Star Citizen – Guide Galactique – ORIGIN Jumpworks
ORIGIN Jumpworks GmbH
S’il existe un moyen pour une entreprise de combiner classe et sophistication avec les risques inhérents au voyage spatial et la nature impitoyable du combat interstellaire, c’est ORIGIN Jumpworks qui s’en approche le plus. Ils proposent un vaste choix de vaisseaux haut-de-gamme réputés pour leurs lignes épurées et sophistiquées. De même, ils se sont constitué une clientèle distinguée parmi les riches et les puissants. Comme ne manquent jamais de le rappeler les vendeurs parfaitement manucurés d’ORIGIN, choisir un modèle ORIGIN ne revient pas à acheter un simple vaisseau… Cela revient à choisir un style de vie.
ORIGIN fut fondé lors de ce qu’on a appelé l’Age Eclatant, le boom financier du milieu du 28ème siècle qui fit suite à l’essor de l’antimatière. Durant sa première décennie, l’entreprise produisait des moteurs à fusion de grande qualité qui étaient utilisés par l’armée de l’UEE et montés sur les yachts stellaires ostentatoires que Roberts Space Industries et Aegis Dynamics proposaient au public (du moins, au public fortuné) de l’époque. Suite à l’augmentation exponentielle de la demande de vaisseaux personnels, ORIGIN en vint à concurrencer les entreprises dont il était initialement un fournisseur.

Fondé sur les rives du Rhin à Cologne, en Allemagne, ORIGIN a conservé des liens étroits avec la Terre lors de ses deux premiers siècles d’existence, allant initialement jusqu'à insister pour que chaque composant de son modèle d’élite 600 soit fabriqué dans le système Sol. Depuis quelques années, ces liens ont été complètement rompus.
Après avoir proclamé Terra nouvelle capitale culturelle de l’UEE, la Présidente Jennifer Friskers a pris la décision, très impopulaire sur le moment, de relocaliser l’entreprise sur Terra. A la suite de cette décision surprenante, elle a transféré le siège de l’entreprise et les principales équipes de conception vers la colonie de New Austin en 2913. Depuis lors, la production est presque entièrement externalisée, et il ne reste plus qu’une usine de test de moteurs sur la lune de la Terre. La surveillance des autorités gouvernementales depuis le transfert s’est par ailleurs intensifiée, et les taxes pesant sur l’entreprise ont été quadruplées suite à la décision de quitter la Terre.

300 Series
Le modèle de base (si on peut qualifier ainsi un vaisseau ORIGIN) de la gamme de l’entreprise est la série 300, constituée de vaisseaux de combat de luxe. On peut féliciter l’entreprise d’être parvenue à ne pas rendre ces descriptifs contradictoires : le métal argenté à nu et les lignes épurées et aérodynamiques du 300i évoquent à la fois un minutieux travail technique élevé au rang d’art et la plus parfaite des machines à tuer de l’humanité. Chaque élément de la série 300 paraît avoir été ciselé, qu’il s’agisse des supports de missiles suspendus ou des points d’attache métalliques des canons parfaitement intégrés… et c’est le cas, bien entendu : il a fallu des milliers d’heures pour concevoir le moindre élément du vaisseau spatial (l’entreprise a la réputation de verser des primes qui se chiffrent en millions aux employés qui trouvent le moyen de retirer ne serait-ce qu’un seul boulon de ses concepts).

Le seul aspect intangible, c’est le client : ORIGIN met un point d’honneur à s’assurer que ses vaisseaux ne sont en aucune façon associés à des actes de piraterie. L’entreprise dépense des milliards dans la lutte contre la piraterie et a déjà refusé des ventes à des pirates notoires venus en personne acheter leur vaisseau sur Terra. Ceux qui ont un passé chargé ne doivent cependant pas s’inquiéter, car le marché de l’occasion regorge de vaisseaux de la série 300. Néanmoins, les efforts ont payé : le 300 peut à la rigueur être considéré comme un vaisseau pour chasseurs de primes respectueux de la loi, mais sa réputation le dissocie très clairement des contrebandiers ou agresseurs.

M50
L’ORIGIN M50, souvent décrit comme une centrale énergétique attachée à un cockpit, va bientôt venir concurrencer le 350r dans la prestigieuse catégorie « course ». Les M50, qui vont sortir des chaînes d’assemblage pour la première fois cette année, représentent un nouveau bond en avant pour la technologie des moteurs et s’annoncent comme de sérieux rivaux pour le 350r. En dépit des problèmes initiaux bien médiatisés (peut-être même un peu trop) qui ont affecté le prototype puis les vaisseaux de test de la série Y, le modèle M50 représente à l’heure actuelle un vaisseau spatial fiable qui promet des vitesses inégalées. Il reste à voir si le vaisseau trouvera preneur parmi la clientèle d’hommes d’affaires d’ORIGIN. L’entreprise ne ménage pas ses efforts pour présenter le M50 comme un ‘deuxième’ vaisseau pour les possesseurs du 300 ; ce serait en quelque sorte le coupé sport pour traverser la galaxie à toute vitesse lors des week-ends.








