Blackguards : premier aperçu

Daedalic nous plonge encore une fois dans le monde de l'Oeil noir. Cependant, pour une fois, ce n'est pas un point-and-click mais un jeu de rôle tactique au tour par tour. A travers leurs différents jeux, le studio de développement Allemand a déjà prouvé qu'il savait raconter des histoires et qu'il le faisait bien. Cela n'augure que du bon ! A noter que j'ai testé le jeu dans une version d'aperçu qui ne présente donc pas forcément toutes les fonctionnalités du titre final.

Comme tout bon jeu de rôle, on commence par la création de personnages qui, avouons le, n'est pas très marquante. On a le choix du sexe, de trois classes (Guerrier, Mage et Chasseur) et de cinq visages différents. Espérons que quelques options soient ajoutées prochainement.

Cette fois, on plonge dans un univers très sombre. Accusé du meurtre de la princesse, on a tout juste le temps de finir notre premier combat qu'on termine déjà en prison. Le ton est donné dans la cinématique d'introduction où l'on nous conseille de ne faire confiance à personne.... même pas à nous même.

Vraiment sombre ...

Le jeu nous offre un point de vue très intéressant et souvent peu exploité dans le jeu vidéo : on joue un groupe de personnes en cavale, peu recommandables, qui se retrouvent avec le destin du monde entre leurs mains. Et ce n'est pas par bonté d'âme mais juste car la situation l'exige.

Etant donné que c'est un aperçu, et non un véritable test, je vais vous parler plus en détails des mécaniques du jeu. Au début, ça a l'air très simpliste. On clique à côté de notre ennemi pour s'y déplacer puis on clique dessus pour l'attaquer. On tape puis, à la fin du combat, on trouve souvent quelques objets à ramasser.

Voilà la base d'un écran de combat.

Et là, ça devient intéressant ! On découvre l'inventaire des personnages, les feuilles avec les caractéristiques, les arbres de talent et les capacités spéciales. On a la possibilité de jouer cinq personnages ce qui, à mon sens, comble le manque de choix dans la création de personnage. Surtout quand on comprend la complexité pour faire évoluer son personnage et l'optimiser comme il faut.

Pendant les combats, on ne se limite pas seulement à se déplacer et à attaquer. En effet, si vous êtes accoutumés aux T-RPG, vous savez que le décor et le placement jouent souvent un rôle capital. Ainsi, dans le prologue, un bon moyen de sortir de la prison est d’interagir avec le décor pour libérer les prisonniers. Pourquoi combattre quand d'autres peuvent le faire pour nous ? Et oui, il faut être sans pitié pour progresser dans ce monde !

Les interactions sont quand même nombreuses

Les interactions sont nombreuses.

Ainsi, l'aspect tactique du jeu prend tout son sens quand on commence à avoir ses premières compétences. Par exemple, le guerrier a une capacité qui consiste à frapper violemment son adversaire pour le faire reculer d'une case. Il suffit d'être à flanc de colline ou sur un pont pour réduire de trois tours un combat.

Le jeu est vaste. Très vaste. Même si, comme dans la plupart des T-RPG, on ne se balade pas librement et que l'on choisit juste où aller sur la carte. On clique, on se déplace, on arrive en combat. Une mécanique classique qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux jeux du genre.

Déplacement en donjon.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien le T-RPG, ça peut faire bizarre dit comme ça, mais rassurez-vous, ce n'est pas si contraignant que ça et ça ne gêne en aucun cas l'immersion.

Déplacement carte du monde !

Ça faisait très longtemps que je n'avais pas joué à un T-RPG et ça fait plaisir d'en voir un qui se révèle particulièrement agréable et qui donne vraiment envie de découvrir la trame narrative. Si vous ne connaissez pas le genre, je vous le conseille vivement. Si vous êtes un convaincu du genre, je vous le conseille d'autant plus. Plus besoin de se rabattre sur les consoles désormais pour profiter d'un bon jeu de rôle tactique.

Prévu pour janvier 2014, le jeu est en accès anticipé sur Steam depuis le 7 novembre à partir de 24€99. Du coup si vous voulez vous investir et donner vos retours directement aux développeurs, c'est une occasion rêvée.