Publicité

ENDLESS Legend 2 – Débutons notre légende

Version testée : PC (Steam)
Plates-formes disponibles : PC
Genre : 4X
Prix conseillé : 49,99 euros
Date de sortie : 22 septembre 2025 (accès anticipé)
Studio / Editeur : AMPLITUDE Studios / Hooded Horse
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

J'avais déjà eu l'occasion de tester une démo d'ENDLESS Legend 2 (ici), tout comme Azashar (), mais j'avais malheureusement dû laisser Sodzounet profiter de l'opportunité gamescom pour cause d'incompatibilité de planning (accessoirement Sodz avait aussi très envie d'en apprendre davantage). Il a réalisé une superbe interview qui se trouve à cette adresse.

Quelle introduction avec beaucoup de liens ! J'espère qu'il vous reste quelques minutes, car j'ai encore de nombreux points à aborder !

Dans ENDLESS Legend 2, nous prenons les commandes d'un peuple, à choisir parmi cinq races différentes : les Aspects, les Héritiers de Sheredyn, les Derniers Seigneurs, les Tahuks et les Nécrophages. D'autres viendront, et les audacieux pourront à terme s'essayer à la création d'une faction personnalisée (fonctionnalité actuellement non disponible), ce qui d'ailleurs pose pas mal de questions sur l'équilibrage.

Un grand soin a été apporté aux différences entre ces clans. Je n'ai pour le moment joué qu'avec les Derniers Seigneurs, j'aime l'aspect économique des civilisations. Ils sont très différents des Héritiers, le peuple que j'avais testé sur la démo.

Avant de parler du gameplay, un point rapide sur la quantité de paramètres disponibles : nombre de participants, race, taille du monde, archétype de la carte et difficulté. Ceux qui préfèrent l'exploration pourront activer le mode pacifique. Ceux qui à l'inverse cherchent le challenge pourront tenter la main de fer (quand elle sera dispo), vous ne disposerez alors que d'une sauvegarde pour terminer la partie ! Dur !

Il existe 9 façons de gagner, chacune peut être activée ou désactivée. Les deux premières sont classiques : score (en obtenant le meilleur score au-delà des 300 tours en vitesse de jeu normale) et conquête (en étant le dernier empire encore existant). Les autres sont narratives, et s'activeront en temps voulu : population (en accueillant dans notre empire suffisamment de types de populations), industrielle (en construisant des merveilles), scientifique (en recherchant un certain nombre de technologies), économique (en accumulant énormément de ressources), diplomatique (en pacifiant suffisamment de villages), suprématie (en contrôlant de nombreux territoires), exploration (en sécurisant un certain nombre de forteresses).

Voilà, j'ai déjà perdu 20 minutes à fouiller dans les options, et je n'ai pas encore joué. Enfin, si, je mens, j'ai terminé le tutoriel, une dizaine de tours ultra scriptés pour montrer les bases du gameplay. Heureusement, ma partie personnalisée me redonne les conseils nécessaire à la bonne compréhension du jeu. Plusieurs jours s'étaient passés, et je n'avais que de vagues souvenirs de l'introduction.

La première étape consiste à trouver un terrain riche en ressources pour y fonder sa capitale. En parallèle, je débute l'exploration du monde, pour prendre mes repères (tout en évitant avec soin les ennemis), et pourquoi pas découvrir mes premiers trésors (appelés ici des curiosités) et croiser des autochtones.

J'admire les graphismes, et l'ambiance, sonore et visuelle. ENDLESS Legend 2 est beau, j'aime beaucoup le style, et les illustrations des différents PNJs. Le jeu est visuellement magnifique. J'insiste !

Je lance mes premières recherches, via un arbre assez classique organisé par époques. J'en suis à celle de la survie, je pense que le titre seul suffit. Je me spécialise dans des améliorations liées au commerce et à la brume, cohérentes avec les bonus de mon peuple. Mes premiers bâtiments sont des maisons, pour augmenter le nombre d'habitants de ma ville, et des maisons de marchand. Car les Seigneurs n'ont pas besoin de nourriture, leur population s'achète grâce à la brume, la même monnaie nécessaire à l'entretien des armées, au soin des soldats blessés ou à la spécialisation de plusieurs unités. En résumé : il faut en accumuler beaucoup !

Plusieurs tours passent, je continue l'exploration, j'emmène des parchemins à un point d'intérêt pour mes futurs meilleurs amis. Après l'avoir aidée, la faction des Filles de Bor se joint à moi, ma première faction mineure ! J'intègre l'un de leurs villages dans mes terres et, dans ma grande mansuétude, j'installe un domaine seigneurial. Ce qui me permettra d'effectuer des rafles, un autre moyen de recruter de force des habitants pour mes villes, qui a le désavantage d'être la source d'insurrections potentielles.

Mon Influence augmente, je l'investis dans le déblocage de fondations, qui me débloquent davantage de tuiles de terrain pour ma ville, où je pourrai, par la suite, installer des quartiers.

Malheureusement, vers le tour 10, c'est aussi mon premier combat face à des Charognards, une faction ennemie contrôlée par l'IA qui continuera à me mettre des bâtons dans les roues tout le long de ma partie. Je remporte la victoire sans trop de mal, laissant le jeu déterminer l'issue de l'affrontement de manière automatique. Je pourrais aussi opter pour un affrontement manuel, dans des combats qui se déroulent au tour par tour, sur un grand échiquier, avec des compétences actives et passives, où le placement est primordial, pour optimiser au mieux les capacités de chaque unité (qui peuvent être défensives à l'armure résistante, ou au contraire de fragiles mages préférant frapper de loin).

Je découvre alors que, au-delà des bâtiments, mes héros aussi peuvent être améliorés à travers les niveaux, de l'équipement (arme, armure et relique) et un arbre de compétence digne d'un RPG. Les unités simples évoluent de leur côté à travers des spécialisations.

Je focalise mes bâtiments sur la génération de points de science, de brume et d'industrie, avec des laboratoires et des usines. Chaque ville a sa file de tâches à toujours garder actives, des améliorations, des quartiers, des unités militaires. Comme souvent dans ce genre de jeux, plus j'installe de bâtiments, plus ma ville génère de points d'industrie, et plus les installations suivantes sont rapides. De même pour les recherches, qui s'accélèrent à mesure que j'accumule des laboratoires.

J'avoue que j'ai un peu de mal à suivre ce qui est construit. L'interface n'est pas des plus claires, les bâtiments se ressemblent beaucoup, il faut zoomer au maximum, et ainsi perdre la vue d'ensemble, pour s'y retrouver. Ou alors passer par un tableau récapitulatif aux dépens de l'immersion.

Mes armées continuent à récupérer des curiosités, mais aussi à installer des camps aux meilleurs endroits, qui pourront être transformés en ville. J'entame mon exploration des citadelles, des donjons spéciaux où il faut combattre pour soit piller, soit revendiquer l'emplacement (correspondant à un camp).

De nouveaux héros se joignent à ma quête, ils gagnent en niveaux, développent des relations avec d'autres PNJs, se font des amis et trouvent même leur partenaire une fois le niveau 5 atteint, et un foyer installé.

Des sièges s'ouvrent au gouvernement, j'y nomme des conseillers, apportant des bonus. En parallèle, les peuples rencontrés peuvent être pacifiés en accomplissant des quêtes pour eux, et rejoindre mon empire sous la forme de protectorats, un autre moyen d'accumuler divers bonus.

Sans surprise, la diplomatie est importante pour les relations avec les autres factions, ici contrôlées par l'ordinateur : non-agression, ouverture des frontières, échanges commerciaux... ou au contraire méfiance et guerre ! J'accepte les pactes qui me sont proposés, je n'ai pas envie de me faire d'ennemis, je suis en paix avec tout le monde !

La grande spécificité de Endeless Legend 2 vient de sa carte qui change, avec les mers qui refluent à certaines étapes, offrant de nouveaux territoires à explorer, et surtout des passages entre les continents, et la possibilité d'atteindre des factions jusqu'à présent protégées par les flots. Une très bonne idée, c'est la principale originalité du titre, même si la carte gigantesque me laissait déjà beaucoup de cases à découvrir, et que j'étais loin d'avoir fini de tout voir au moment où ces terres vierges se sont ouvertes.

Un autre point concerne son histoire, très importante, avec de nombreux dialogues. Avec les quêtes à accomplir pour les autochtones rencontrés, mais aussi en lien avec la quête principale, liée à mon peuple, et les diverses rencontres effectuées sur le chemin. J'aime bien, mais je me demande si ce sera aussi agréable lors d'un second run, il faut voir si ça n'en devient pas trop répétitif.

Il me reste encore beaucoup à accomplir, je n'ai qu'à peine terminé ma première partie, cumulant déjà une bonne dizaine d'heures. Je peux donc encore au moins multiplier par 4 ce chiffre, pour accomplir la même avec chaque peuple. Sans oublier les choix effectués à chaque partie, qui influent sur les événements, je pourrais donc expérimenter une approche plus diplomatique, économique ou martiale...

Autant dire que je n'ai pas terminé !

Points forts Points faibles
Une grosse rejouabilité propre aux 4X Une interface parfois peu claire
Une exploration renouvelée par le retrait de la mer Un manque d'originalité au-delà
Ambiance, sonore et visuelle

ENDLESS Legend 2 est un 4X agréable, qui ne brille malheureusement pas par son originalité, au-delà du mécanisme de retrait des flots, qui renouvelle la partie Exploration des trois autres X.

Mon expérience a été plaisante, mais elle n'a pas été marquante. Les fans du genre s'y plairont. Mais certains risquent d'être lassés un peu vite. Sans oublier le prix, que je trouve perso trop élevé pour un accès anticipé (49,99€).



Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<