L’Amerzone – Un remaster envoûtant et abouti
Avec un titre pareil, on en déduit rapidement que j'ai été conquise par L'Amerzone : le testament de l'explorateur, tout comme Onidra dont le test est déjà disponible.
Le premier jeu vidéo de feu Benoit Sokal fait partie depuis bien longtemps des jeux cultes. Je me souviens l'avoir manqué il y a plus de 20 ans et n'avoir que tâté la démo. Déjà à l'époque l'ambiance était au rendez-vous. L'édition 2025 remet le jeu au goût du jour, pour notre plus grand plaisir.
En route !
Journaliste rêvant de décrocher le scoop d'une vie, vous partez pour la côte bretonne rencontrer le professeur Valambois, vieillard reclus dans son phare depuis qu'il est devenu la risée de la communauté scientifique suite à son expédition dans l'Amerzone.
Les remords du vieil homme vont vous conduire à l'aventure d'une vie : partir pour l'Amerzone, retracer le périple de l'ancien explorateur, et réparer les torts qu'il a causés.
D'emblée ce qui est appréciable c'est de pouvoir choisir la difficulté. Je suis parfois bien nulle pour les énigmes, alors pouvoir savourer le récit sans me retrouver bloquée pendant littéralement 3 heures me réjouit ! J'adore les jeux Point & Click, mais la difficulté représente parfois un gros point noir.
Comme l'indique la fiche du mode « voyage », la documentation disponible et les indices pour nous aider à progresser peuvent être dévoilés à la demande, petit à petit. Ainsi, on nous permet de se creuser les méninges autant qu'on veut, et d'afficher un indice quand on le décide. C'est fantastique ! Parfois je n'avais besoin de rien, mais il m'est arrivé d'avoir besoin d'un indice (ou de tous hahaha) et c'est vraiment top de ne pas avoir à abandonner.
Un exemple d'indices : le premier ne me suffisant pas, j'appuie sur le « ? » afin d'en dévoiler un second. Si ça ne suffit pas, je peux continuer à afficher un nouvel indice. J'ai volontairement flouté le texte pour ne rien vous gâcher !
Le jeu est magnifique, il n'y a pas d'autre mot. Les paysages sont à couper le souffle, de la végétation aux différents bâtiments et styles architecturaux. Les jeux d'ombre et de lumière subliment le tableau. Il y a un tel soin du détail apporté que, même en passant au même endroit plusieurs fois, on n'est pas à l'abri d'une surprise.
Même dans tous les documents que nous ramassons : écriture manuscrite, croquis, dessins plus approfondis...
Il fallait bien évidemment une bande son à la hauteur et encore une fois on n'est pas déçu. La musique ponctue quelques moments du jeu. L'ambiance sonore renforce l'immersion. Enfin le doublage des NPCs est magistral. On peut citer Philippe Peythieu, voix ô combien célèbre d'Homer Simpson qui double Valembois ou encore Frédéric Souterelle connu pour avoir doublé Euron Greyjoy dans Game of Thrones et le fameux Kratos de God of Ward. Bref un casting 5 étoiles !
Un doublage de grande qualité pour chaque personnage que vous croiserez.
Le seul petit bémol c'est l'impossibilité de pouvoir configurer les touches comme on le souhaite. La touche ESC ne réagit pas comme je l'aimerais : elle met systématiquement le jeu en pause au lieu de fermer une fenêtre. La molette de votre souris est une touche comme une autre pour le jeu, sauf que mon vieux modèle il ne la reconnait pas. Je dois donc cliquer sur la fonction à l'écran.