enfin, des capacités (affichables grâce à la touche Ctrl) donnent des possibilités supplémentaires :

  • créer des lames jumelles pour infliger des dégâts de contact.
  • utiliser un bouclier cinétique pour se protéger des dégâts.
  • modifier le flux temporel pour ralentir la vitesse de mouvement dans une zone.
  • manipuler la fabrique du temps et de l'espace pour créer un trou de ver et se téléporter sur une courte distance.

 

Premières parties

Avec tous ces éléments en tête, je peux débuter ma première partie contre d'autres joueurs. Je trouve assez rapidement une partie, en une minute environ. Sur l'écran de chargement, je remarque qu'il y a une gestion d'arbre de compétences mais tout est à 0% encore, donc je ne m'attarde pas sur ce point. Je choisis parmi les neuf véhicules disponibles, chacun possédant quatre capacités et des armes primaires et secondaires.

Après un décompte, je me retrouve dans une jolie arène forestière en compagnie de 5 ou 6 autres véhicules (pour un maximum de 12 joueurs au total). Les règles sont simples : tuer le plus possible en évitant de se faire tuer.

Comme je l'avais pressenti lors du tutoriel, la rapidité des véhicules engendre des parties au rythme effréné. Il est tout à fait possible de se mettre rapidement hors de portée de l'ennemi même lors des situations désespérées où l'on croit sa fin proche. Bien sûr, cela vaut pour l'ennemi également et il n'est du coup pas évident de viser correctement sur des cibles mouvantes, parfois très petites. Les capacités doivent être utilisées à bon escient, au bon moment, pour éviter de mourir. Car mon véhicule n'a vraiment pas beaucoup de vie et il meurt vite.

À noter que même si je suis souvent tombée sur le même mode, il y a actuellement trois modes de jeu, sur trois cartes. En jouant avec des amis, il est possible de jouer en 3 contre 3, 5 contre 5 et 6 contre 6.

À la fin d'une partie, un tableau des scores résume les exploits des joueurs. Je n'ai pas vraiment de quoi être fière... Mais bon !

 

Personnalisation et carrière

De retour sur l'interface de lancement des matchs, je découvre que je peux regarder puis configurer l'apparence de mes véhicules depuis l'onglet "Craft Gallery". C'est également à cet endroit que se visualisent l'arbre de compétences et les capacités. Les skins coûtent de l'argent que je ne possède pas, m'empêchant donc d'aller plus loin que la prévisualisation.

Depuis l'onglet "Career Profile", je revois les détails de mes exploits (je vous demande instamment de ne point vous attarder sur ce pitoyable ratio morts/tués) et accède à mes rangs et arbres de compétences.

Du haut de mon niveau 2, j'ai deux points de compétences disponibles, à dépenser dans l'un des trois arbres : attaque, défense, utilitaire. Je me tourne vers du basique, augmentant mes dégâts infligés. Les ultimes des différents arbres changent vraiment la donne. Ainsi, en attaque, le vaisseau va exploser en infligeant des dégâts à sa mort et voler de la vie à hauteur de 15%. En défense, cela permet de gagner une invulnérabilité temporaire et d'éviter une mort en régénérant une fois par vie sa santé à 40%. Enfin, la branche utilitaire donne un contrôle aérien total et une capacité sans délai de rechargement une fois par vie.

Enfin, la question que tout le monde se pose lorsqu'il y a un tel onglet "Store" (boutique) dans un jeu : est-ce que les objets vendus vont changer l'équilibrage des parties ? La réponse est non même si cela apporte un sacré gain de temps et indéniablement un avantage certain aux joueurs qui paient. Sont vendus des points de compétences, des tokens de réinitialisation des compétences et des boost d'expérience. Tout cela coûte une monnaie virtuelle appelée Lumen qui coûtent 5$ pour 25 000 (ou 100$ pour 800 000).

Du coup, en investissant des dollars, vous aurez plus rapidement les ultimes dont je parlais ci-dessus, garantissant des victoires plus aisées. Néanmoins, il n'y a ici rien qui ne soit nécessaire pour être plus compétitif.

 

Conclusion

Sans être particulièrement original, Crash Force rend un copie très propre de son jeu de combat. Grâce au tutoriel et au mode d'entrainement, il y a suffisamment d'options pour parfaire ses capacités en local sans importuner les autres joueurs. Une fois prête, je n'ai eu aucun mal à trouver des parties et à faire des matchs rondement menés de quelques minutes tout au plus. Les graphismes sont corrects (réalisés sous Unreal 4) et la musique colle bien à l'ambiance électrique.

J'avoue cependant ne pas être totalement convaincue pour le moment, notamment en raison du manque de personnalisation des véhicules. Je me rappelle avoir testé dans le même style Robocraft qui offre une personnalisation infinie des machines de combat (en se basant sur des blocs de construction un peu à la mode LEGO). Ici, même s'il existe des arbres de compétences ou des apparences avec des insignes et des autocollants, les véhicules ne sont qu'au nombre de neuf. C'est déjà bien, mais bien moins varié. Je pose le même constat concernant les modes de jeu et les cartes : avec trois seulement pour chaque, l'impression de tourner en rond vient rapidement. Enfin, l'éternelle question de la communauté revient pour tous ces jeux multijoueurs indépendants où il n'y a aucun mode solo : est-ce qu'il y aura assez de joueurs pour trouver des parties régulières sur le long terme ? Dur à dire.

A vous de voir si vous désirez donner sa chance à ce jeu de combat prometteur, disponible à un prix tout à fait justifié de 9,99€ :



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