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Mafia 3 – Aperçu de la mafia de l’intérieur

Mafia 3, jeu très attendu par tous les fans de la licence, est développé par Hangar 13 et édité par 2 K. Il est disponible sur PC, PlayStation 4 et Xbox One depuis le 7 octobre 2016. Et nous avons pu y jouer grâce à notre partenaire Kinguin !

Mafia III - Couverture

Avant de commencer à parler du jeu, je tiens à préciser que je joue sur la version PC. En effet, il semblerait que, aussi bien côté technique, visuel que bugs, les versions PC et consoles sont extrêmement différentes. Je vais également remettre l’avertissement que l’on a lorsqu’on lance le jeu pour la première fois, afin d’éviter tout problème ou malentendu à la lecture de l’aperçu, notamment lorsque je parlerai de l’ambiance du jeu :

Mafia III prend place dans une version fictive du sud de l’Amérique en 1968.

Nous avons cherché à créer une expérience authentique et immersive dans ce lieu agité en cette période trouble, ce qui inclut des manifestations de racisme. Nous trouvons odieux les mentalités, propos et actes racistes de certains personnages du jeu, mais restons convaincus qu’il était essentiel d’intégrer ces enjeux pour raconter l’histoire de Lincoln. Mais surtout, nous pensons que ne pas aborder cet aspect très réel et honteux de notre passé aurait été offensant pour les millions de personnes confrontées à l’intolérance, à la discrimination, aux préjugés et au racisme sous toutes ses formes, hier comme aujourd’hui.

–Hangar 13

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Maintenant que les choses sont claires, on peut passer à ce qui, pour moi, est quelque chose de très important dans un jeu vidéo : l’ambiance ! Pour commencer sur ce sujet, parlons un peu de la bande son qui est... magnifique. Dès les premières secondes du jeu, on est immédiatement dans le ton avec l’une des plus célèbres musiques des années 1960 : la version du grand et célèbre Jimi Hendrix de All Along the Watchtower (chanson composée et interprétée à la base par l’aussi grand et célèbre Bob Dylan). Je l’avoue, avant de commencer à jouer, j’ai attendu que la chanson se termine (Fan ? Oui, j’avoue !). Et cette chanson n’est qu’un avant-goût de ce que l’on retrouve tout au long de l’aventure. En effet, les musiques du titre regroupent les plus grands noms et groupes des années 60 avec, par exemple, Born on the Bayou et Proud Mary de Creedence Clearwater Revival, Love Child interprété par Diana Ross et The Supremes, Kicks de Paul Revere & The Raiders, A Little Less Conversation d’Elvis Presley, Paint It, Black des Rolling Stones, Baby Love des Supremes (qui nous fait immédiatement penser à Blédina dès qu’on l’entend) ou encore House of the Rising Sun de Animals (plus connu en France dans sa reprise par Johnny Hallyday : le Pénitencier) et bien d’autres musiques, chanteurs et groupes qui ont marqué non seulement les années 60 mais qui sont, encore aujourd’hui, des musiques cultes mondialement connues.

De plus, il y a également une petite possibilité que j'ai trouvé vraiment excellente : la réception radio. Lorsque l'on est en voiture, la réception radio varie suivant les lieux. Par exemple, en passant dans un tunnel, on captera très mal et cela grésillera.

D’ailleurs, il est à noter que le jeu est entièrement doublé en français et que c'est vraiment excellent. On y retrouve de vrais professionnels du doublage.

Outre le côté musique, l’ambiance générale du jeu est également excellente et immersive, Hangar 13 a fait un magnifique travail. C’est là que l’on comprend vraiment le message d’introduction. On joue un Afro-Américain dans les années 60, époque du Civil Rights Act (la première loi en Amérique interdisant la discrimination), de l’assassinat de Malcolm X et de Martin Luther King, de la naissance du mouvement révolutionnaire du Black Panther Party... En pleine révolution afro-américaine, les tensions entre les hommes de couleur et les « blancs américains » sont à leur paroxysme et l’on ressent cela durant toute l’aventure de Mafia 3, aussi bien durant l’histoire principale, mais également lors des quêtes secondaires et des balades dans la ville. Il n’est pas rare, lorsque l’on ne fait que se promener en ville, de croiser des PNJ qui vont nous dévisager, nous menacer, nous insulter, etc. Par exemple, alors que je me promenais tranquillement dans le centre-ville, j’ai croisé un policier en patrouille qui s’est arrêté, m’a regardé et a dit « fais attention à toi sale négro, je t’ai à l’œil ». Plus tard, en entrant dans un magasin, le vendeur m’a dit « Je t’ai à l’œil bamboula, garde tes mains dans les poches » et c’est comme cela durant toute l’aventure.

On retrouve également des lieux qui sont tout simplement interdits aux personnes de couleurs. Si l’on a le malheur d’entrer, le propriétaire deviendra insultant, menaçant et pourra même appeler la police. Il peut même arriver que certains PNJs sortent une arme et vous attaquent.

Fort heureusement, le jeu ne fait pas que véhiculer ce qui s’est passé de mauvais durant cette période, mais montre également les bonnes actions qu’il y a eu et nous fait même passer, parfois, quelques messages.

L’ambiance ne se limite pas à cela, les développeurs ont poussé jusqu’à intégrer des images, photos et vidéos d’époque et de faits réels, rendant l’immersion dans cet univers encore plus grande.

Le jeu comporte de nombreux quartiers différents, chacun avec leur propre identité, aussi bien pour l'architecture que du côté de la population, des voitures, des magasins... Par exemple, le centre-ville regorge de magasins de luxes, de bars « autorisés à tous », les rues et routes sont bien entretenues et propres, on y croise de nombreuses voitures de luxe et de sports, les PNJs sont bien habillés et la police est extrêmement présente, aussi bien à pied qu’à voiture. Le quartier où a grandi Lincoln quant à lui possède principalement des bars miteux, des préteurs sur gages, les PNJ sont majoritairement des Afro-Américains, les véhicules sont des véhicules bas de gamme, avec beaucoup de passage de camions, la présence policière est très infime (de l’ordre d’une ou deux voitures dans tout le quartier, alors qu’en centre-ville, on peut y croiser 3-4 voitures et 2 ou 3 policiers à pieds dans une même rue). Le Bayou est très sectaire, tous les bars interdisent l’accès aux personnes de couleurs, il y a des PNJs hostiles à de nombreux endroits, etc.

D’ailleurs, en ce qui concerne la police, il faut savoir qu’outre le fait de ne pas être équitablement présente suivant les quartiers, elle interviendra plus ou moins rapidement (voire pas du tout) suivant le quartier. En centre-ville ou bien dans le quartier français par exemple, la police sera sur place (et en grand nombre) dans les 10-15 secondes qui suivent un appel ou bien une alerte. Par contre, elle mettra plus de 30 secondes à intervenir dans les bas quartiers et ne comptez pas les voir débarquer dans le bayou. De plus, si le quartier est sous écoute, vous pouvez entendre les appels de la police et le ton est clairement donné par l’opératrice, vous permettant ainsi de savoir si vous avez le temps de fuir ou si vous allez devoir subir course poursuite. Autre chose à savoir, si vous réalisez des échanges de feu avec des ennemis et que la police intervient, ils vous attaqueront vous et non pas les ennemis, même si c’est eux qui ont déclenché l’altercation. J’ai trouvé cela un peu dommage, même si le scénario nous apporte une justification (ou plutôt ; une excuse, à vous de voir) à ce comportement : vos ennemis soudoient la police et en plus du fait que vous êtes afro-américain et, aux yeux des « policiers blancs », vous êtes forcément le « méchant »...

En plus de la police, il faudra également faire attention aux hommes de main de vos ennemis, car ils sont légions dans les quartiers que vous ne contrôlez pas, mais seront également présent dans les quartiers que vous contrôlez, même s'ils sont en très petit nombre et qu'ils se feront attaquer à vue par vos hommes à vous. De plus, au fur et à mesure que vous avancez dans le jeu, les lieutenmants et chefs ennemis seront de plus en plus énervé contre vous et il arrivera souvent qu'ils mettent un contrat sur votre tête risquant ainsi de voir débarquer à tout instant un ou plusieurs tueurs à gages qui ne reculeront devant rien pour vous faire la peau.

La ville regorge de lieux à visiter et à explorer, mais également de nombreuses animations entre PNJ. Passage à tabac, racket, vol de voiture, tournage de film porno (si si !), etc. Du côté de l’exploration elle-même, il existe de nombreux bâtiments explorables, des bars, des prêteurs sur gages, des pharmacies, des magasins alimentaires, des marchés, des boites de nuit, des bars/clubs clandestins dans des entrepôts désaffectés ou même dans les égouts, des immeubles abandonnés... Les développeurs ont poussé le vice jusqu’à rendre interdits à Lincoln les lieux réservés aux employés, par exemple une arrière-boutique, un garage, le bureau du patron, les cuisines d’un restaurant, etc. Si vous êtes surpris par un employé dans ces lieux, ce dernier risque d’appeler la police ou bien de carrément vous attaquer (suivant le quartier où vous êtes).

Il est dommage que certaines possibilités présentes dans les précédents opus aient été retirées de Mafia III. En effet, il n’est plus possible, par exemple, de pouvoir personnaliser sa voiture en allant dans un garage. (Toutefois, la personnalisation des véhicules est prévue plus tard en DLC gratuit.) L’essence n’est également plus présente dans le jeu (et donc, les passages à la pompe également). Le limiteur de vitesse a également disparu. Toutefois en jouant à la manette, il est possible de gérer sa vitesse avec les gâchettes. De plus, la police est extrêmement hostile et vous tire dessus sans sommation à la moindre incartade, il n’est plus possible d’avoir une simple amende. Même si j’avoue que cette dernière option peut facilement s’expliquer scénaristiquement parlant (dans les années 60, les États-Unis étaient proches de la révolution, avec de véritables séries de meurtres et d’assassinats aussi bien envers les Afro-Américains qu’envers la police.)

Parlons maintenant du jeu lui-même ! Il se découpe en deux grandes parties. La première, qui dure quelques heures, sert principalement de tutoriel, mais également d’introduction quant à l’histoire du jeu. On y apprend tous les rudiments et mécanismes de base du jeu. La seconde nous rend totalement libres, pouvant ainsi explorer librement, faire les quêtes principales et secondaires, explorer, récolter les petits « trucs inutiles », etc.

Le jeu propose globalement 2 manières de l’aborder : bourrin ou furtif. Il est également même possible de réaliser le jeu sans tuer aucune personne, hormis 2 ou 3 dont on n’a pas le choix, car cela fait partie intégrante de l’histoire (en clair, ils meurent durant des cinématiques), mais tous les PNJ/Boss en dehors de ceux-là peuvent être vaincus sans être tués. Même si lors des missions il est demandé de tuer un PNJ, il est possible de réussir la mission en l’assommant seulement. D’ailleurs, il est vivement recommandé de les laisser en vie afin de continuer de faire tourner les trafics, augmentant grandement les revenus obtenus par vos lieutenants et, par corollaire, vous. Pour cela, Lincoln, fort de son expérience gagnée au cours de plusieurs années dans les forces spéciales durant la guerre, peut se la jouer de manière furtive, assommer, faire diversion, etc. Le jeu offre plusieurs possibilités d’accès à un bâtiment/lieu, aussi bien durant des missions principales que secondaires et même en dehors d'une quelconque mission. On peut aussi bien passer par la porte de devant que par le garage, en grimpant sur une benne à ordure pour enjamber un mur, par les égouts, par la porte du personnel... Bien entendu, il est également possible de la jouer de manière furtive tout en tuant, Lincoln utilisant ainsi un couteau pour poignarder, égorger, trancher ou brisant la nuque des PNJs.

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De l’autre côté, on peut se la jouer bourrin et tirer à tout va ou se battre au corps à corps. Les deux techniques se valent aussi bien l’une que l’autre. Personnellement, j’essaie de faire le jeu entièrement en mode furtif, mais il m’arrive aussi d’y aller de manière plus frontale. Le jeu propose plusieurs armes réparties en quatre catégories : fusil à pompe, arme de poing, mitraillette, fusil. Si vous souhaitez vous la jouer furtive, il faudra éviter les armes, car ces dernières n’ont pas de silencieux, les armes en possédant se débloquent en récompense lorsque vous gagnez plus de respect de la part de vos lieutenants.

L’Intelligence Artificielle des ennemis n’est ni excellente ni horrible. Elle reste dans les standards des autres jeux du même genre. Même s’il est possible de jouer de manière furtive, cela est avant tout un GTA-like et non pas un jeu d’infiltration. Il ne faut donc pas s’attendre à retrouver une IA avec des comportements comme on peut en voir dans un Metal Gear Solid, Hitman, Thiefs et d’autres jeux d’infiltrations du genre. Cette dernière réagit aux bruits et à la vue, mais le fait d’assommer ou égorger de manière furtive un ennemi à une dizaine de mètres d’un autre ne l’alertera pas, même si l’animation produit du bruit. Cela l’alertera s’il vous voit ou bien s’il est plus proche. Durant les échanges de feu, l’IA est très correcte, si vous avez l’habitude de jouer à un GTA-like, cette dernière réagira comme dans les autres jeux du genre. Couverture, quelques contournements, etc., mais il ne faut pas s’attendre à des techniques d’assauts développés et poussés. Le bon point, c’est que beaucoup de couvertures sont destructibles, (caisses, barrière en bois, planches, palettes, etc.) ce qui poussera aussi bien l’ennemi que vous à devoir souvent bouger lors des fusillades. Il sera également possible d'utiliser des éléments du décors pour vous aider, comme des bidons d'essences, des bonbonnes de gaz, etc. (mais les ennemis les utiliseront également !)

La conduite est omniprésente dans le jeu. Cette dernière est très arcade et si vous êtes habitués aux licences 2K (les anciens Mafia, L.A. Noir, etc.) la prise en main de la conduite de Mafia III sera plus ou moins immédiate. Ne vous attendez donc pas à rouler à 300 km/h, à faire des dizaines de tonneaux et à réaliser des sauts de plusieurs centaines de mètres. Il est à noter que le type de sol (route, gravier, terre, etc.) et son état (sec, humide, sous la pluie), influence sur la conduite.

Durant le jeu, on sera amené à prendre le contrôle des différents quartiers que l’on devra donner à des lieutenants pour qu’ils les dirigent. Il faudra d’abord trouver des informations sur les actuels chefs de quartier et les faire sortir de leur trou. Pour cela, il y aura plusieurs méthodes : interroger les hommes de main, voler l’argent/les biens du chef, détruire ses stocks de contrebande, tuer ses lieutenants afin de lui faire perdre des hommes de main. Au bout d’un moment, le chef décidera de se montrer et ça sera l’occasion pour Lincoln de l’attaquer. Chose à savoir, il n’est pas nécessaire de réaliser toutes les opérations secondaires pour attendre que le chef se montre, mais il est recommandé de le faire afin d’avoir plus de contrôle sur le quartier (et une meilleure rentrée d’argent) lorsque Lincoln aura pris le contrôle complet du quartier. Il est aussi possible de tuer ou d’épargner aussi bien les lieutenants que le chef. Le fait de les tuer octroiera immédiatement une somme d’argent à Lincoln alors que les épargner ne rapporte rien dans l’immédiat, mais permettra au quartier d’engranger de meilleurs bénéfices et vos lieutenants vous reverseront régulièrement une plus grosse somme d’argent, en plus d’obtenir plus rapidement des bonus liés à l’argent global qu’ils gagnent.

Une fois un quartier libéré, Lincoln en sera le chef et il devra donc l’attribuer à un lieutenant pour qu’il le dirige en son absence. Au début, les quartiers seront attribués de manière automatique, mais il sera possible par la suite, de choisir par vous-même à qui les attribuer. Toutefois, cela engendrera des tensions si, par exemple dans un même quartier, vous attribuer les opérations à plusieurs de vos lieutenants car une fois un quartier totalement sous contrôle, il faudra l’attribuer à un seul et unique lieutenant. En effet, vos lieutenants et leurs hommes, même s’ils travaillent pour Lincoln, sont en guerre entre eux et mettre la mafia italienne et haïtienne dans un même quartier, c’est l’assurance de déclencher un véritable bain de sang. Vos lieutenants feront tout pour s’attirer vos faveurs et avoir le contrôle d’un quartier et certains risquent de l’avoir mauvaise s’ils n’ont pas été choisis.

En plus du contrôle des quartiers par vos lieutenants, Lincoln a la possibilité de placer les quartiers sur écoute. Cela sert à trois choses :

  • afficher sur la carte tous les objets récupérables du jeu
  • choisir d’épargner ou de tuer les chefs, lieutenants et homme de main
  • avoir des informations sur vos ennemis.

Il est possible ainsi d’utiliser une sorte de « vision d’aigles » permettant de voir les ennemis à travers les murs. Possibilité que j’ai trouvé un peu étrange dans un jeu comme Mafia et que, personnellement, j’essaie d’éviter d’utiliser. Il sera possible, au court de l’aventure et suivant comment vous gérez vos quartiers et les revenus, d’obtenir une « taupe » qui vous permettra de ne plus avoir à mettre sur écoute les quartiers pour pouvoir voir les ennemis.

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Attribuer des quartiers apporte régulièrement une source d’argent à Lincoln, mais pas seulement. En effet, suivant les revenus générés par vos lieutenants (Lincoln touchant un pourcentage de ces derniers), ils peuvent octroyer des bonus ou débloquer des capacités à notre héros. Il sera possible, par exemple, de faire appel à des hommes de main afin qu’ils viennent nous aider à pacifier un bâtiment, ou bien à couper les communications pour éviter que vos ennemis appellent des renforts ou bien que les PNJ qui veulent contacter la police n’y arrivent pas. Ou encore, faire annuler un avis de recherche de la police à votre encontre et même faire appel à un fournisseur d’arme qui vous fournira en arme et munition (à acheter, bien sûr) et à une « récolteuse » qui viendra récupérer l’argent que vous avez sur vous et pourra même faire le tour de vos lieutenants pour récupérer vos gains. Les lieutenants, suivant leur loyauté, pourront également débloquer de nouvelles armes (notamment les armes avec des silencieux !) de nouveaux gadgets (grenades, explosives, etc.), mais aussi, la possibilité d’apporter quelques bonus permanents à Lincoln comme l’augmentation de la barre de vie, une meilleure stabilité de visée, pouvoir transporter plus de munitions, etc.

Le jeu sera donc principalement tourné vers les missions servant à prendre le contrôle des quartiers et, il est dommage, les missions sont au final assez répétitives et consistent le plus souvent à se rendre sur place, à détruire des cargaisons/tuer-assommer un lieutenant/interroger un chef de bande. Vos lieutenants proposeront quelques missions servant à augmenter leur loyauté envers vous et d’autres petites missions (missions de contrebandes) seront également disponibles.

En plus de cela, le jeu propose de ramasser de nombreux objets, tels que les magazines playboy, des magazines de voitures, des pochettes d’albums vinyle, des affiches de propagandes. Malheureusement, ces objets récoltables ne servent... concrètement à rien. Cela ne débloque absolument rien en jeu et il n’y a même pas de petits succès qui y sont rattachés (snif !). Toutefois, ce sont de véritables documents qui ont réellement existé. Certains magazines peuvent même être feuilletés afin d’y retrouver plusieurs articles d’époques, malheureusement sans aucune traduction proposée. De plus, il est fort dommage que la récupération des vinyles ne permette pas d’écouter les musiques qui y sont rattachées.

Passons maintenant aux derniers points, les graphismes, l’optimisation, les bugs et la durée de vie.

Les graphismes sont assez beaux. Les détails sont bien faits, les effets de lumières sont bien réalisés (quoiqu’un peu aveuglant lors des couchés de soleil) et la pluie est extrêmement bien réalisée, laissant même pendant un long moment des flaques d’eau et notre héros trempé jusqu’aux os. Les dégâts affichés sur les véhicules sont bien réalisés et réalistes. Cela change des jeux du même genre où l’on perd la moitié de la carrosserie dès que l’on monte sur un trottoir. Toutefois, je trouve un peu dommage que ces derniers n’influencent en rien sur la conduite (hormis les crevaisons) comme on peut le voir dans le mode solo de GTA V par exemple. Je trouve également dommage que, parfois, malgré de très gros chocs, on se retrouve avec juste un phare cassé. La gestion des dégâts n’est malheureusement pas très réaliste.

Passons maintenant à l’optimisation et c’est là, malheureusement, que le bât blesse, mais pas chez tout le monde. En effet, il semblerait que, paradoxalement, les grosses configurations aient beaucoup de mal à faire tourner le jeu alors que les configurations moyennes y arrivent sans problème. Sur ma configuration (i5 4570, 8 Go de ram et une GTX960 de 2 Go), par exemple, je joue en 1920*1080 avec pratiquement toutes les options graphiques au maximum, hormis les reflets que j’ai en intermédiaire. Le jeu tourne sans problème à 30IPS et, suite au patch débloquant ces derniers, je tourne aux alentours de 35 IPS (je ne monte pas au-delà). Lorsqu’il y a beaucoup d’action et monde à l’écran, je tombe à 24-26, mais jamais moins.

A contrario, un ami à moi possédant une configuration plus puissante (i7 6700, 16 Go de ram et une GTX 1070 de 8 Go) a beaucoup de mal à tenir un IPS constant et il lui arrive régulièrement d’avoir de grosses chutes d’IPS et des microfreeze. D’après les quelques retours et avis que j’ai lus à droite et à gauche, il semblerait que les problèmes d’optimisations touchent principalement les cartes graphiques de série 1 000 (sans pour autant atteindre l’optimisation calamiteuse du dernier Batman : Arkham Knight) le jeu étant bien optimisé pour les cartes graphiques de séries 900.

En ce qui concerne les bugs, j’en ai eu quelques-uns. Il m’est arrivé une fois, alors que j’étais caché à l’angle d’un mur, que Lincoln ait attrapé l’ennemi à travers le mur au lieu de par le côté, ou encore lors d’une explosion, de voir un cadavre aller dans les airs et monter indéfiniment, ou encore croiser un véhicule ayant deux portières d’un même côté, l’une ouverte et l’autre fermée et quelques petits bugs du genre. Ces derniers ont été assez rares (j’ai du en voir 5 ou 6 sur plus d’une trentaine d’heures de jeu). Par contre, j’ai subi plusieurs fois un bug assez énervant, le très embêtant et énervant retour Windows, fermant purement et simplement le jeu, sans raison, en pleine partie. Fort heureusement (enfin, façon de parler...), le bug semble surgir à chaque fois après une sauvegarde automatique, mais pas de manière systématique. La progression n’est donc pas perdue, mais il est assez énervant de voir le jeu se fermer après avoir vidé une zone, mais ne pas avoir pu ramasser l’argent, les munitions et les armes parce qu’une sauvegarde automatique a surgi et que le jeu a planté.

Et pour finir, la durée de vie. À l’heure où je rédige ces lignes, j’en suis à 32 heures de jeu et je ne l’ai toujours pas terminé. Si je me base aux succès Steam liés à la progression, j’en suis à un peu plus de la moitié de l’histoire principale (il me reste encore 14 succès liés à l’histoire). Mais je suis du genre à réaliser les jeux à 100 % et je passe du temps pour absolument tout récolter, faire les quêtes secondaires et toutes celles liées au contrôle d’un quartier avant d’affronter le chef (Oui, je suis un fana du 100 % !). Si vous souhaitez réaliser le jeu à 100 %, par rapport à ma progression personnelle, je pense que l’on peut aisément pencher vers une cinquantaine d’heures de jeu. De plus, des DLC ajoutant du contenu sortiront au cours des prochains mois, certains gratuits et d’autres payants, qui rallongeront certainement la durée de vie.

 

Conclusion

Fan de la série Mafia depuis le premier du nom, je trouve que ce dernier est très bon. La mafia italienne est mise à mal, et cela est parfaitement bien expliqué dans le scénario, où les mafieux italiens que l’on rencontre nous expliquent clairement que leurs méthodes ne sont plus valables dans ce « Nouveau Monde de liberté et d’égalité », mais également historiquement parlant (notamment avec la chute d’Alphonse Capone). D’ailleurs, on retrouve une célèbre tête du second opus qui nous explique, durant l’aventure, plus ou moins la même chose. Niveau durée de vie, si vous êtes du genre à faire un jeu dans sa totalité, il promet une quarantaine, voir cinquantaine d’heures de jeu. Les bugs rencontrés peuvent être gênants, notamment les fermetures spontanées du jeu, mais on peut espérer que des patchs arriveront vite ! (déjà 2 patchs de publiés à l’heure ou je rédige ces quelques lignes.)

Si vous aimez les GTA-like et la licence mafia, je vous conseille de sauter le pas. Vous pouvez d’ailleurs le retrouver au petit prix de 39,99 € auprès de notre partenaire !

  • L’ambiance globale du titre
  • La durée de vie très correcte
  • L’histoire
  • Les bugs, causant parfois des fermetures du jeu sans raison.
  • Les objets collectables qui ne servent à rien. (même pas de succès lié)
  • L’optimisation qui semble catastrophique sur les cartes graphiques récentes.


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