Preserve – Créer un écosystème
Version testée : Steam
Plates-formes disponibles : Steam (Linux et Mac OS)
Genre : Puzzle
Prix conseillé : 12,49€
Date de sortie : 8 aout 2024
Studio / Editeur : Grindstone
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Preserve est le genre de jeu que l'on lance lorsque l'on souhaite se détendre et profiter de l'instant après une longue journée. Il procure une zénitude absolue. C'est un puzzle game dans lequel il faut créer un écosystème et y implanter des animaux. Ajoutez à cela une musique apaisante, et c'est parti pour se reposer tranquillement devant ce type de jeu. Mais le gameplay est-il intéressant ? Réponse à la fin de cette preview.
Le but du jeu est simple en apparence. La carte est constituée de pièces hexagonales sur lesquelles il est possible de poser différentes variétés de terrain. Ensuite, il faudra y déposer des animaux pour qu'ils puissent y vivre. Avant de commencer une partie, il faut choisir parmi quatre biomes (l'un d'eux est déblocable, je vous laisserai le découvrir) :
- Le biome Continental : le plus "simple". Forêt, montagne et plaine. Facile à prendre en main.
- Le biome Savane : ajoute les sols humides, ce qui apporte un peu plus de complexité.
- Le biome Marin : joue sur les profondeurs et la possibilité de monter ou descendre le niveau du sol.
Une fois le biome choisi, ainsi que la taille (petite, moyenne ou grande), un bloc composé d'hexagones de terrain apparaît. Il faut alors commencer à créer l'écosystème. Pour cela, il faut utiliser les cartes qui sont à disposition. En premier lieu, il faut fertiliser le terrain pour ensuite y planter de la végétation. Mais attention, il faut aussi laisser de la terre pour créer des montagnes. Une fois cela fait, il faut poser la végétation, par exemple une forêt. Pour pouvoir placer des animaux, ici des loups, il faut que trois cartes de forêt soient placées l'une à côté de l'autre. Il est possible d'en aligner jusqu'à douze et ainsi de mettre trois animaux identiques.
Chaque carte posée permet de gagner des points. Après en avoir récolté un certain nombre, un nouveau bloc d'hexagones peut être placé. Le but est donc de réussir à obtenir le plus de points. Il est ensuite possible de finir la partie ou de continuer jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible de poser des cartes. Un dernier type de carte permet de retirer un animal ou un terrain et de récupérer cette carte.
Pour s'aider, des logos sur les cartes indiquent le type de terrain. Pour les animaux, ils précisent sur quel terrain ils peuvent être placés. Le gameplay est donc très simple à prendre en main, mais assez complexe à maîtriser, et il ne faudra pas hésiter à prendre son temps et à revenir sur ce que l'on a déjà fait.
Il y a deux autres modes de jeu : le mode Puzzle. Ici, c'est simple, il y a un nombre de cartes limité et il faut réussir à atteindre le score demandé. Il y a 10 puzzles différents par biome. La difficulté augmente à chaque niveau pour devenir très complexe dans les derniers.
Et le dernier mode, mon préféré des trois après une longue journée, le mode créatif. Comme son nom l'indique, carte blanche sur la création. Pas de cartes, juste la possibilité de créer son monde sans contraintes.
Graphiquement, le jeu est agréable à regarder. Ce n'est certes pas sublime, mais la direction artistique, dessinée, est de très bonne qualité. Il tournera facilement sur de nombreuses configurations différentes. La musique accentue la sensation de calme et n'agresse pas. De plus, elle change selon les biomes, augmentant ainsi l'immersion.
Je n'ai pas rencontré de bugs durant mes parties, et le jeu est fluide. Mais si je devais regretter quelque chose, ça serait l'absence d'un mode multijoueur qui permettrait de défier ses amis.
Points forts
Points faibles
Preserve est ma petite bulle, depuis que j'ai mis la main dessus, en rentrant du travail ou lorsque que je veux jouer sans me prendre la tête. Je ne joue pas sur de grandes sessions, entre 30 minutes et une heure mais c'est largement suffisant.
Si vous aimez les puzzle game, il est compliqué de ne pas vous le conseiller notamment quand on voit son prix, à peine une dizaine d'euros.
De plus, il est compatible Linux et MacOS, donc plus de raison de ne pas succomber !
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