DON’T SCREAM – Un défi frissonnant sous Unreal Engine 5
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC (steam)
Genre : Horreur
Prix conseillé : 14,79€
Date de sortie : 28 octobre 2024
Studio / Editeur : Digital Cybercherries
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
DON'T SCREAM est un jeu d'horreur original développé et édité par Digital Cybercherries. Le concept est simple mais intense : le joueur doit tenter de survivre dans une forêt oppressante pendant 18 minutes, sans crier. Si un cri échappe au joueur, la partie est immédiatement perdue, et il doit recommencer. Ce défi unique, combiné à une atmosphère angoissante et immersive, pousse les nerfs à leur maximum et exploite l'environnement inquiétant de la forêt pour créer un véritable test de sang-froid.
Une caméra, des batteries et de l'exploration
Dans ce jeu d’horreur immersif, l’objectif est simple : explorer une forêt sombre et mystérieuse pendant 18 minutes, à la recherche de piles et de lieux d’intérêt, tout en évitant de crier. Divers éléments tenteront de faire échouer le joueur, rendant la survie plus difficile. Pour ajouter de la tension, le temps ne s’écoule que lorsque le joueur se déplace, ce qui encourage une exploration constante.
La partie est vue à travers une vieille caméra dont la batterie se décharge rapidement, ce qui nécessite de trouver des piles fréquemment et de ne pas trop traîner. L’exploration quant à elle se déroule dans une vaste forêt, remplie de points d’intérêt étranges et inquiétants, avec une ambiance mystérieuse, voire macabre.
Un atout dans l’exploration réside dans une flèche située en haut à gauche de l’interface, qui indique la direction du lieu d’intérêt le plus proche, faisant en sorte que le joueur ne se retrouve pas sans rien.
Une ambiance tendue et silencieuse
DON'T SCREAM mise avant tout sur une ambiance sonore immersive qui complète à merveille les graphismes réalistes rendus possibles par l’Unreal Engine 5. Les bruits de pas lourds du personnage, les rugissements et hurlements contribuent à maintenir une tension constante. Le joueur est souvent surpris par des apparitions soudaines de personnages et de créatures, dont les rencontres sont saisissantes et bien orchestrées.
Les différents lieux d’intérêt sont marqués par une atmosphère oppressante, parfois claustrophobe, contrastant fortement avec l’immensité de la forêt. Ce contraste accentue le sentiment de vulnérabilité déjà constamment sur le qui-vive. Un seul bémol affecte légèrement l’immersion en début de partie : le passage du jour à la nuit, qui s’opère de façon un peu brusque. Bien que cela ne soit pas très grave, il est utile de le mentionner.
La voix n'est pas le seul danger
Ne pas crier ne sera pas le seul défi auquel le joueur devra faire face. Le danger de mort est omniprésent, et diverses manières de mourir ponctuent le parcours. Des pièges bien dissimulés sont parfois placés pour surprendre et éliminer le joueur, rendant chaque pas potentiellement risqué.
Mais l’une des menaces les plus redoutables reste les chasseurs, des personnages qui traquent le joueur de différentes manières tout au long de la partie. Il existe principalement deux types de chasseurs : ceux qui suivent discrètement dans l’ombre, attendant le moment parfait pour une attaque surprise, et ceux qui foncent sans hésitation à la première occasion. Certains chasseurs combinent même les deux tactiques, mais mieux vaut en découvrir les détails soi-même pour ajouter au plaisir macabre de la découverte. Une fois pris en chasse, il semble presque impossible de leur échapper, sauf peut-être en étant discret et en évitant de faire du bruit.
Un environnement peu bavard
Aucune histoire explicite n’est narrée dans le jeu, ce qui est un choix délibéré du studio afin d’offrir une expérience immersive. Cependant, il est possible d’interpréter les différents lieux visités. Le joueur peut se poser des questions telles que : pourquoi autant de cadavres sont-ils présents ? Comment ce chaos a-t-il été provoqué ? À quoi servait ce bunker mystérieux ?
L’environnement est soigneusement élaboré, rendant l’exploration intéressante. Certains endroits sont dotés d’enregistrements audio qui, bien qu’ils ne révèlent pas beaucoup d’informations, parviennent à transmettre l’intensité de la situation qui s’est déroulée. Cela ajoute une profondeur supplémentaire à l’expérience, invitant le joueur à reconstituer les fragments d’histoire par lui-même.
Points forts | Points faibles |
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Une ambiance sonore remarquable | Passage jour/nuit très rapide |
Une exploration intéressante | L'ajout de la VR serait un grand plus ! |
De la rejouabilité grâce au contenu |
DON'T SCREAM ne m’a pas vraiment fait crier, mais il a réussi à me provoquer de nombreux frissons à plusieurs moments. C’est une expérience bien conçue qui exploite efficacement les capacités de l’Unreal Engine 5. De plus, il serait formidable de pouvoir y jouer en réalité virtuelle, car ce type de jeu se prêterait parfaitement à cette immersion. La combinaison de l’atmosphère tendue et de la VR pourrait renforcer encore davantage l’impact des frissons et des surprises, rendant l’expérience encore plus mémorable.