GUG – L’anomalie qui n’a pas réussi son coup

Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC (steam)
Genre : bac à sable / tour par tour
Prix conseillé : 5,89€
Date de sortie : 24 aout 2025
Studio / Editeur : Martian Lawyers Club
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

GUG est un jeu sorti fin aout 2024 ayant comme concept d'effectuer des combats au tour par tour avec des créatures générées grâce à des prompts que le joueur donne à une IA : un concept intéressant mais qui est toutefois très difficile à mettre en place pour donner au joueur une bonne expérience de jeu.

L'ergonomie, première victime du jeu

Dès le lancement du jeu, la première chose qui frappe est l'interface utilisateur, qui n'est vraiment pas belle à voir et surtout, pas du tout intuitive. On ne sait pas où cliquer, on ne comprend pas la logique des menus, et il faut admettre que pour un premier contact, ce n'est pas un bon début. Malheureusement, ce sentiment persiste même après avoir commencé une nouvelle partie, où il reste compliqué de s'y retrouver, et l'on finit par s'amuser à cliquer un peu partout pour voir ce qui fonctionne, sans jamais vraiment comprendre la logique derrière nos actions. D'après les joueurs sur Steam, l'interface était plus claire lors de la démo disponible avant la sortie du jeu, il est dommage de la part du studio d'avoir fait ce choix qui finalement rend l'expérience moins facile.

Une idée bridée par la technique

La création de mon premier GUG était évidemment intrigante, car l'idée de pouvoir générer son propre monstre qui pourra être utilisé en combat et même servir d'ennemi dans les parties d'autres joueurs est excellente. Sur le papier, le concept semble quasiment illimité et particulièrement intéressant, du jamais vu. La vérité est malheureusement un peu différente, car après quelques tests, on se rend compte que l'on semble assez vite limité à certains archétypes de GUGS selon le concept de base de notre prompt. Il n'est pas vraiment possible de faire tout ce que l'on veut, et cette sensation d'avoir bien moins de liberté que promis s'avère finalement être un mauvais point. Il est compréhensible que d'un point de vue technique la tâche semble être complexe, surtout avec cette première approche faisant usage de l'IA de manière importante, mais si la création étant le cœur même du concept n'est pas très poussée, que reste-il finalement ?

Le chaos, mais pas dans le bon sens

Une fois en jeu, un combat semble se dérouler de la manière suivante, il faut d'abord poser son GUG en retrait pour le préparer, puis le faire entrer dans l'arène pour qu'il affronte d'autres créatures et finisse par mettre la barre de vie du "maître" adverse à zéro, du moins, c'est ce que j'ai cru comprendre tellement il est compliqué de savoir ce que l'on fait réellement. Notre rôle en tant que joueur est alors de donner des ordres à nos GUGS pour leur dire où et comment attaquer, le tout dans un système de tour par tour très basique. Cette structure de combat s'inscrit quant à elle dans une boucle roguelike assez classique, où l'on traverse une carte en enchaînant les combats et en visitant des boutiques pour acheter d'autres GUGS, sans rien proposer de particulièrement original ou marquant dans ce domaine.

Points forts	Points faibles
Un concept jamais vu...	...Mais si mal exécuté
	Des temps de chargement parfois longs
	Très dur de comprendre tout du long

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Pour conclure, GUG est malheureusement une déception de bout en bout. On a beau essayer de s'y accrocher, attiré par son concept de base qui semblait si prometteur, la réalité est que l'exécution ne suit absolument pas, que ce soit à cause de son interface incompréhensible, de sa boucle de jeu confuse ou de sa direction artistique peu inspirée. Il est très difficile d'y trouver des qualités et l'ensemble donne presque l'impression d'assister à une expérimentation technique plus qu'à un jeu terminé, si bien qu'il n'y a pas grand-chose à retenir de l'expérience. C'est pourquoi, même si vous êtes simplement curieux de voir ce que l'IA peut générer, je ne peux conseiller GUG à qui que ce soit, du moins en l'état actuel.