Sand Land – Le dernier projet de Toriyama-Sensei
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC, PS4, PS5, Xbox Series X/S
Genre : A-RPG
Prix conseillé : PC : 59,99€ ou 69,99€ pour la version Deluxe; Console : 69,99€ ou 79,99€ pour la version Deluxe
Date de sortie : 25 avril 2024
Studio / Editeur : ILCA, Inc / Bandai Namco Entertainment
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
A l'origine, Sand Land est un manga d'Akira Toriyama en 13 chapitres (+1 épilogue), publié entre mai et août 2000. Nous avions eu le droit en 2023 à une première adaptation en film, suivi d'une seconde adaptation en série animée diffusée entre le 20 mars 2024 et le 1er mai 2024 sur Disney+.
Le jeu vidéo développé par ILCA, Inc. est donc la troisième adaptation de l'œuvre de Toriyama, et est présenté comme le dernier projet du célèbre mangaka, qui nous à quitté le 1er mars dernier.
Suite à une guerre, la sécheresse s'est abattue dans le monde, l'eau est devenue une ressource très précieuse. C'est le Roi qui en a le monopole et il en profite pour la vendre à des prix exorbitants.
Après avoir remarqué la présence de pinson d'eau, un oiseau qui se nourrit de poissons d'eau douce, indiquant la présence probable d'une source d'eau au sud du désert, le shérif Rao décide d'aller chercher de l'aide auprès des démons. Avec l'accord de son père, le Roi des démons Lucifer, Beelzebub accepte de suivre Rao. Ils seront également accompagné de Thief, un autre démon.
Je ne vais pas vous divulgâcher le jeu en vous racontant toute l'histoire, sachez toutefois qu'il prend quelques libertés avec celle connue et va un peu plus loin que l'animé (notamment via le territoire inédit de Forest Land, mais chut, je n'en dirai pas plus !)
Très vite, on remarque que Sandland est plein d'humour. Par exemple, afin d'appâter Beelzebub, Rao propose de lui offrir une console de jeu, ce qui donne ensuite lieu à un dialogue plutôt comique (et méta !) entre Lucifer et son fils concernant le temps d'écran !
De manière générale, le jeu est assez "verbeux", l'aventure est ponctuée de nombreuses cinématiques et autres dialogues. Ces cinématiques sont par ailleurs assez agréables, car elles bénéficient d'une mise en scène digne de l'animé !
Très vite, nous nous retrouvons dans le monde semi-ouvert de Sandland. On remarque tout de suite que graphiquement, c'est très joli et assez peu gourmant en terme de ressources, il tourne sur les machines les plus modestes. Au niveau de la direction artistique, nous sommes en terrain connu, c'est du Toriyama ! On reconnaît sa patte et on se plaira à voir les références (volontaires ou non) à Dragon Ball.
On prend beaucoup de plaisir à se balader dans le désert bien que celui-ci soit surchargé de zones à explorer (donjons, villages, grottes, etc.) et de coffres en tout genre. Les plus patients prendront la peine de looter chaque coffre, les autres auront vite tendance à ignorer cet aspect afin de poursuivre leur aventure !
La majorité de l'exploration se déroulera en véhicule. Ceux-ci sont nombreux, personnalisables et servent autant à l'exploration qu'au combat. La découverte d'un nouveau véhicule est toujours un plaisir, car chacun d'entre eux dispose de son propre gameplay. Tous ces véhicules peuvent être upgradés, il est donc nécessaire d'emmagasiner un maximum de composants.
Ils permettent aussi d'explorer des endroits inatteignables auparavant. Par exemple, le Robot-sauteur vous permettra d'atteindre des zones en hauteur, ajoutant de la verticalité à l'exploration ! Petit clin d'œil à Dragon Ball, les différents véhicules sont rangé dans des "capsules". Je n'ai pourtant pas croisé Bulma !
Si les véhicules sont assez fun à utiliser, on ne peut cependant pas en dire autant de Beelzebub. Les combats à pieds se révèlent assez ennuyeux et mous en comparaison, le héros disposant d'un panel de coups limités et étant assez "raide".
Concernant les quêtes, celles-ci ont vite tendance à se répéter et nous forcent à faire pas-mal d'allers-retours, ce qui de nouveau pourra venir à bout de la patience de certains. En ce qui me concerne, j'ai apprécié le monde de Sandland et sa direction artistique, ce qui m'a permis de ne pas me lasser. Je n'ai cependant pas été très convaincu par les quêtes d'infiltration, que j'ai trouvées plus frustrantes qu'autre chose, il n'est pas rare de se faire détecter par un PNJ que nous n'avions tout simplement pas vu !
Points forts
Points faibles
En conclusion, je vous dirai que le charme de Sandland lui provient surtout de son scénario et de son univers, plutôt vivant !
Au niveau du gameplay, on est sur un A-RPG assez classique, avec des quêtes assez peu intéressantes, mais le tout est sauvé par l'utilisation des différents véhicules qui amènent un peu de fantaisie à l'ensemble ! Si j'ai apprécié mon voyage dans cet univers, je ne suis cependant pas sûr d'avoir envie d'y revenir.
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