Gabriel Knight Remake – Aperçu
Vous connaissez certainement tous Gabriel Knight: The Sins of the Fathers, le premier du nom, un point-and-click sorti en 1993, développé par Sierra On-Line et écrit par Jane Jensen. 20 ans plus tard (avec une petite année de retard, mais on ne dira rien), son auteur propose une nouvelle version spéciale vingtième anniversaire.
Pour vous situer rapidement l'histoire, une série de crimes étranges agite la Nouvelle-Orléans et Gabriel Knight, un jeune écrivain curieux, s'est mis en tête de découvrir la vérité. J'ai eu l'occasion de pouvoir tester les deux premiers jours (sur 10) de cette aventure plus belle que jamais en avant-première.
Depuis le menu, il est bien sûr possible de jouer, mais également de lancer le roman graphique. Cette BD (en anglais) en 32 pages raconte une histoire sombre et sanglante. D'ailleurs, la seconde page met en garde les jeunes lecteurs : pour public adulte !
Il est maintenant temps de lancer le jeu. L'histoire commence par un rêve de notre héros, Gabriel Knight. Enfin, j'espère que c'est un rêve plutôt qu'une prémonition car ça se termine plutôt mal !
C'est ensuite le début du premier jour.
Nous nous retrouvons dans notre librairie, l'occasion de découvrir les nouveaux graphismes qui sont plutôt sympathiques. Franchement, pour un jeu qui a 20 ans, ils ont fait un sacré boulot.
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, le jeu est en français. Malheureusement, la traduction n'est pas encore complète sur la version testée. Il y a donc de nombreux endroits où l'on n'a que l'identifiant, ce qui fait que j'ai rapidement repassé le jeu en anglais histoire de suivre ce qu'on me raconte !
Du côté de l'interface, grâce aux boutons en bas, il est possible d'obtenir différentes fenêtres. Il y a donc le journal qui est composé de différents onglets. Ci-dessus, vous aurez deviné qu'il s'agit d'une image conceptuelle du jeu original et de quelques informations données par des concepteurs. Le premier onglet permet d'avoir un récapitulatif de ce qu'il s'est passé récemment (à proprement parler le journal).
L'étoile permet de charger le livre des astuces. La plupart du temps, il y a 3 astuces par scène, de plus en plus détaillées. On peut donc avoir une astuce générale, puis, si on n'y arrive vraiment pas, afficher la seconde et enfin la troisième. Pour éviter des malentendus, les indices sont masqués quand on ouvre cette page, il faut rester un moment sur la fenêtre ouverte, puis cliquer dessus pour pouvoir afficher l'astuce !
Et si avec ça on est encore perdu, il est possible de cliquer sur l'autre étoile en haut à gauche pour dévoiler tous les endroits où on peut interagir dans le décor.
Du côté de l'inventaire, du très classique. 3 options permettent de prendre un objet (qui deviendra alors l'objet actif pouvant être utilisé en jeu), de regarder ou enfin de combiner. Car oui, nous sommes ici bel et bien dans un point-and-click à l'ancienne où il va falloir collecter des tas d'objets pour les utiliser au bon moment.
Enfin, le dernier bouton, la valise, permet d'ouvrir la carte pour voyager d'un lieu à l'autre.
Dans le jeu, il n'y a pas que les objets, il y a bien sûr également les dialogues, très importants pour obtenir des informations et avancer dans notre enquête. Les dialogues les plus révélateurs sont mis en avant en jaune.
Du côté des puzzles, j'ai eu des énigmes globalement simples : prendre une loupe pour regarder en détail une petite pierre, noter un symbole étrange dans un carnet, discuter avec des gens... L'énigme la plus agaçante a certainement été cette étape dans le parc où il faut emmener un mime jusqu'à un policier pour le distraire le temps qu'on utilise sa radio pour savoir où se trouve une scène de crime. Cet idiot de mime fait un peu ce qu'il veut et le jeu subissait des ralentissements rendant l'esquive des passants difficile (et si un passant croise notre route, le mime nous lâche pour le suivre...).
Le jeu est organisé en 10 jours. Au fur et à mesure, de nouveaux lieux s'ouvrent.
Après l'église et le commissariat...
...on découvre le drugstore ou le musée Voodoo qui étaient fermés, et donc inaccessibles la veille.
Sans oublier une scène de crime et les rues sombres et inquiétantes d'une ville où sont perpétrés des crimes.
Si vous êtes nostalgiques de cette époque et recherchez un jeu d'aventure de la vieille école, vous allez adorer. Les graphismes, sans être exceptionnels pour 2014, sont cependant plus que corrects et ne gâchent pas le plaisir de retrouver le journaliste beau gosse des années 90. Du côté des énigmes, ne vous attendez pas à de grandes surprises. Même s'il y a eu quelques modifications par rapport au jeu original (permettant donc aux anciens joueurs de retrouver un peu de frisson de la découverte), cela reste très scripté et demande donc de suivre à la lettre la procédure attendue : pas d'occasions d'innover ici !
Le jeu sera disponible sur iOS, PC et Mac. Vous pourrez notamment le trouver sur Steam. Et, d'ailleurs, si vous voulez jouer à l'original pour comparer, vous pouvez le retrouver gratuitement sur Abandonware France ou alors vous rendre sur la galerie de Venturebeat.com qui s'est amusé à les comparer.