Discounty – scounty scounty scounty scounty scounty scounty
Version testée : PS5
Plates-formes disponibles : PC, Switch, PS4, Xbox Series X, Xbox One
Genre : Gestion-RPG
Prix conseillé : 19,99 €
Date de sortie : 21 août 2025
Studio / Editeur : Crinkile Cut Games/PQube
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Alors que l'été 2025 se finit bientôt et que la gamescom approche, les jeux commencent leur festival de sorties et il y en a pour tous les goûts. Aujourd'hui, nous allons satisfaire les envies des fans de Stardew Valley. Enfin, en quelque sorte, puisque l'agriculture n'est pas au programme ce coup-ci, au profit d'un aspect de gestion, dans un petit jeu de rôle indé du nom de Discounty disponible sur PC, PS4, PS5, Switch et Xbox. Découvrons le titre ensemble avec la version PS5.




Comme dans chaque jeu du genre, Discounty vous met dans la peau d'un individu tout nouvellement arrivé dans un coin tranquille, à la demande d'un proche. Ici, ce coin se nomme Blomkest, une ville remplie de drama et de soucis. Mais, contrairement aux habituels jeux du genre, exit la vie de paysan puisque vous êtes là pour la vie de commerçant, et remplacer votre tante blessée qui possédait la petite épicerie locale. Votre rôle sera alors de la faire tourner et prospérer le commerce de votre tante, et de manœuvrer ainsi l'histoire de cette ville très conservatrice.
Oubliez donc la plantation de graines, le travail dans la mine, la pêche et autres activités habituelles du genre. Ici, bien que le concept de base soit très proche, on est dans un jeu de gestion qui raconte une histoire. Il n'y a donc pas de barre d'endurance pour limiter vos actions, mais vous serez toujours soumis à la sacro-sainte horloge qui rythmera vos journées de la semaine : 6h lever, et coucher au plus tard à minuit. Sachant que vous devrez passer votre temps au magasin entre 9h et 17h et qu'il faudra également gérer stocks, agencement et autres partenariats commerciaux, vous n'aurez finalement que peu de temps pour vous balader et explorer en dehors du dimanche où le magasin est fermé. En même temps, et c'est un peu dommage, le jeu n'offre volontairement que peu de divertissements et contenu annexe, du coup, vous aurez le loisir de vous concentrer sur le magasin sur la douzaine d'heures que demande le jeu pour être bouclé, démêler les brouilles entre habitants et devenir riche !
Techniquement parlant, le jeu a un design sympa et mignon, mais le reste est un peu catastrophique à cause de nombreux bugs. Si certains sont juste superficiels (la porte de la caravane dont le visuel reste en mode fermée, même si elle est bien ouverte et franchissable avec un certain papier peint, par exemple), d'autres sont bien plus problématiques. Pas mal sont liés à la langue française (événement qui ne se déclenche pas comme il faudrait, un {0} à la place de votre nom, etc.) en cours de résolution, de ce que les développeurs m'ont dit.
Mais les plus embêtants sont les bugs d'IA. Voyez-vous, à la fermeture de la boutique, le jeu fait les « comptes » et vous donne une note. Cette dernière influe sur la future fréquentation de votre commerce (et donc de vos futurs revenus) et est attribuée grâce à la satisfaction clients. Alors quand vous vous prenez une sale note car un personnage se bloque tout seul sans raison, ne trouve pas un article pourtant bien présent dans les étals, ou encore que les autres attendent avant de passer à la caisse le badaud qui met 3 plombes à faire ses courses pour passer avant eux, rendant par la même occasion mécontents les idiots qui auraient pu être encaissés le temps que le badaud arrive, on a de quoi rager. C'est bien simple, dès lors qu'on reste avec peu d'articles et peu de surface et donc peu d'affluence, tout se passera à peu près bien. Mais dès que vous vous agrandirez, les problèmes vont vraiment commencer.
Les développeurs étant réactifs, espérons que ces bugs d'IA (et les autres) soient vite réglés. Tout comme il y a des choses qui ne sont pas de l'ordre du bug, mais de la qualité de vie, qui mériteraient d'être faites, comme le nombre d'articles dans un bac qui est masqué lorsque quelque chose se trouve dedans par exemple, ou le temps qui s'écoule beaucoup trop vite lorsque le magasin est ouvert.
Malgré tout, le jeu a un charme certain : on se prend à enchaîner les journées et à avancer dans l'histoire avec une certaine légèreté, même si Discounty aborde des thèmes relativement sérieux, et que la durée de vie n'est pas énorme pour ce genre de jeu, surtout comparé aux mastodontes du genre (une douzaine d'heures pour boucler l'histoire). Cela fait peu, et même si on considère que le jeu essaie de faire au plus simple possible, le rendant par là-même accessible pour quiconque voudrait s'initier au genre sans la pression de tout le reste à gérer et qu'il est possible de poursuivre après la fin de l'histoire, la routine s'installe malheureusement sans réelle surprise.
On découvre, certes, des mécaniques qu'on ne voit pas habituellement dans ce type de jeu comme les partenariats commerciaux à développer ou l'approvisionnement et le rayonnage, et cela apporte une fraîcheur et une originalité bienvenue, mais elles ne sauront pas pallier tout cela et c'est bien dommage.
Une bonne ambiance feel good | Bugs d'IA |
De l'originalité dans le genre | Bugs dûs à la traduction française |
Très accessible | Contenu très (voire trop) léger |
Discounty est un petit jeu sympa à la vibe feel good qui saura apporter de l'originalité dans un genre un peu redondant d'un titre à l'autre, et sera même idéal pour mettre un premier pied dans ce type de jeu. Il est cependant dommage que de nombreux bugs, d'IA notamment, entachent l’expérience de jeu. Espérons que ces derniers soient rapidement éradiqués et que du contenu supplémentaire vienne enrichir l'expérience globale car malgré ses défauts, on a envie de rester dans cette petite ville et poursuivre l'histoire de ses actuels habitants, et de nouveaux autochtones.