Gamescom 2025 – Transport Fever 3
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC
Genre : Simulation
Prix conseillé : NC
Date de sortie : 2026
Studio / Editeur : Urban Games
Les jeux de gestion et moi, c’est parfois comme l’eau et l’huile… Mais quand c’est bien fait et attractif, difficile de résister : on se dit « allez, on essaie », et parfois on l’adopte sans plus de chichi. Aujourd’hui, je vais vous parler de Transport Fever 3, un jeu que j’ai pu découvrir pendant une présentation d’1h30. Je pense qu’il y avait encore beaucoup à dire, mais je vais faire de mon mieux pour vous éclairer !
On commence par la base : ce n’est pas un city-builder, mais un jeu de transport. L’objectif est d’organiser différents moyens de transport (bateaux, hélicoptères, trains, camions, etc.) pour fournir aux entreprises et aux villes ce dont elles ont besoin pour prospérer. Rien n’est simple : une usine qui fabrique des machines a besoin d’acier, lequel nécessite fer et charbon. Il faut donc ramener les matières premières à l’usine… et ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres, certaines industries ayant des besoins bien plus complexes.
Chaque transport nécessite aussi ses points de chargement et de déchargement, sans oublier les zones de stockage. À cela s’ajoute une contrainte supplémentaire : l’impact environnemental. Les villes n’apprécieront pas qu’on devienne un pollueur notoire, et cela aura forcément des conséquences.
Le but n’est pas seulement de bâtir un empire rentable, mais de contribuer au développement urbain. De nombreux paramètres sont pris en compte et peuvent être visualisés grâce à différents spectres de vision qui montrent concrètement notre impact. Il faut ainsi développer un réseau efficace, qui sert les zones de culture et les villes sans les étouffer. Un travail d’équilibriste, d’autant plus intéressant qu’on ne gère pas directement les villes : on les accompagne dans leur croissance.
On peut aussi surcadencer une zone pour la rendre plus productive. Exemple : une plateforme pétrolière. On peut gérer le transport maritime via un port, ou bien organiser le transport de main-d’œuvre en combinant bus et hélicoptères. Mais il faudra aussi veiller à ne pas fatiguer les travailleurs et prévoir des zones de réparation pour les véhicules. Pour une ferme, en revanche, il faudra penser à l’engrais chimique.
Le jeu propose également un éditeur de cartes complet : difficulté économique, taille de la carte, concentration d’usines, et bien plus encore. De quoi satisfaire tous les profils. Côté technique, un soin particulier a été apporté aux graphismes, avec des reflets de liquides très réussis (notamment sur les cuves de pétrole), une végétation détaillée et des villes bien modélisées. On peut même prendre place dans les transports pour simplement contempler le paysage et profiter d’un moment de calme.
Globalement, le jeu est vaste et ultra complet, au point que je pourrais faire un deuxième aperçu rien qu’avec ce que je n’ai pas encore abordé. Pour moi, c’est un énorme OUI. Certes, ce n’est pas un jeu pour tout le monde, mais il sera un investissement plus que rentable pour les passionnés du genre. Ils suivront avec plaisir l’évolution des technologies et des véhicules, de 1920 jusqu’à nos jours.
Points forts
Points faibles
L’un de mes énormes coups de cœur de cette gamescom 2025. On tient là un titre soutenu par une communauté solide, des développeurs passionnés qui veulent offrir le meilleur à leurs fidèles joueurs. On sent l’amour pour le jeu… Et quel jeu ! Complet, riche en détails, apaisant et superbement conçu. J’adore.
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