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SOS Studios – Mages of Mystralia

Depuis quelques jours, Mages of Mystralia cherche ses futurs joueurs sur Kickstarter. Contrairement à la plupart des articles que je réalise sur les jeux de la plateforme de financement participatif qui restent dans le spéculatif, j'ai cette fois eu l'occasion de tester, ayant eu accès à une démo grâce au studio.

Immédiatement, dès que je lance le jeu, j'ai une très bonne impression. L'interface est soignée et les graphismes sont vraiment de qualité. Sur une jolie musique entraînante, le tutoriel débute.

Je me retrouve perdue dans la forêt et je remonte un chemin bucolique au milieu de celle-ci. Au fur et à mesure de ma progression, des sorts se débloquent, venant se rajouter à mon livre de sorts.

Ma petite magicienne peut ainsi lancer une sorte de pont de glace (pratique pour passer au-dessus de l'eau), tirer des boules de feu (ça, c'est bien pour allumer son feu à distance), mettre des coups de baguette magique et enfin brandir un bouclier magique pour encaisser les dégâts des ennemis. Suivant les recommandations du studio, j'utilise une manette, ce qui me permet d'avoir toutes les commandes grâce aux boutons d'actions et à l'une des gâchettes.

Conformément aux standards des jeux d'aventure, il y a des objets destructibles qui renferment des cœurs pour regagner de la vie et des étincelles dont je n'ai pas trop vu l'intérêt dans la démo (je présume que cela aura une autre importance dans la version finale). Une fois les bases acquises, la démo m'embarque dans un donjon, le temple du ciel.

Là, je découvre qu'il est possible de personnaliser les sorts avec des augmentations, des comportements ou des déclencheurs. Ainsi, les sorts peuvent devenir à zone d'effet, ou au contraire systématiquement aller vers la droite ou la gauche. Cela offre une grande liberté potentielle dans le gameplay. Pour pouvoir tester cette fonctionnalité, il y a d'ailleurs un mode sandbox où tout est débloqué et, comme vous pouvez le voir, il y a de quoi !

 

Dans le donjon, j'ai eu la sensation d'un Zelda (je ne peux pas dire si ça correspond au dernier, n'ayant pas encore eu le temps de le tester) où il y a des tas de chambres un peu partout, des énigmes, des méchants, des trésors, et il faut trouver comment avancer en activant les bons leviers (ici des feux à allumer) pour récupérer des clés et ainsi ouvrir de grosses portes.

Bon, comme toujours avec ce style de mode de jeu, vient immanquablement (pour moi) le moment où je ne sais plus où je ne suis pas encore allée et je me mets à bêtement tourner en rond. Du coup, je suis morte quelques fois, ce qui n'a fort heureusement aucun impact dans cette démo, le personnage réapparaissant systématiquement dans la zone centrale.

En guise de conclusion, je vous traduis les fonctionnalités principales telles qu'énoncées dans le kit de presse :

  • Concevez des sorts pour combattre des ennemis, résolvez des puzzles environnementaux et battez des boss épiques
  • Système de création de sorts à la fois puissant et simple
  • Jeu d'action-aventure classique, avec plus d'une douzaine de régions distinctes à explorer
  • Histoire écrite par Ed Greenwood, auteur de besteller, créateur du monde des Royaumes Oubliés de D&D
  • Bande originale orchestrale réalisée par Shota Nakama et interprétée par l'orchestre Video Game Orchestra de Boston
  • Traduit en 7 langues (au moins) dont le français

D'ailleurs, si vous aimez l'histoire et que l'anglais ne vous dérange pas, ils publient l'histoire sous la forme d'une bande-dessinée sur leur site officiel. C'est magnifique !

Du côté de la campagne, ils ont un objectif très modeste de 25 000 CA$ seulement (environ 17 000 euros), qui est d'ailleurs déjà atteint. Pourquoi aussi peu ? Car ils n'ont pas besoin d'argent pour créer le jeu, ils ont déjà des investisseurs et d'ailleurs le développement est déjà en grande partie terminé. Non, s'ils réalisent cette campagne, c'est plutôt pour rassembler un groupe de joueurs prêts à tester et à donner des idées pour créer un divertissement encore meilleur !

Le premier palier correspond tout simplement au jeu, soit 25 CA$ (17€). À 40 CA$, vous aurez en complément la bande originale du jeu et votre nom dans les crédits. Pour 55 CA$, vous aurez une version digitale de la bande dessinée et votre nom sera immortalisé dans l'autel des âges. Si vous vous sentez d'humeur généreuse, le pack d'Archimage à 2 500 CA$ vous permettra d'avoir des sessions privées avec les développeurs et de participer à la soirée de lancement, rien que ça ! Ils indiquent d'ailleurs que si vous voulez plus d'un jeu, mais un pack plus important pour des bonus, il vous suffit de rajouter 25 CA$ à la somme finale, un questionnaire vous permettra par la suite d'indiquer ce que vous désirez faire avec ces 25 CA$.

Tous les joueurs aujourd'hui ont été déçus par des campagnes Kickstarter, que ce soit par les mensonges de développeurs, par la qualité finale, ou encore pire par des jeux qui ne donnent plus de nouvelles. Clairement, Mages of Mystralia me semble un projet dans lequel il est sage d'investir. L'équipe a déjà su faire preuve d'un grand professionnalisme, développant sans notre soutien le jeu jusqu'à maintenant, ils s'appuient sur des ténors du secteur dans chacun de leurs domaines, et leur jeu n'a de toute façon pas réellement besoin de nous pour être terminé. Alors pourquoi s'inquiéter ?

Si vous désirez investir et juger par vous-même, cela se passe ici :



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