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Dune: Awekening – De la canicule à Arrakis

Version testée : PC (Steam)
Plates-formes disponibles : PC
Genre : survie / aventure
Prix conseillé : 49,99€
Date de sortie : 10/06/2025
Studio / Editeur : Funcom
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Cumulant 120 heures de jeu au moment où j'écris cet article (et le compteur ne fait qu'augmenter), il est temps que je partage mes impressions.

J'avais été conquise par le jeu dès mes premiers pas, réalisés à l'abri d'un stand de la gamescom, en compagnie de développeurs de chez Funcom qui me révélaient par bribes ce qu'il fallait attendre du jeu. Je n'ai pas déçue.

Après une quête introductive, notre personnage se retrouve lâché au milieu des dunes de sable, dans le vaste monde ouvert du Bassin de Hagga, alors qu'il a comme mission de retrouver la trace des fremens. Nous nous situons dans une trame alternative, Paul nous l'explique au début, un univers alternatif où Jessica aurait donné une fille au Duc Leto, et cette fille aurait été en mesure de déjouer la trahison du docteur Yueh, et ainsi d'éviter qu'il ne se fasse tuer, et que les Harkonnen ne reprennent la planète. La guerre continue à faire rage entre les deux grandes maisons, mais aucune ne prend réellement le dessus.

Le début est punitif, et un rien paraît insurmontable.

La première difficulté concerne l'eau. Nos vêtements initiaux ne conservent que bien mal notre humidité. Heureusement, assez vite, un distille vient aider de ce côté, une tunique très ajustée équipée d'une poche de récupération : une partie de l'eau perdue est recyclée pour être bue. Des jolitres se créent, des gourdes pour emporter de l'eau dans ses sacs. Le meilleur moyen de la remplir, au début, pour commencer à s'affranchir de la course à l'eau, est de filtrer le sang récolté sur les ennemis. La rosée se collecte sur des plantes durant la nuit (et surtout à l'aube), grâce à un outil. À défaut, ces plantes peuvent aussi être utilisées directement, en cas d'urgence, pour remplir la première barre d'eau (autant dire, pas grand chose, mais ça dépanne).

Les distances sont impressionnantes. Traverser le désert à pied est terrifiant, le ver des sables sort dès qu'on marche sur le sable pendant trop longtemps, et attention au sable tambour qui l'excite encore davantage ! Quand l'indicateur devient rouge, au centre de l'écran, le stress monte. S'il t'attrape, tu perds tout, équipement porté et inventaire. Des motos, puis un buggy, et enfin des ornithoptères augmentent peu à peu le rayon d'action, et permettent de s'extraire de la dangereuse surface, où se trouvent aussi de terribles sables mouvants.

Mais même une moto des sables ne sera pas assez rapide pour distancer le ver sur une longue distance. Revenir vers les rochers est la seule solution pour survivre. Sans oublier ces tempêtes qui tuent quiconque n'est pas à l'abri. Imprévisibles, elles frappent de façon brutale, avec parfois juste quelques minutes pour trouver un endroit où se cacher, si possible avec son véhicule, car sinon ce dernier va subir des dégâts.

La durabilité est une course sans fin, rien n'est jamais acquis dans ce monde sans pitié. Le matériel s'abime, les armes, les habits, les véhicules... s'usent peu à peu, et chaque réparation entame la jauge maximale. La belle épée récupérée en récompense de quête, ou ce très pratique distille sera donc à jeter à la poubelle, à un moment ou à un autre.

La construction de sa base est un élément essentiel. Endroit privilégié étanche, où notre personnage ne perd plus d'eau, mais aussi protection contre les tempêtes, espace de stockage, et lieu où placer ses machines d'artisanat.

L'électricité devient une autre constante à surveiller, bien qu'indépendante de notre personnage. Au début, je n'avais qu'un petit générateur avec quelques heures d'autonomie... Désormais, une quinzaine de ces mêmes générateurs ne suffisent plus, des éoliennes commencent à les remplacer pour augmenter la production. Nostalgie, quand tu nous tiens, à voir d'où je suis partie...

Il faut dire que les filtres à eau, ou le dernier rang de certaines machines, sont très énergivores. Il est impensable d'espérer assumer la consommation électrique sans passer au rang supérieur.

Le simple carré initial de ma première base est devenu une immense demeure sur plusieurs étages, non plus en granit, mais en plastiroc, avec un hangar pour les ornithoptères, un garage pour les cinq motos et les trois buggys, une allée de machines (survie, véhicules, armes, armures, raffinerie, recyclage, réparation, traitement de l'épice...), une pièce remplie de barils pour stocker plusieurs centaines de litres d'eau, et d'énormes conteneurs pour les ressources.

Sans oublier quelques espaces cosy, une chambre, un salon... Le repos est indispensable entre deux expéditions !

La progression n'est pas toujours aisée, avec plusieurs tiers qui dépendent du matériel de base, le dernier étant le plastacier. J'en suis à ce dernier tiers, bien que créant encore surtout des objets en aluminium (mais ça, on en fait à la pelle).

La difficulté est au rendez-vous. Ensuite, j'ai joué presque toujours en duo avec clamoune, et nous n'avons donc pas trop galéré. Mais les quelques tentatives effectuées en solo n'ont pas été très productives.

Le personnage en lui-même débute avec une classe, mais toutes sont déverrouillables, permettant d'expérimenter plusieurs voies, sans devoir recréer de personnages secondaires. J'avoue que je n'aurais pas le courage si je devais repartir de zéro. Encore, pourquoi pas devoir récupérer du matos, tant que je peux conserver au moins un orny et mon stuff... Mais refaire toutes les quêtes (ça s'appelle ici le périple), récupérer des points de connaissance (pour les recettes d'artisanat) et de compétences...

Quatre voies sont disponible. J'avais débuté en tant que Maître-lame, mais j'ai très vite changé en m'orientant vers un hybride axé fusil sniper, avec des points répartis entre Trooper, Bene Gesserit, et Mentat. Le Planétologue est une cinquième classe, orientée support, dans laquelle j'ai aussi pas mal investi (pour gagner plus d'XP ou mieux récolter des ressources par exemple).

Le haut-niveau se termine dans le Désert Profond, une zone à moitié JcJ, où se trouvent le dernier tiers des ressources, ainsi que les défis JcE les plus difficiles. Des changements ont été opérés récemment de ce côté, car jusqu'à peu, elle était quasi exclusivement JcJ, mais la communauté s'est plainte de cet état, trouvant dommage que la fin du jeu oblige à l'affrontement contre d'autres joueurs, alors qu'il est possible de l'éviter jusque là (seules quelques épaves sont JcJ auparavant).

C'est aussi la course au mélange, qui s'obtient en récoltant de l'épice dans des zones violettes, de plus ou moins grandes tailles. Une récolte qui s'effectue à pied, ou à l'aide d'une machine, exactement comme on peut les voir dans les films (mais je n'en suis pas là).

Le jeu est génial, mais la copie n'est pas exempte de défauts. Les bugs sont courants : des indicateurs de quête faux (mais en cherchant sur YouTube tu trouves), des informations peu claires (demandant de regarder des guides pour comprendre). Le personnage se bloque régulièrement dans le décor (une fonctionnalité est dispo dans le menu pour se sortir). Hier, j'ai failli perdre mon orny en récoltant de l'épice car il s'était mis de travers, et je n'étais plus à portée pour remonter dedans. J'ai dû sauter pendant 15 secondes, dans tous les sens, à entendre le ver arriver, jusqu'à ce que par miracle je trouve un angle, pour m'enfuir... et que je vois l'épice que je n'ai du coup pas eu le temps de récolter disparaître.

Il faut aussi composer avec les autres joueurs. Des crétins posent leurs maisons au milieu des chemins. J'ai assisté à des discussions houleuses sur le canal général entre des gens mécontents car ils se sont faits tués sans sommation. Des petits malins attirent le ver juste pour emmerder les autres, de grosses guildes squattent les ressources (on n'a pour le moment rien réussi à trouver de très intéressant dans le Désert Profond d'ailleurs), et des tricheurs apparaissent peu à peu (mais je n'en ai pas été la cible).

L'impossibilité de créer son propre serveur, sans passer par un service distant, est aussi un point qui me dérange. Perso, j'aurais préféré me créer mon petit serveur, à partager avec les amis, et avoir notre Désert Profond, sans devoir me coltiner des inconnus (et le stress inhérent).

Ensuite, je ne boude pas mon plaisir. J'ai adoré la plupart de nos soirées passées sur le jeu, même s'il y a eu quelques moments moins agréables (foutu ver).

Funcom a déjà effectué des modifications, mais elles ne sont pas idéales. Ensuite, le jeu n'est sorti que depuis moins d'un mois, alors laissons aux développeurs l'occasion d'écouter la communauté, d'envisager des solutions techniques, de les tester, et de nous proposer de nouvelles choses.

Surtout que des DLCs sont prévus !

Points forts Points faibles
Beaucoup de contenu : artisanat, farming, quête, création de base... Un JcJ toujours forcé (mais moins qu'au lancement)
Un univers riche inspiré de Frank Herbert Des bugs (et de la triche)

Dune: Awakening est un merveilleux jeu de survie embarquant dans l'univers magique de Frank Herbert. Même si quelques défauts sont à noter, l'expérience est à la hauteur des attentes.

Création de base, exploration, quêtes, artisanat, farming... Vous n'allez pas vous ennuyer pour survivre dans le désert !



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