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Tales Of Berseria – Quand la calamité prend forme.

Tales Of Berseria est un J-RPG développé et édité par Bandai Namco Studios et est le tout nouveau jeu de la série, sorti le 27 janvier 2017 en Europe, sur PC et PS4.

Tales Of Berseria est donc le petit dernier de la saga des Tales Of, et se déroule dans le même univers que Tales Of Zestiria, faisant ainsi office, plus ou moins, de pré-quel à ce dernier.

L'histoire

Tales Of Berseraia nous met aux commandes de Velvet Crowe, jeune femme vivant dans un charmant petit village avec son petit frère. L’histoire se démarque des anciens opus, et même de la majorité des J-RPG, car nous n’incarnons pas une gentille héroïne qui veut sauver le monde, mais au contraire un personnage qui a soif de vengeance et est prête à tout pour y arriver, quitte à tuer des dizaines de personnes et mettre à feu et à sang des villages, villes et même région entières pour atteindre son but.

Le scénario de Tales of Berseria est sombre et assez mature. On change de l’éternel et classique schéma « on est les gentils, il faut aller casser les dents au vilain ».

Les personnages que l’on rencontre durant l’aventure ont tous une histoire développée et vous accompagneront davantage pour une question d’intérêt personnel que par conviction. Les relations entre les personnages seront souvent tendues. Le jeu nous offre un scénario qui nous fait découvrir les deux « camps » d'une histoire, les « gentils » et les « méchants », nous montre également que le monde n’est pas binaire, que ce n’est pas tout blanc ou tout noir et qu’un héros n’est pas forcément quelqu’un de bien et sa Némésis, n’est pas nécessairement quelqu’un de mauvais.

L’histoire se passe environ 1 000 ans avant les événements de Tales Of Zestiria et nous permet de comprendre le monde et de mieux appréhender l’histoire de Zestiria. D’ailleurs personnellement, après avoir fini Berseria, j’ai réinstallé Zestiria pour me le refaire.

 

Le gameplay

Le système de combat de Tales Of Berseria ne change fondamentalement pas des autres opus. Il est toutefois beaucoup plus « nerveux » que les autres. Le jeu se repose sur un système de combo et d’âmes.

Les âmes sont ce qui vous permet d’attaquer. Chaque attaque consomme plus ou moins une certaine quantité d’âme et moins vous en avez, moins vous pouvez effectuer des combos longs, voire d’utiliser des attaques qui en consomment beaucoup. De plus, les combos deviennent beaucoup plus lents et peuvent être plus facilement interrompus, voir parer les attaques, rendant le personnage vulnérable. Mais ce n’est pas tout, car vous devenez bien moins résistant aux altérations d’états et les artes (la magie) de guérison restaurent moins de points de vie.

Le jeu est très punitif sur ce point, car la moindre erreur durant un combo ou une simple attaque peut faire que l’on se retrouve avec qu’une seule et unique âme à disposition. Chose qui nous empêche d’effectuer le moindre combo et donc, de pouvoir récupérer des âmes. Car pour récupérer des âmes en combat, il n’y a pas beaucoup de façon : infliger une altération d’état à un ennemi, l’étourdir ou tuer l’ennemi. D’ailleurs, les ennemis possèdent tous un certain nombre d’âmes (qui varie suivant les ennemis) que vous pouvez récupérer sur eux. Si vous tombez à court d’âme et que les ennemis n’en ont plus, il faudra soit laisser l’ennemi en récupérer sur vos compagnons (de la même manière que vous, vous pouvez en récupérer sur les ennemis) soit en le tuant, ce qui, dans l’optique d’un combat contre un boss par exemple, peut très vite dégénérer, voir être fatal.

 

Bien sûr, les arts mystiques, qui sont des attaques puissantes et uniques à chaque personnage sont toujours de la partie, chacun de ces arts ayant des déclencheurs et coûts différents.

Une chose qui est très intéressante dans cet opus, c’est les « ennemis puissants ». Ces derniers apparaissent si vous avez tué beaucoup d’ennemis, très facilement, dans une même zone.

Les ennemis puissants le sont réellement. Déjà, car ils apparaissent de manière aléatoire lorsque vous avez tué le dernier ennemi du combat, vous faisant enchaîner un combat de boss juste après un combat normal, sans pause ni « soin ». Ensuite, ils seront toujours tous accompagnés par deux larbins qui eux, sont immortels. Et pour finir, bien souvent, ces ennemis puissants ont bien souvent de nombreux niveaux de plus par rapport à la zone, mais également des stats très puissantes.

Il sera bien sûr possible de fuir et tenter de les affronter plus tard. Mais la récompense en vaut le coup, beaucoup d’expériences, beaucoup d’argent et beaucoup de points, dont ces derniers servent à apprendre les expertises des équipements (que j’explique plus bas).

Le jeu

Le jeu quant à lui regorge de choses à faire. Les minis-jeux sont légion, on y retrouve la pêche, la course de drapeau, des jeux de cartes, de puzzle, de paire, et bien d’autres.

En plus de ces minis-jeux, il est également possible de gérer un navire afin de l’envoyer explorer le monde. Ce dernier permet de gagner de nombreuses choses, telles que de la nourriture, des trésors et bien d’autres choses.

La cuisine est également toujours de la partie. Chaque plat apportera divers bonus, mais en plus de cela, suivant quel personnage cuisine, des bonus supplémentaires s’y ajouteront.

Du côté de l’équipement, le jeu a changé par rapport à Zestiria. Fini la fusion d’équipement, dorénavant, chaque équipement possédera une « expertise », qui est une compétence passive et qu’il faudra « apprendre » afin de l’acquérir de manière définitive. Ce système m’a fait beaucoup pensé au système d’apprentissage de compétence et de magie lié aux équipements que l’on a sur Final Fantasy IX par exemple.

Le jeu possède de nombreuses autres choses à faire, telle que la chasse, qui demande de parcourir le monde afin d’affronter des ennemis un peu plus puissants que la moyenne.

 

Graphisme, bande son et optimisation

Si vous avez joué à Tales Of Zestiria, vous ne serez pas dépaysé, car c’est exactement la même chose. Le jeu n’est pas une claque graphique, la série des Tales Of ne c’est d’ailleurs jamais targué de faire des jeux photo-réalistes, mais privilégiant le scénario et le gameplay. Les décors sont très variés, on y retrouve des plaines, des villes, des temples perdus, des volcans, des lieux « célestes », etc.

Si vous avez joué à Tales Of Zestiria, vous risquez d’avoir quelques impressions de « déjà vu » et c’est normal, le jeu se déroulant à la fois dans le même univers, mais aussi dans le même monde, quelques siècles avant les événements de Zestiria (environ 1 000 ans avant). Toutefois, ils ne se sont pas contenté de faire un vulgaire copier/coller, les zones sont retravaillés, les ruines de l’époque de Zestiria sont des bâtiments neufs et intacts dans Berseria par exemple, etc.

Du côté de la bande-son, les musiques sont agréables à l’écoute. Sans tomber dans des thèmes mémorables à la Final Fantasy, ils sont toutefois très beaux. Les bruitages quant à eux sont excellents, que ça soit le bruit des attaques, des magies, etc. Le jeu est doublé en anglais et en japonais, que l’on peut choisir comme on veut. J’avoue avoir eu une préférence pour le japonais, le doublage anglais était trop « enfantin » et trop en décalage par rapport aux situations à mon goût.

Pour fini, un petit mot sur l’optimisation. J’ai pris le jeu sur Steam et le jeu est vraiment très bien optimisé. J’ai une configuration assez moyenne et j’ai pu faire tourner le jeu avec toutes les options au maximum, en 1080p. J’ai toutefois eu deux fermetures sans raison (aucun message d’erreur, le jeu purement et simplement fermé) durant l’ensemble de mes sessions de jeu.

Conclusion

Pour ma part, je le conseille fortement ! J’ai passé environ 70 h pour boucler le jeu et je n’ai ni vu le temps passer ni papillonné sur un autre jeu, comme je le fais souvent. L’histoire est extrêmement prenante et, pour avoir joué à Tales Of Zestiria, c’est très agréable de parcourir le monde, découvrir le scénario et se dire « Aaaaah, mais c’est donc pour ça ! » ou encore « OK, c’est donc comme ça que tout à commencé », au point de me donner envie de me refaire Zestiria immédiatement après ! Le jeu offre une ribambelle d’activité secondaire à faire, mais je regrette toutefois de ne pas avoir eu un petit côté « gestion » comme il y avait avec les domaines dans Zestiria.

Si vous êtes fan de la série Tales Of, je vous le conseille énormément ! Si vous avez été déçu par Zestiria de par ses prises de risques, Berseria revient à ce qu’est un Tales Of et devrait vous réconcilier avec la série !

  • Scénario, magnifique !
  • Les personnages intéressants.
  • Malheureusement, pas d’exploration.
  • Très bon jeu, mais n’innove pas des masses.


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