Cityconomy – Aperçu

À peine le test de la version Gold de Construction Simulator terminé, voilà qu'Astragon m'envoie une nouvelle clé pour tester leur dernier jeu sorti, Cityconomy :

Et si je parle en introduction de cet autre jeu, c'est que comme vous allez le voir, les ressemblances sont nombreuses. Notre aventure débute ainsi pareillement par la création d'une nouvelle société et le choix d'un avatar. Trois niveaux de difficulté sont proposés : facile (plus d'argent de départ et tout coûte moins cher), intermédiaire et difficile (moins d'argent de départ et tout coûte plus cher). J'opte pour un mode facile afin de voir plus rapidement ce que le jeu propose.

Je débute ma belle carrière en tant que gérant d'une société de service aux collectivités et, comme je n'ai pas trop eu le choix d'autre chose au lancement, je débute au ramassage des déchets. Un employé municipal veut me parler et me confie ma première mission.

Je dois ramasser mes premières bennes à ordure. Pour cela, j'ai en ma possession un magnifique camion orange. Je monte dans le camion, dessert le frein à main et en avant. J'ai même des clignotants, une sirène et un klaxon. La maniabilité de l'engin n'est pas évidente au début. Il tourne lentement, a tendance à devenir incontrôlable dès qu'il prend un peu de vitesse et il n'est pas toujours évident de manœuvrer avec les voitures idiotes qui rodent dans la ville.

Les bennes à ordure se trouvent sur les trottoirs et notre bonhomme doit à chaque fois se garer, descendre, aller chercher la benne, décharger la benne dans le camion (après avoir éventuellement sorti les bras), puis remettre la benne pour finalement remonter dans le camion. Fort heureusement, même si ce n'est pas très conventionnel, les bennes ont un grand rayon d'action et il est possible de garer son camion un peu n'importe où.

Il n'y a pas de PV pour stationnement mais l'agent ne m'a pas raté lorsque je suis rentrée dans une voiture. Pas vraiment de dégâts faits au camion, je vous rassure. Le camion est défini par trois jauges qu'il faut surveiller : la durabilité, l'essence et le remplissage de la benne. Dans le premier cas, direction le garage. Dans le second, la station essence !

Et dans le troisième, l'usine d'incinération.

Bien entendu, tout coûte de l'argent, qui ne peut être gagné qu'en accomplissant des missions ou en empruntant à la banque. Les missions sont à récupérer dans le monde via des PNJ identifiés avec des marqueurs jaunes ou directement depuis l'interface de gestion de la société.

Ces missions donnent également de l'expérience, la reconnaissance des gens de la ville, qui permet de débloquer de nouvelles compétences dans l'arbre.

Grâce à l'argent, il est possible d'acheter des bâtiments, des camions, ou d'avoir des employés, pour pouvoir faire plus de missions et gagner plus d'argent pour encore plus de missions !

En avançant dans le jeu, j'ai rapidement pu utiliser le camion récolteur de plastiques. Le principe est exactement le même que pour le camion benne sauf que tout est vert !

Ayant débloqué la carrière d'Agent d'entretiens des espaces verts, j'ai par la suite eu accès à la débroussailleuse ! Et là, les commandes sont bien sûr simplissime au possible (bon, je vous rassure, il est possible de les modifier même s'il faut pour ça sortir de la partie et la relancer)...

Amusant, Cityconomy se révèle malgré tout assez monotone : chercher des bennes, vider le camion, chercher des bennes, mettre de l'essence... L'IA des voitures est nulle, elles débarquent de nul part, sont incapables de réagir à une situation incongrue, elles démarrent toutes en même temps aux feux et tournent à angle droit. Et celle des piétons n'est pas mieux, un idiot s'étant littéralement encastré dans mon véhicule alors qu'il avait de la place pour passer sans souci devant moi (et en plus j'ai pris un PV pour avoir renversé un piéton !). La voiture grise est par exemple restée plantée là pendant tout ma présence sur ce trottoir car je dépassais de quelques centimètres. Pourtant la rue est vide, elle aurait pu se déporter sur l'autre voie à tout moment...

Et là, je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé... les voitures se sont entassées dans la rue, m'amenant à devoir couper par les trottoirs pour sortir de cet embouteillage monstre.

Il y a de bons points par rapport à Construction Simulator, notamment le panneau de résumé des commandes sur la droite. Cela permet aux têtes de linottes comme moi de se rappeler ses raccourcis. Il y a des effets de météo et le communiqué de presse indique une compatibilité avec la manette Xbox 360 et le volant Logitech G27 (non testé) ce qui peut certainement ajouter à l'immersion dans ce jeu de simulation... qui souffre malheureusement beaucoup d'un manque de réalisme sur certains points alors que ce même réalisme est comme forcé sur d'autres.

Le jeu est disponible sur Steam actuellement à -10% !