Logitech G – Découverte des nouveautés dont le volant RS50 et les pédales RS (17/9 à 20h01)
Logitech G m'a invité la semaine dernière à une présentation de leurs nouveautés. Enfin, « une », plutôt « des » car j'ai débuté par un briefing global (où pas moins de cinquante produits étaient présentés), avant de passer à un second dédié aux produits de simulation de course.
Et c'est ce qui m'intéresse le plus !
Quand on me dit « volant de course », ça me parle, j'en possède plusieurs à la maison, avec un baquet pour mieux m'immerger dans la course. D'ailleurs, je dois en tester un de PXN récupéré suite à la gamescom.
Ensuite, pour moi, soyons clairs, ça reste un périphérique que je branche sur mon PC. Mais ici, avec le RS50 Direct Drive et les pédales RS, Logitech a voulu aller beaucoup plus loin. La différence, on la sent d’abord dans la philosophie du produit : il ne s’agit plus seulement de « jouer », mais de se rapprocher de ce que ressent un pilote sur une piste réelle.
Le RS50, c’est une base moteur dite Direct Drive. Le Direct Drive supprime les intermédiaires : le moteur envoie directement le retour de force dans le volant. Résultat, chaque vibration, chaque perte d’adhérence, chaque transfert de poids de la voiture est retranscrit. Logitech parle d’un couple jusqu’à 8 Nm, et honnêtement, je ne me rends pas compte de ce que ça représente.
À cela s’ajoute la technologie TRUEFORCE, que Logitech utilise déjà sur certains de ses volants. L’idée est simple : au lieu de donner un retour « générique », le système se branche sur les données physiques du jeu, pour reproduire les micro-détails du moteur ou de la route. Ces infos sont mises à jour de manière ultra fréquente : jusqu’à 4000 fois par seconde !
Évidemment, un volant seul ne suffit pas pour tous les jeux, il faut des pédales ! Les pédales RS sont basées sur un système de capteur de force : au lieu de mesurer la distance parcourue par la pédale, elles mesurent la pression exercée. Ça veut dire que le freinage devient plus naturel, plus proche de ce que je fais dans une vraie voiture. On parle d’un capteur capable d’encaisser jusqu’à 75 kg de pression, ce qui laisse imaginer des freinages très progressifs ou au contraire très appuyés.
Je me projette déjà : doser mon frein en fin de ligne droite, gérer la reprise d’adhérence sur une piste mouillée, sentir la différence entre un freinage sur circuit et une spéciale de rallye. Peut-être que ce sera frustrant au début, parce que je vais planter pas mal de virages. J'adore le sim racing, mais force est de constater que je ne suis pas la future championne de Formule 1.
Un autre point que j’ai retenu, c’est la modularité : ajouter un embrayage, changer de volant, régler la longueur des pédales, etc. Pas besoin de tout acheter d’un coup, je peux construire mon setup petit à petit. J’aime bien l’idée de savoir que le matériel ne soit pas figé.
En arrière-plan, Logitech insiste aussi sur la durabilité et la fabrication plus responsable : plastiques recyclés, aluminium à faible empreinte carbone.
Le prix n’est pas anodin (autour de 300 € pour la base seule, 650 € pour le pack complet, 150 € pour les pédales). Mais il se situe au niveau des systèmes haut de gamme des concurrents, avec l'avantage de pouvoir être modulaire.
La fin de la présentation était dédié à la découverte de produits brandés McLaren Racing, et la participation de Norris et Piastri au trailer. Trois produits sont présentés :
- un volant inspiré d'après celui de la voiture de F1 MCL38 (voiture de 2024)
- un siège léger et facile à ranger, ajustable autant au niveau des pédales que de l'angle et de la position de l'assise
- un casque sans fil, une version recolorisée du A50 X, compatible avec toutes les plateformes
La couleur papaye de McLaren sied tellement bien à ces produits. Je suis directement tombée sous le charme. Comment ça je ne suis pas objective ? J'avoue, regardant chaque week-end de Grand Prix, l'idée de pouvoir me rapprocher des sensations de ces grands pilotes titille ma curiosité !
Je suis ressortie de ces présentations avec une idée fixe : je veux tester ! Mettre les mains sur ces volants, chausser ce casque sur mes oreilles, m'asseoir dans ce siège de pilote, et sentir par moi-même ce que ça change.
Pour l’instant, je n’ai que des chiffres, beaucoup de chiffres, et des explications abstraites. Oui, les produits ont l'air impressionnant... sur le papier !
Mais rien ne vaut l’expérience directe. Peut-être que ça me donnera envie de pousser mes limites, et d'enfin réussir à mémoriser ces foutus circuits !