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SWTOR – Oroboro, la fourmilière d’Alderande

Avant de commencer, je voudrais m’excuser envers ceux qui trouveraient que je ne suis pas totalement impartial envers les killiks. Mais je considère la trilogie du Nid Obscur comme les trois pires romans Star Wars que j’aie jamais lu (sur une bonne centaine). Je m’efforce donc de surmonter mon aversion sur le sujet, mais ça continue quand même de jouer sur mon objectivité. Ce petit prélude terminé, passons maintenant à l’article commandé par le cathar favori du forum et son magnifique nouveau t-shirt.

 

Beaucoup aiment à croire que nous sommes le sommet de la création, son apogée. Cela fait du bien à l’égo. Mais dans l’univers Star Wars, des scientifiques et des archéologues ont suffisamment de preuves pour prouver le contraire. D’autres civilisations galactiques se sont levées et éteintes avant que les Corelliens inventent l’hyperdrive. L’exemple le plus pertinent concernant les jeux Bioware est évidemment les rakatas. Mais ces derniers avaient parmi leurs rivaux un autre empire (au sens non-politique du terme), celui des killiks d’Oroboro.

Ces créatures insectoïdes étaient les maîtres du Noyau. Ils avaient construit la station Centrepoint, à partir de laquelle le secteur corellien a été créé. Ils se sont aussi étendus vers la Bordure, la Gueule/la Mâchoire (les deux noms ayant été utilisés par des traducteurs différents) est un ensemble de trous noirs aux environs de la planète Kessel et une autre de leurs créations. Mais, environ 27 000 ans avant TOR, les killiks ont perdu une guerre contre les celestials. Ils perdront la plus grande partie de leur technologie  et s’exileront loin de l’autre côté de la Bordure. Si vous vous référez à la carte politique de l’époque de TOR, ils sont partis s’installer de l’autre côté de l’Empire, dans un secteur où il est impossible d’accéder car les Chiss contrôlent ces routes spatiales et gardent jalousement leurs secrets. Seul un nid est resté en arrière, sur leur planète d’Oroboro, revenus eux à un état préhistorique. Trois mille ans plus tard, des colons humains viendront s’installer sur la planète, la rebaptisant Aldérande.

Attention, les informations présentes ici sont inconnues à l’époque de TOR. Elles ne seront vérifiées que trois millénaires et demi plus tard, plusieurs décennies après les films. Et à cette époque, le dernier nid d’Aldérande a été éliminé depuis plusieurs générations.

Les killiks sont des insectes et fonctionnent selon un esprit de ruche. C'est-à-dire que pour chaque nid, il existe un cerveau global reliant tous les membres. La reine est l’entité la plus indépendante, coordonnant plus que dirigeant ce grand ensemble. La reine est unique par nid, même s’il en existe plusieurs sur Aldérande. La mort prématurée d’une reine peut détruire un nid si aucun héritier n’est en position de prendre la relève. Seul un utilisateur de la Force peut se permettre de prendre la place d’un killik élevé depuis sa naissance pour ce rôle.

Les killiks étant des insectes à la base, leur rôle est défini dès la naissance. Dès que les pondeuses en ont fini avec leurs larves, celles-ci rejoignent la catégorie que la reine leur assigne et qui sera la leur pour toute leur vie : pondeuses, reproducteurs, guerriers, reine, « ouvriers » (catégorie fourre-tout pour désigner ceux qui accomplissent les diverses tâches journalières) …

Nous ne connaissons pas assez le monde des insectes pour comprendre comment fonctionne leur esprit de ruche. Il y a de nombreuses théories et certains fantasmes pour en reproduire un. Celui des killiks est lié à une forme de télépathie. Il n’est pas nécessaire de faire partie de leur espèce pour la ressentir. D’autres créatures dites pensantes (pour les différencier de simples animaux) peuvent rejoindre le nid. Ils sont alors appelés des affiliés.

Il existe plusieurs niveaux d’affiliation. Cela peut-être un réflexe défensif : des assaillants piégés par cette télépathie et qui se voient privés de leur libre arbitre et de leur capacité à penser. Ils deviennent des marionnettes fidèles qui peuvent même se retourner contre leurs anciens alliés sans la moindre hésitation.

Une affiliation peut aussi être plus progressive, que ce soit pour un volontaire ou pour piéger quelqu’un. Une partie du libre arbitre est conservée, ne serait-ce que pendant un certain temps, afin de permettre à l’individu d’être plus productif dans le domaine qui lui a été assigné. Il s’agit généralement d’un rôle d’intermédiaire avec les groupes non-killiks des environs ou susceptibles d’intervenir dans le secteur, et avec qui ces «ambassadeurs» ont des liens plus ou moins directs. Mais tout ceci reste exceptionnel : le concept d’individualité reste contradictoire avec celui d’esprit de ruche.

Les affiliés totalement contrôlés ont parfois tendance à oublier certains besoins naturels et il faut parfois les forcer à les accomplir. L’esprit de ruche ne pouvant pas se permettre de se concentrer sur deux individus en particuliers, célébrations et orgies rituelles sont fréquentes. Et son côté général conduit parfois à des associations étranges que vous ne voulez pas me voir développer.

Et ils en redemandent ! L’affiliation joue sur le cerveau comme une drogue, et pas une de celles que l’on peut réduire à une dose ou deux par jour en attendant qu’elles développent un cancer. Non, c’est continuel et il est facile d’y perdre une partie de sa raison. Un killik séparé de son nid et de son esprit de ruche mourra à court terme. Pour l’affilié, c’est moins grave mais ça peut aller jusqu’à la folie ou un état catatonique.

J’ai déjà dit qu’un utilisateur de la Force pouvait prendre la place de la reine à la tête du nid. Il est déjà arrivé qu’un adepte du côté Obscur le fasse. Avec de tristes conséquences. L’une des grandes inquiétudes des killiks est de voir se développer un nouveau Nid Obscur.

Le Nid Obscur devient beaucoup plus agressif. Il tente de s’emparer des nids voisins et d’augmenter son territoire. Il va conquérir autant que possible et détruire ce qu’il ne peut pas prendre. Le seul moyen de l’arrêter est de détruire son maître. Ce qui est assez difficile à imaginer pour un killik et ils préfèrent généralement fuir devant la menace.

Les killiks ont un mode de pensée différents des républicains et des impériaux. Ils sont considérés comme agressifs. Mais ce n’est rien en comparaison des dégâts que peut faire un Nid Obscur. Les représailles qui seraient réalisées en conséquence seraient terribles. Qui pourraient engendrer un génocide des derniers membres de l’espèce sur leur planète d’origine.

Mais ce génocide viendra tôt ou tard. Dans de nombreux siècles et millénaires, quand la petite princesse Leia Organa grandira sur Aldérande à l’ombre des anciennes demeures des nids killiks, personne ne sera en position de répondre à ses questions avec autre chose que de vieilles légendes aux sources difficilement vérifiables…



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