Timberborn – Castor un jour, bâtisseur toujours
Version testée : PC (Steam)
Plates-formes disponibles : PC
Genre : simulation
Prix conseillé : 33,99€
Date de sortie : 15 septembre 2021
Studio / Editeur : Mechanistry
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Depuis le début du mois, je joue à Timberborn, un jeu de simulation dans lequel on s'occupe de communautés de castors. Bien que ce jeu soit sorti en septembre 2021, ce n'est que récemment que j'ai eu l'occasion de découvrir ce titre, pour la sortie de la mise à jour 7, ajoutant de nouveaux moyens de communication rapides :
Le début est assez lent, surtout que j'ai mis un peu de temps avant de comprendre comment bien équilibrer les besoins de ma colonie. La simulation peut paraître simpliste. Mais c'est en fait loin d'être le cas !
D'abord, il convient d'identifier les parties où la terre est verte, là où les arbres repousseront. Le bois est à la base de tous les bâtiments, il ne faut donc pas négliger son renouvellement, et rapidement ajouter des forestiers, pour replanter des arbres.
Ce qui amène à l'eau, qui peut être buvable ou contaminée. Les deux n'auront pas la même utilité. La nourriture est aussi à surveiller. Les baies ne repoussent que lentement et les carottes, que le tutoriel préconise de planter, ne servent qu'au début. Elles deviennent rapidement insuffisantes quand la population augmente, trop longues à cultiver, pour un apport nutritif limité vu que mangées crues. J'ai perdu plusieurs dizaines de castors lors d'une grande famine, avant de passer aux patates, qui se cuisent, et nourrissent bien mieux ! L'occasion d'aussi planter du blé, pour un moulin et une boulangerie. Bon, par contre, ça oblige à passer à l'électricité pour le gril !
J'adore cette partie. Sans aller vers l'automatisation de certains jeux, la gestion de l'énergie oblige à reconcevoir ses bâtiments, de façon à relier les engrenages entre eux, avec trois façons d'obtenir du courant : grâce aux castors dans des roues, grâce à des roues à aube, et grâce à des éoliennes.
Bien sûr, il faut produire assez d'énergie pour tout le monde, ou la productivité baisse. Surtout que, bien sûr, tous les bâtiments avancés ou presque sont à alimenter.
La possibilité d'empiler des bâtiments est géniale ! La place vient vite à manquer, en tout cas pour ne pas empiéter sur du terrain fertile, et rester à proximité des lieux de production. Il n'existe pas vraiment de limite à la hauteur possible, avec des tas de modules de plateformes et de ponts, même si ça devient un peu trop alambiqué à partir de trois ou quatre étages, à mon avis. J'ai ainsi pu installer des terrasses et autres lieux de divertissements pour mes castors au-dessus de leurs maisons. Histoire d'ajouter un peu de mignonnerie supplémentaire.
Un autre aspect concerne la science. Des points sont générés par divers moyens, dont notamment l'Inventeur. J'en ai installé une bonne vingtaine en tout, produisant plein de points, de quoi débloquer de nouveaux bâtiments.
Il existe une bonne trentaine de ressources différentes. Des plantes qui se cultivent dans l'eau. Du métal à récupérer dans des mines ou dans des ruines. Du sirop d'érable ou de la résine de pin à extraire des arbres. L'eau contaminée se transforme en extrait, qui se brûle dans l'Agora, un grand lieu de rassemblement où les castors peuvent discuter de tout ce qui touche au bois.
Les planches peuvent alors être traitées, ou les rondins transformés en engrenages, ou en papier, pour être utilisés dans l'imprimerie.
Le divertissement, j'en parlais déjà plus haut, est ultra important, car le score de bien-être définit le déblocage de la seconde faction. J'ai trouvé le manège trop mignon, la piscine est bien sûr indispensable pour ces animaux qui aiment l'eau, et la piste de danse pour mettre de l'ambiance ! Mais d'autres lieux sont nécessaires pour la santé des castors : lit d'infirmerie ou herboristerie.
Enfin, il y a l'ajout récent, le zeppelin. Pas indispensable, mais utile pour le voyage rapide des castors entre des lieux éloignés d'un district.
Voilà pour un résumé rapide, de ce jeu sur lequel j'ai déjà passé plus de vingt heures. Et je n'ai découvert qu'une seule faction encore en plus. Autant dire qu'il m'en reste encore beaucoup à découvrir !