Northgard – Un jeu de stratégie en accès anticipé
Depuis quelques jours, je me suis lancée dans une nouvelle aventure en compagnie d’amis vikings dans le jeu de stratégie en temps réel Northgard, actuellement en accès anticipé sur Steam. Si vous le désirez, en guise d’introduction, vous pouvez relire la présentation réalisée par Talish lors de la gamescom 2016. Et voici en complément la vidéo réalisée également à l’occasion du salon :
Maintenant que les choses sont mises en place, lançons le jeu. Il n’y a pour le moment pas de nombreuses possibilités, mais comme vous pouvez le voir ci-dessous, une campagne et un mode multijoueurs sont également prévus dans le futur.
Vous l’aurez deviné sans mal, j’ai cliqué sur le mode solo. J’ai alors le choix d’un nom de clan, d’une couleur, de la difficulté et du nombre d’ennemis gérés par l’IA. Étant donné que c’est ma première partie, je pars en mode « facile » histoire de découvrir tranquillement. Vient ensuite le choix du clan. Serez-vous un loup, une chèvre ou un cerf ?
Chaque camp apporte des avantages qui ne seront pas sans conséquence sur la suite de la partie. Choisissez donc sagement en fonction de votre façon de jouer. Si vous avez l’habitude de foncer dans le tas, préférez les loups. Si vous cherchez à optimiser la survie, la chèvre est là pour ça. Le cerf conviendra aux explorateurs et aux conquérants. Bien sûr, d’autres clans seront ajoutés.
J’ai choisi le clan de la chèvre, car j’aime partir sur des bases solides, ayant encore ma vieille habitude de créer de jolies villes entièrement protégées et entourées de murs dans Age of Empires. Enfin, stoppons cette digression et retournons auprès de mes vikings. La partie s’est générée entre temps et je découvre un environnement graphique fort agréable. Les personnages sont bien détaillés, les décors agréables et, cerise sur le gâteau, il y a même une gestion des saisons, alternant entre été torride et tempête de neige. J’aimerai presque pouvoir zoomer à fond pour mieux voir tellement c’est mignon.
Un tutoriel m’accompagne lors de mes premiers pas sur cette terre inconnue. Je passe par le menu construire (étrangement placé en bas à droite) et place ma première maison. Grâce à ça, des villageois vont rejoindre mon clan. Ils arrivent automatiquement en fonction du bonheur (plus le bonheur est élevé, plus ils arrivent vite). J’enchaîne avec un camp de bûcheron pour accélérer la production de bois (nécessaire pour construire la plupart des bâtiments) puis place un camp d’éclaireur. Les unités n’y sont pas produites au sens habituel du terme, mais il faut tout simplement y affecter des villageois qui se transforment alors automatiquement, devenant des bûcherons et des éclaireurs. Pour les réassigner, il suffit de les sélectionner puis de cliquer sur un autre bâtiment. En sachant que chaque bâtiment a cependant une limite (2 bûcherons par exemple) même s’ils peuvent tous être améliorés pour augmenter le palier. Rien n’empêche de poser plusieurs bâtiments du même type pour accumuler les unités.
Il y a actuellement 12 bâtiments classiques :
- Maison
- Camp d’éclaireurs
- Cabane de bûcherons
- Camp d’entrainement
- Comptoir
- Cabane de pêcheur
- Champs
- Pavillon de chasse
- Mine
- Tour de défense
- Cabane de soin
- Bergerie
Et 7 bâtiments avancés (demandant d’améliorer auparavant la maison commune) :
- Pierre sculptée
- Silo
- Drakkar
- Brasserie
- Marché
- Forge
- Autel des rois
Une fois mon éclaireur prêt au travail, il part en exploration automatiquement et commence à découvrir des zones. On le voit à l’œuvre ci-dessus. Pour pouvoir s’installer sur le territoire une fois la découverte terminée, il faut revendiquer la terre en dépensant de la nourriture.
Il est important de s’étendre, car en plus d’éviter que les ennemis ne s’y installent, la quantité de bâtiments constructibles sur une zone est limitée. Ici, par exemple, je n’ai que 4 emplacements. Et, croyez-moi, la limite est TRÈS vite atteinte !
En mettant des érudits au travail sur des pierres sculptées (qui se positionnent comme des bâtiments, mais sont également naturellement présentes dans certaines zones), ils accumulent du savoir. Je présume qu’il existe d’autres moyens d’en collecter, mais c’est le plus efficace que j’ai trouvé. Ce savoir est à dépenser dans les arbres qui augmentent l’efficacité de notre civilisation suivant trois axes : militaire, survie et commerce.
Accumuler du savoir est une des possibilités de victoire. Mais ce n’est pas la seule. Il y a en effet cinq moyens de gagner :
J’ai malheureusement vu ce tableau bien trop tard et je me suis engagée dans plusieurs voies en même temps, manquant de concentration sur un objectif. J’ai avancé vers la Renommée, mais je manque de trop de territoires. Ce n’est même pas la peine d’espérer du côté du Commerce (j’ai débuté super tard, n’ayant pas vu les routes commerciales à ouvrir) ou encore d’Helheim (même si j’ai déjà perdu quelques unités de ce côté en m’y promenant, c’est la gueule rougeoyante à gauche). Quant à Sagesse... ça avance doucement. Bon, sans surprise, cette première partie est compromise. Je ne m’attendais cependant pas vraiment à gagner aussi facilement (même en mode « facile »).
Vraiment joli, Northgard m’a convaincu dès le lancement. J’ai été embarquée dans cet univers coloré sans mal, aidée par une interface bien conçue et un tutoriel intelligent. La musique est agréable même si, comme souvent, j’ai joué sans le son la majorité du temps. Les unités sont variées, sans pour autant être trop nombreuses ou avec des noms abracadabrants. Après une rapide période d’adaptation, notamment pour savoir où se trouve qui dans le menu de construction placé à un endroit assez inhabituel, cela vient rapidement. S’il y a un point négatif, c’est l’impossibilité de prendre au lasso un ensemble d’unités, nécessitant de laborieusement double-cliquer. Il manque également une fonction pour localiser les unités d’un type, l’affichage fonctionnant par zone (et j’ai ainsi perdu des guerriers qui sont passés je ne sais plus où...). Mais le jeu vient à peine de se lancer en accès anticipé, il a encore tout le temps de mûrir et de se peaufiner sur de petits éléments d’interface de ce style. La base est là, et bien là, et est excellente. Je ne peux que le conseiller à tous les joueurs en recherche d’un nouveau jeu de stratégie en temps réel !