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The Planet Crafter – La folie de la terraformation

Version testée : PC (Steam)
Plates-formes disponibles : PC
Genre : exploration et crafting
Prix conseillé : 23,99€
Date de sortie : 10/04/2024
Studio / Editeur : Miju Games
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Je n'avais pas joué à The Planet Crafter à l'occasion de son lancement, en avril 2024, pour une raison que j'ignore. Certains en parlaient parfois sur notre Discord, pourtant, il était donc dans ma liste, mais cette liste est très vaste et beaucoup n'en sortent jamais.

Vendredi soir, deux jours avant de partir à la gamescom, j'essayais de décrocher de Dune: Awakening, et The Planet Crafter était en promotion sur Steam. Là, je réalise que je le possède, je le lance dans l'objectif d'y passer quelques heures, pour me détendre avant de partir pour Cologne...

Résultat ? Je passe mon week-end dessus, et je m'y remets sitôt rentrée du salon ! Il me tardait de vous le présenter, en sachant que je cumule une trentaine d'heures dessus à l'heure où j'écris ces lignes, il me reste donc bien des choses à découvrir, dont le DLC.

Dans The Planet Crafter, nous incarnons un condamné envoyé sur une planète dans l'objectif de la terraformer en guise de peine. Pour débuter, nous n'avons pas grand chose, si ce n'est notre module d'atterrissage, avec une source d'oxygène, une machine pour créer les tout premiers objets, et quelques rations de survie.

Au début, la survie est très difficile, garder ses trois jauges remplies est difficile. L'oxygène baisse à grande vitesse, et la réserve est ridiculement petite. À peine est-il possible de ramasser quelques minerais qu'il faut déjà opérer un demi-tour stratégique. Le terrain semble répétitif, les épaves au loin inatteignables, je ne suis jamais autant morte qu'au début.

Par contre, l'eau se crée plutôt facilement avec la glace, qui se trouve partout au sol. Quant à la nourriture, je n'ai pas vraiment eu à stresser, les rations sont nombreuses dans les coffres qui ont été abandonnés un peu partout.

Surtout, j'ai trouvé quelques graines, que je peux planter, dans le premier habitat que je construis. Bien inspirée, je m'installe sur un piton en hauteur, pas très loin de ma navette, mais suffisamment pour que ça ne pose pas de souci par la suite quand mon lieu d'atterrissage va devenir un lac !

Puis j'en pose un second vers l'épave en hauteur, et un troisième vers le minerai gris, et un quatrième du côté des montagnes...

Chaque habitat, un carré d'une dizaine de mètres carrés, ne coûte pas très cher, il y a des minerais partout au sol. Ce réseau m'ouvre peu à peu le monde extérieur, effectuant des sauts de puce, et notamment les lucratives épaves. À l'intérieur, des coffres, des puces pour débloquer des technologies, et des endroits où je ne peux pas accéder, il me faudra un cellule nucléaire pour remettre les moteurs du vaisseau en marche et déverrouiller certaines portes. J'ai par contre déjà pu revenir récupérer les débris qui donnent des circuits imprimés, qui demandent l'outil de déconstruction T2.

La progression est basée sur ces tiers, que ça soit pour l'équipement de notre personnage, par la suite de notre véhicule, mais aussi des machines, qu'elles soient dédiées à créer de l'équipement ou à travailler à la terraformation. Plus les technologies s'améliorent, plus elles sont efficaces, de manière exponentielle.

Surtout, ce qui est bluffant, c'est le changement géographique. Nos machines agissent sur l'oxygène, la pression et la chaleur de la planète. Cette boule aride se réchauffe, des nuages se forment, puis la pluie commence à tomber, ce qui engendre la création de lacs. La végétation se limite au début autour des semeurs d'herbe, puis de fleurs, et enfin d'arbres. Mais peu à peu, les spores se répandent, et la planète reverdit. La vie se développe, des larves apparaissent, papillons, ver à soie et abeilles sont les premières formes de vie.

De nouveaux plans se débloquent grâce aux puces, trouvables dans les épaves, mais surtout en fonction des différents scores (terraformation, chaleur, oxygène et pression). Mon habitat est sur plusieurs étages, j'ai des dizaines de conteneurs, un manipulateur d'ADN, et divers biodômes pour y faire pousser des plantes ou des arbres, et accueillir des papillons. Dehors, dans un jardin extérieur, s'épanouissent mes aubergines, composant de base de l'engrais. Désormais, je traque l'évolution de la biomasse, la quantité de végétations, d'insectes et d'animaux, qui débloquent à leur tour l'accès à d'autres machines.

Pour accélérer le rythme, des fusées me permettent de mettre des satellites en orbite, qui augmentent les paramètres de terraformation de plusieurs milliers de pourcents. Le GPS m'offre enfin une vue du monde, j'ai accès à la carte depuis ma base, puis directement sur moi ! Je ne m'en sers au final que peu car j'ai pris l'habitude de reconnaître le terrain, même si les changements sont parfois difficiles à intégrer. Il y a un côté magique à redécouvrir des falaises devenues des cascades.

Un autre changement majeur concerne la taille de mon inventaire et le jet pack, je peux traverser la moitié de la carte désormais sans devoir m'arrêter, ou devoir rentrer car je n'ai plus de place. Les épaves à côté de ma maison sont désormais si proches, j'y vais en quelques secondes ! Mon autonomie ne fait qu'augmenter grâce à l'oxygène installé sur le buggy. Inutile de créer des installations, désormais, surtout que le véhicule a un gros coffre pour rapporter des ressources.

Après je ne l'utilise pas si souvent, sa conduite est chaotique. À cause du manque de gravité, il rebondit beaucoup, et se bloque vite dans les cailloux, obligeant à revenir à la base pour le téléporter, et le récupérer. Heureusement qu'il y a cette fonctionnalité de TP, je l'avais garé au fond d'une grotte, coincé dans un cours d'eau, impossible de l'en sortir !

Une autre étape récente me permet désormais de filtrer une partie de l'oxygène de l'air, et de boire directement dans les lacs grâce à des filtres. Autant dire que je rentre de moins en moins chez moi, même si j'ai gardé mon très pratique réseau d'habitats, pour faire des pauses.

Une nouvelle dimension s'est ouverte à moi, avec le commerce international. Une fusée me sert à envoyer des objets précis, et à rapporter du matos acheté grâce à l'argent récolté. Dans les arbres de technologie, j'ai vu qu'il serait ainsi possible d'explorer de nouvelles planètes... j'ai hâte ! Car il me manque certaines ressources très rares, différents styles de quartz qui, je suis sûre, le sont beaucoup moins ailleurs.

Une histoire en filigrane est présente, j'adore ! Je ne vous en dirai pas plus, juste que notre personnage n'est pas le premier à se perdre sur cette planète inhospitalière... Il existe aussi des coffres jaunes avec des maquettes de vaisseau à collection cachés un peu partout, je n'en ai trouvé qu'une poignée, j'ai lu qu'il y en avait vingt-sept !

La planète est bien plus grande qu'elle ne le paraît au départ, des zones deviennent accessibles grâce à la végétation, des cavernes se dévoilent quand les glaces fondent, et d'autres accès s'ouvrent grâce à des explosifs, débloqués assez tardivement (je viens juste de les avoir).

Autant dire que j'en ai pour au moins le double de jeu, voire beaucoup plus... Seul bémol : les graphismes. Je le disais en introduction, je venais de Dune: Awakening, et ça m'avait choqué au début. Mais il a son charme, et je suis totalement tombée sous ses sirènes.

Points forts Points faibles
Un univers à explorer Véhicule peu pratique à conduire
Un arbre de technologies gigantesque Graphismes perfectibles
Énormément à découvrir Une vue FPS seulement

Un véritable coup de coeur. Le jeu a ses défauts, j'en suis consciente, mais je prends un grand plaisir à revenir, jour après jour, pour voir ma planète évoluer.

Si vous aimez la construction et l'exploration, foncez, vous ne serez pas déçus ! Le jeu est dispo sur Steam pour 23,99€.



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