Epic Manager – La version définitive est là !
Epic Manager est un jeu de gestion d'Agence d'Aventuriers dont nous avions déjà fait un aperçu mi-août, alors sous le statut d'accès anticipé.
Dans ce jeu de gestion, qui n'est pas sans rappeler Football Manager ou Final Fantasy Tactics, nous faisons progresser les personnages et notre agence à travers un monde fantastique digne de Donjons & Dragons. Je ne vais pas reprendre le concept de façon aussi détaillée que Talish dans notre précédent aperçu, le jeu n'a pas énormément évolué sur ses principes de base durant l'accès anticipé. L'aventure débute avec le recrutement de débutants, des aventuriers pas très doués encore, la plupart niveau 1, qui ne demandent qu'à être remarqués par une agence pour devenir des héros. Je recrute un Capitaine car je pense qu'il fera un très bon meneur.
Puis les quêtes s'enchaînent, pouvant être récupérées auprès de prospecteurs par différents moyens, plus ou moins efficaces, plus ou moins chers. Ils s'affichent sous la forme de points d'exclamation sur la carte du monde.
Les combats sont au tour par tour, c'est du coup un peu lent, le pendant de ce système commun à tous les jeux. Les sorts coûtent des points d'action, points gagnés à chaque tour. S'il n'y a pas assez d'AP pour lancer une capacité, le héros peut toujours taper à l'épée ou utiliser un objet du pot commun de l'Agence (comme une potion, un parchemin de dégâts, des champions avec un boost...).
De ville en ville, je gagne de l'expérience et de l'équipement et mes bonshommes grimpent les niveaux. En voyageant se déclenchent des événements aléatoires, parfois bénéfiques, parfois mauvais. Il m'appartient de choisir le comportement de mon groupe dans chaque situation. Je peux ainsi foncer dans le tas ou tenter de discuter. Et les conséquences seront différentes. Est-ce que vous accepteriez de boire une potion d'une vieille sorcière inconnue ? J'ai tenté et je ne l'ai pas regretté (cette fois là). En gagnant des niveaux, les héros progressent dans leur classe et gagnent des passifs. Une fois la progression dans la classe de base terminée, ils gagnent une seconde classe. Mon capitaine est désormais également un prêtre, apportant un soutien curatif à mes combattants.
L'agence gagne également des niveaux, ce qui débloque des capacités supplémentaires de gestion comme plus de portails (pour se téléporter un peu partout), des scouts-espions pour espionner les agences concurrentes, des marchands pour acheter du meilleur équipement.
Pour être le meilleur dans ma ligue, il ne suffit pas de faire le maximum possible de quêtes. La renommée (Fame) des autres entre en ligne de compte et peut être descendue en envoyant des scouts. Moi j'ai sinon plutôt essayé de m'en faire des amis en leur envoyant des missions diplomatiques. Rester en bon terme avec eux évite qu'ils ne mènent des actions négatives à mon encontre.
Epic Manager est un jeu amusant, au rythme assez pépère et à l'humour omniprésent. Les références aux grandes licences médiéval-fantastiques sont nombreuses, Game of Thrones, le Seigneur des Anneaux, tout y passe.
La difficulté facile permet de se promener sans être trop inquiété, même si l'argent reste un gros souci récurrent, les aventuriers coûtent des salaires rapidement astronomiques et les quêtes ne rapportent pas autant qu'espéré. Pour les joueurs à la recherche de véritable défi, vous pourrez jouer en mode normal, difficile, voire activer le mode "iron man" (qui interdit les sauvegardes manuelles). Les développeurs travaillent sans relâche sur le titre, faisant des mises à jour régulières. Ils ont par exemple ajouté en vrac ces derniers mois les classes de prestige, les niveaux de difficulté, les quêtes de compétence, l'enchanteur, l'alchimiste, les marchands avancés, tout en faisant une foultitude d'équilibrage divers. Ce qui rajoute autant de niveaux stratégiques si c'est votre truc.
Maintenant que le titre est sorti, Epic Manager est un jeu de gestion que vous ne regretterez pas d'acheter si vous aimez ce style et que le rythme au tour par tour des combats ne vous rebute pas. En tout cas, me concernant j'ai passé un excellent moment à monter ma petite "Onidra Team", pour la renommée, et surtout l'or !