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SWTOR – La traque des 10 : chapitre 1

Salut à tous !

Cette histoire est une initiative de Tifa et de Kiràly qui partagent l’écriture. Les auteurs et les narrateurs variant, il les précisera à chaque fois.

Plusieurs de leurs personnages respectifs y apparaissent, bien que ceux de Tifa ne sont point encore incarnés, sur le serveur de Battle Meditation. Ainsi, si vous croisez certains d’entre eux… (les couleurs ne correspondent pas au fait qu’ils soient un personnage ou non !)

La Traque des 10 est une histoire au cœur de la guerre, vue du côté Impérial. Un équivalent, en lien et côté républicain, sera rédigé, et complètera ces aventures impériales.

Je tiens à m'excuser d'avance à tous ceux que le vocabulaire vulgaire, voire grossier, rebute, car ils sont présents dans l'écriture. Comprenez par là que ce n'est que pour de l'immersion, et que je n'attaque personne, à part des personnages fictifs. En espérant que cela n'en offusquera pas trop.

Pour ceux qui préfèrent la version sans couleur, voici les liens sur les textes originaux (une correction est en attente).

Voici les liens vers les chapitres concernés :

 

Et voici un lien vers les histoires du KSI, dont certaines évoquant les personnages principaux, mais ne faisant pas partie de la Traque des 10 :

Tous les RP de TDL/KSI : http://swtorlord.forumgratuit.fr/f6-missions-galactiques

Version PDF

Chapitre 1 : le respect à gagner

Rédigé par Kiràly, point de vue de Phobias.

 

Le sable rouge de Korriban. Tel est l'unique décor naturel que l'on peut voir à perte de vue, si l'on ignore les montagnes.

L'oisiveté à outrance. Tel est l'unique comportement de tous les jeunes académiciens, si l'on m'ignore.

Et on m'ignore souvent. Mais pas assez à mon goût. Et paradoxalement, trop. Tous ces Sith rêvent d'être aux côtés de Malgus durant la prochaine bataille, et vante des mérites de guerre qu'ils n'ont même pas accomplis... Dans la salle remplie d'apprentis sans maître, je suis le seul à jeter un œil à la fois dehors, et sur la porte, histoire de guetter notre maître d'arme – s'il daigne se montrer.

C'est pitoyable, cette manière de prendre des Sith pour des enfants, en les confinant telle un école. Mais bon, j'ai eu un mal fou à obtenir se droit, je ne vais pas cracher dessus sur-le-champ. Alors que mes pensées divagues en regardant les statues de la vallée des Sith, la voix d'un jeune pédant m'interpelle :" Hé, l'crétin ! Tu t'es trompé de classe, dégage !" Mais il ne reçoit aucune réponse orale. Je me contente de lever mon bras droit, le poing fermé à l'exception du majeur. Le pauvre gars éclate de colère :" T'es un homme mort, pauv' con ! J'ai t'étrangler si fort que tu ne pourras même plus respirer ! crie-t-il en tentant d'user de la Force.

- C'est le but d'un étranglement, crétin, lui dis-je en me retournant. Et arrête ça, t'es pathétique. " Le pauvre homme constate son impuissance et met la main sur son sabre laser. Pfff... quel lentard ! Le temps qu'il le prenne, trouve le bouton, l'allume et le pointe vers moi, j'ai déjà tranché sa trachée avec mon épée à lueur de sang. Une pichenette de Force le fait tomber en arrière, et la victime agonise au centre de la pièce, sous le regard des autres, abasourdis.

Le maître d'arme entre enfin, et constate le futur cadavre au sol :" Hé bien, y'en a qui on déjà commencé le cours sans moi !

- C'est lui, m'sieur ! me dénonce une apprentie proche de lui.

- C'est bien toi ? me demande le maître, après un temps de réflexion.

- Pourquoi ? Ça vous gêne que j'ai refait le parquet ?

- Idiot ! Imbécile ! Un Sith ne se dénonce jamais, surtout si c'est lui ! Il faut faire porter a faute à un autre ! me crie-t-il.

- Inutile. Regardez un peu cette classe. Vous croyez franchement que cela aurait été crédible ? Ils savent même pas tenir leur sabres convenablement !" Un camarade de celui au sol dégaine alors son arme, et s'avance, en écrasant au passage son ami." C'est ça, ouais, j'vais te prouver l'inverse !" Je me lève alors, et me place face à lui.

" Tu le tiens mal, là. Tu dois d'abord serrer le manche, comme si ta vie en dépendait" En disant cela, je fais pression sur son sabre, et la lame vacille. Mon adversaire réalise à peine que j'ai le plein contrôle de ses membres et de son équipement, quand je termine de l'humilier :" Et ensuite, dans ton cas, tu dois tenir ton sabre avec la deuxième main, soudée à cet outil de guerre, pour que seul la victoire t'accompagne." En disant cela, je lui fais faire le geste, et en augmentant avec la Force, je fais exploser son sabre dans ses mains." Quoi ???!!! Mais euh... MON SABRE !!

- C'était de la merde.

- J'vais défoncer tu vas rien comprendre, me déclare-t-il en prenant l'arme d'une fille à sa droite, qui contemple le combat, comme tous les autres. CRÈVE !!!" De mon côté, j'allume mon sabre, et dégaine une vibro-lame trouée avec ma main gauche." Quoi ? Tu veux faire quoi avec ça ? pouffe mon adversaire. C'est ridicule !" Mais je ne lui réponds pas.

Je tournoie mes lames au poids égal, tandis que l'autre se contente de chercher un point faible sur ma vibro-lame. Lorsque qu'il tente enfin une attaque, mon autre sabre lui coupe le bras au niveau du poignet. Puis, par la Force, prend la table à sa droite, et la projette contre lui, l'expédiant au mur. Avec mon autre main, je libère le sabre volé de son emprise, et le pose dans mes mains.

La tension retombe dans la salle. Je m'avance vers la fille auquel il manque un sabre, et lui pose délicatement son Outil de Découpe Universelle. Elle resté ébahie, mais je l'ignore. Je m'avance vers le maître d'arme. "Si vous disiez ce que vous avez à déclarer ?

- Oh ? Vous l'avez remarqué ? C'est surprenant, venant d'une merde telle que vous... "Je me contente de le regarder. C'est un maître, le tuer ne sera pas facile, mais bon... me retenir des rabais, c'est mon quotidien, de toute façon.

"Hé bien, sachez que je ne suis pas là pour faire un cours normal. Je vais vous présentez une Sith, comme vous, qui viens d'acquérir le titre de Dark très récemment, et donc, peu après avoir réussi les épreuves." Il désigne alors la porte de la salle : "Entre, Dark Lana."

C'est alors qu'apparaît une jeune femme en armure, mais qui sait malgré cela rester aguicheuse. D'un pas déterminé, elle monte sur l'estrade et annonce :"Je suis Dark Lana, mais vous m'avez peut-être croisé en tant qu'apprentie... Sachez qu'à présent je ne suis plus cette personne ! Lorsqu'un Sith obtient un titre, et un nom, vous n'avez pas à m'appelez comme auparavant... C'est clair ?!" La classe impressionnée ne répond pas. Dark Lana reprend alors : "On m'a envoyé ici pour chercher une tête brûlée, pour aider Dark Tifa.

- Qui ça ? lui demande un garçon sur le fond.

- Une inquisitrice Sith de la haute sphère !" Un éclair de terreur envahi la salle à l'exception de trois personnes. Les deux sur l'estrade, et moi-même, conservont le silence. Mais Dark Lana le brise :" Je pensais avoir à fouiller l'académie en long et en large avant de trouver un bon Sith, mais..." Elle se tourne vers moi : "...tu devrais pouvoir crevez assez difficilement, le temps d'être assez utile, non ?

- Pourquoi ne t'as-t-elle pas demandé de le faire, si elle veut quelqu'un d'efficace ?" Par ces paroles, Leanna se retrouve complètement déboussolée : alors qu'elle l'a insulté, il lui fait un compliment ! Et en plus de cela... il a raison ! Pourquoi pas elle ? Déchirée par cette contradiction, elle ajoute calmement : "Ce n'est pas de mon ressort. Crève bien vite, histoire que je remplace le plus tôt.

- Je l'aurais fait avec plaisir, mais je tiens à la vie, aussi merdique soit-elle." Sur ces paroles, je me lève et ajoute devant le visage déconcerté pour une deuxième fois de Dark Lana : "Maître, où puis-je trouver cette Dark Tifa ?

- Elle doit avoir un trône, renseigne-toi à l'académie, ils sauront sûrement là où elle est." Sur ce, je sors de cette salle, qui ne sait plus quoi faire devant le phénomène que je suis.

La salle reste silencieuse pendant au moins dix minutes, quand une autre femme entre : "Bonjour à tous, et excusez-moi, je suis Dark Tifa et... Oh ? Tu es là, Lana ?

- Euh, oui... je vous ai trouvé un Sith pour ce faire dérouill... euh... pour vous accompagner.

- C'est un kikitoudur, c'est ça ?

- C'est celui qui vient de faire ça, explicite Lana en désignant les pauvres hommes à l'agonie.

- Mais c'est qu'il se débrouille ! 'manque plus qu'à le contrôler mentalement, et ça m'en fera un beau joujou !" Cette réplique suffit à provoquer un aplaudissement unanime dans la salle, quant au sort qu'on réserve à celui qui vient de sortir. C'est alors que Lana en profite pour demander à Dark Tifa : "Pourquoi chercher vous un apprenti ici, alors que vous pouvez choisir parmi les personnes que vous connaissez déjà, et être sûre qu'elle fera l'affaire ?

- Depuis quand les Sith font-ils confiance ?" lui renvoie-t-elle. Lana acquiesce alors, car c'est en effet une règle qu'elle connaît très bien. "Hé bien, il est parti dans les couloirs, pour vous chercher.

- Parfait, s'il repasse par ici, dites lui de me trouver sur mon trône : j'ai à faire. Et puis, si y'a d'autres candidats, dites-leurs d'attendre que j'étripe celui-là avant." Seigneur Tifa s'en va alors, sous le rire des individus restant dans la classe, qui ne s'aperçoivent que cinq minutes plus tard, qu'ils ne savent pas si elle était franche, ou si c'était de l'humour...

Tandis que moi, je me relève, ayant écouté toute la discussion, car étant resté à l'autre porte entretemps ; pour suivre Dark Tifa.

La seigneur des ténèbres est assise sur son trône, et consulte un holo-document, quand elle aperçoit à travers ce dernier, une silhouette qui est entrée dans la salle sombre. Elle éteint son appareil, et sans bouger son regard, fixe l'individu.

Un homme étrange, vêtu d'une cape ténébreuse, s'approche de la seigneur Sith. Ses bras en arrière, tenant deux lames, évoquent des ailes à cette créature de la nuit. L'arme de droite émet une lueur caractéristique de la corruption : un rouge ardent, symbole d'une puissance qu'aucun autre sabre ne pourrait égaler. Son autre main tient une vibro-lame trouée, lui permettant de se battre avec deux armes de poids identique.

La démarche lente, mais puissante, il s'approche des marches qui mènent au trône de Dark Tifa. Une fois devant la première, le trait de lumière s'éteint, et le petit homme range symétriquement, et avec une grâce sans pareil, ses outils de guerre à sa ceinture.

Il relève sa capuche et s'adresse à la belle femme, d'une voix sereine : "Quels que soit les milieux, il y a toujours des génies, des conformistes, des héros, des gens de confiance, des corrompus, une foule qui produit la moyenne, et leurs souffre-douleurs. J'en était un, et de par leur faute, il m'on fait goûter au pouvoir sans limite de ma colère. Par la peur, je me ferais respecter, et telle une ombre, je serais insaisissable."

Le Sith pose alors un genou à terre, relève la tête, fixant de ses yeux la seigneur Sith."Laissez-moi être votre apprenti, et je ferai en sorte que jamais , vous ne le regretterez."

Légèrement surprise, Tifa ajoute : "Et bien jeune homme, c'est pas tous les jours qu'on me demande ça... qui es-tu ?

- Votre joujou, comme vous l'avez si bien nommé...

- Oh... je vois, on écoute aux portes. Ne jamais faire confiance aux autres, tu dois connaître. Mais sache que ce n'est pas aussi évident : parfois il faut le faire. Mais ton histoire semble prouver ta possible sincérité. Tu as compris ce qu'était la vraie puissance du côté obscur. Tu seras mon apprenti. Seuls ceux qui ont souffert peuvent faire souffrir leur ennemis véritablement."

Elle descend de son trône, l'embrasse au front et lui dit :

"Maintenant tu pourras comprendre ce qu'est le côté obscur...

Maintenant tu pourras déchainer ta haine !

- Vous avez une mission, me semble-t-il.

- Oui, je dois tuer un Jedi sur Dromund Kaas. Un chevalier des ombres, qui rôdent autour des hautes sphères de l'Empire.

- Vous avez un vaisseau ?

- Oui.

- Moi pas. Je vous fais de l'auto-stop ?" Dark Tifa esquisse un sourire, et puis me mène jusqu'au hangar où nous partons pour notre première victime.

Alors que la jeune maître et moi-même avançons en direction du hangar, un silhouette reconnaissable s'offrent à nous : Lana nous attends sur le parvis de la porte automatique. "Tiens ! Qu'est-ce que tu fais là, Lana ?

- J'attends des explications ! nous crie-t-elle.

- À quel sujet ? dis-je calmement.

- DE TOI !

- Oh ?

- Lana, c'est quoi le problème ? l'interroge Tifa.

- Pourquoi lui, il part en mission avec TOI ???!!!

- Parce que tu m'y as envoyé, lui renvoies-je. Tu voulais que ça soit un autre ? Tu n'voulais pas ma mort ?

- Oh si, j'n'attends que ça ! " La jeune excitée dégaine son sabre à une allure impressionnante, m'empêchant d'exploser son sabre comme l'autre bouffon. Elle donne un coup, qui se retrouve dans le vide, car j'ai fait un sacré bond en arrière pour éviter son coup, je dégaine mes deux armes quand elle se jette sur moi grâce à la Force. Je pare son assaut en la faisant basculer au-dessus de moi. Prise d'une rage sans limite, elle se retourne et me fusille du regard. Elle se retourne et attends que j'attaque. Sauf que je n'attaque pas. Je reste planté, prêt à me défendre." Pourquoi tu n'attaques pas ?! Tu l'as bien fait, tout-à-l'heure ! C'est parce que je suis une fille, c'est ça ?

- Non. Parce que tu es seigneure Sith. Défoncer des pequenots à la pelle, j'ai rien contre. Mais des seigneurs, non.

- T'as fini ton hypocrite ?! Arrête de me prendre de haut ! J'te crois pas une seule seconde !

- Outre le fait que je risque plus de me faire défracter, je n'ai aucune raison à te tuer toi, ou plutôt, j'en ai plus pour te maintenir en vie.

- FOUTAGE DE GUEULE !!!" Elle me fonce dessus tout en hurlant. Je pare son assaut, et elle continue avec ses coups. Elle tourne autour de moi, qui essaye de ne pas me déplacer, et finalement, elle se retrouve à un sabre contre un sabre. Puis, nous sentons la même chose par la Force : un autre danger. Mais merde, il y en a un en face que je ne peux pas me permettre d'ignorer, pensons-nous. Sentant l'éclair de Force fondre sur nous, je pare avec mon arme de gauche. Dark Lana et moi tournons la tête pour assister à la parade quand... Hé ?!! C'est la vibro-lame ! ÇA PARE PAS LES ÉCLAIRS !!!

Et vlan, les deux challengeurs se retrouvent au sol.

Tifa s'approche de nous et commente :" Z'avez pas fini, vous deux ?

- C'est lui qui a commencé !" s'écrie Lana. De mon côté, je me contente de soupirer. "Pourquoi tu ne la dénonces pas ? En plus, tu aurais raison !

- Pas besoin. Et puis, elle s'enfonce très bien toute seule.

- Quoi ??!!" Et alors que Dark Lana s'apprête à prendre son arme pour m'asséner un coup, Dark Tifa la met au courant, au sens propre. "Suffit ! Y'en a marre. Lana, c'est quoi ton problème ? T'es jalouse ?

- Oui ! Je voulais partir avec vous ! Et puis, vous prenez cette sous-merde avec vous, comme si je ne le méritais pas !

- Mais dis-moi... sous-merde tel qu'il est… Il te tient tête, non ?" ajoute Tifa. Lana prend alors le tend d'accuser la réponse, puis se tourne vers l'autre fille : "Mais... Il n'est même pas Dark !

- Et alors ? Montez en grade peu se faire très vite, même pour lui, si besoin. T'en es la preuve, je te rappelle !

- Je ne me sens pas d'acquérir le titre de Dark, ni même de seigneur, sur-le-champ... ça serait trop, leur dis-je.

- C'est quoi cette humilité ?! Maître ! Mais regardez ! Il pue le Jedi !" Tifa semble alors surprise par ses dires. "Le Jedi ? Il pue, le Jedi ?

- Mais oui, avec ces réflexions à la con, sa nonchalance, et ce regard arrogant ! C'est un Jedi ! Il n'est pas fait pour le côté obscur, il mérite la mort !

- Je vois difficilement comment j'aurais pu être Jedi, n'ayant vécu que sur Korriban et Dromund Kaas, lui avoue-je.

- Qu'est-ce qui t'empêche d'être sur Korriban alors qu'il y avait encore de la république, hein ?

- Arrête, Lana, stop. Tu veux venir ? On doit buter un Jedi, sur Dromund, justement.

- Je... je peux ? C'est vrai ?

- Tu as montré assez de volonté pour m'impressionner, comme toujours... donc, oui. Mais attention, je vous prends tous les deux.

- D'accord, maître Tifa, dis-je.

- C.. Compris, Dark Tifa" ajoute Dark Lana. Tifa me tend la main pour le relever, puis se détourne et avance vers le vaisseau. À mon tour, je tend le bras vers Lana, qui me fusille du regard. Elle tourne la tête, et tente de se lever seule. Mais les éclairs l'ont plus amochée que moi, et elle retombe au sol. Ma main reste à sa hauteur, et finalement, elle me regarde d'un air gênée, avant de prendre ma main. je la lève calmement, et nous nous dirigeons vers le vaisseau de Dark Tifa.

" Bon, les filles, on est partis pour trois jours d'hyperespace." nous annonce maître Tifa. "Il doit y avoir assez de chambres dans le Fureur pour que vous puissiez vous supportez.

- Oui, lui dis-je.

- L'espace entier ne serait pas assez grand pour nous deux, répond Lana.

- Ahem" termine Tifa. C'est alors que je me dirige vers l'infirmerie, pour guérir les plaies des éclairs de Tifa. Une fois devant la porte, j'entends la voix de Lana derrière moi : "Fais pas un pas de plus !

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je passe par l'infirmerie en première.

- Si tu veux, les femmes d'abord, comme on dit.

- Ah non ! Tu n'vas pas recommencer avec ton air supérieur !

- Bon, et bien dis-toi que tu le mérites car tu es plus blessée que moi.

- Ouais, d'accord... Hein ? Mais non !

- Quoi ?

- Y'en a marre ! Pourquoi t'es comme ça ! Tu crois que je ne le vois pas, qu't'es un Jedi camouflé ?!

- Je ne suis pas un Jedi...

- M'en fou ! Tu pues l'Jedi ! Et moi, j'suis une Sith. Donc, tu dégages, et t'as pas intérêt à mater !

- Ça n'risque pas. " En disant cela, je me retourne pour partir. Outrée, Lana ajoute :" Genre, tu m'trouves pas belle ?!!!

- Parce que tu crois peut-être qu'en me criant dessus ça va changer grand-chose ?

- Ben euh...

- Être Sith ne veut pas dire se comporter comme un salaud avec tout le monde, juste avec les mauvais, et donc des Jedi, mais pas que." Sur ces paroles, Lana se retrouve sans pouvoir rien dire... histoire de ne pas passer pour une idiote, elle reprend le sujet précédent, sur un ton plus enjoué : "Si tu n'me mates pas, j'vais mal le prendre !" Et elle ferme la porte de l'infirmerie.

J'en connais une qui va très mal le prendre. Je tourne mon regard, et m'aperçois que nous étions surveillés par une sorcière invisible." Oh, suis-je à découvert ? Tant pis.

- Vous espionner vos propres padawans, maintenant.

- Elle me fait marrer, quand elle est comme ça ! J'payerais des millions pour voir ça tout l'temps ! ... bon, p'être pas autant, j'les ai pas -sauf si je pioche dans le compte de l'académie- mais bon.

- Comme vous êtes capables de vous mettre invisible, ça risque de vous amuser pendant trois jours.

- Oh oui ! Si tu n'veux pas lui faire de la peine, reste juste devant la porte, histoire qu'en sortant, elle croit que tu la matais.

- Mais j'ai pas envie de... !

- C'est un ordre, ajoute Tifa avec humour.

- Merde..." Sur ce, je décide de m'asseoir, dos au mur de l'infirmerie...

Au bout d'une demi-heure, Lana sort de la salle, et m'aperçoit. "Tiens ? Qu'est-ce que tu fais là ?

- Devine.

- Oho... finalement je t'intéresse plus que prévu...

- Imagine ce que tu veux, lui dis-je en me levant pour partir.

- Hé ! Reviens euh... Attends !

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je ne sais même pas ton nom, en fait !

- Phobias. Phobias Orrodia.

- Orrodia ???!!! La grande famille qui préside dans quatre des plus grandes sociétés ayant lien avec l'Empire ? Tu... viens de là ?

- Oui.

- Mais c'est... comment ça se fait que...

- Je peux ? la coupe-je en lui désignant l'entrée de l'infirmerie.

- Ah ? Euh... oui, bien sûr. Mais t'es sûr que je ne te plais pas ?" C'est alors que j'ai eu le malheur de me retourner. Lana prend une pose super aguicheuse, à laquelle peu de personne résisterait. Rooooh, putain ! J'ai pas envie de me battre encore, pas contre elle. Bon, comment lui montrer... J'entends presque les pensées de Maître Tifa qui me disent "mate-la un peu, si tu veux la paix." Mais merde, j'ai pas envie ! Je descends le regard... merde, elle a décolleté, inclus dans l'armure. Je rentre vite fait et ferme la porte automatique. Pfiou ! J'entends alors ses pas s'éloigner.

Bon, ça c'est évité. "Bah alors ? T'aurais pu faire mieux, jeune apprenti !

- Vous êtes là ? lui fais-je remarquer. Je pourrais me soigner de vos attaques électriques, ou alors toutes les filles du vaisseau vont me sauter dessus ?

- Mais non... n'empêche que je la connais bien, mon apprentie, concède Tifa en sortant de son invisibilité. C'est une Sith, une vraie. Et elle aime dominer sur tous les plans, un peu comme moi... Mais pas comme toi, apparemment...

- Apprentie ? Mais elle est Dark, non ?

- Oui, elle cumule ! Mais elle reste mon apprentie, malgré ça. Je t'expliquerais peut-être ça plus tard.

- M'en tape. Ce qui fait... qu'on est deux apprentis, là ?

- Ça ne l'empêche pas d'être forte, fait gaffe !

- J'ai pas envie de vous tuer, ni vous, ni votre padawan.

- Beuh ? Tu ne veux pas plus de pouvoir ? m'interroge Tifa, surprise.

- Lisez le rapport de l'académie." Alors que ma maître s'apprête à sortir, elle se rend compte d'un petit détail qui pourrait faire la différence : "Ça n'fait pas deux fois que tu as dit padawan à la place d'apprenti ? Comment ça se fait ?

- Un apprenti, ça peut être pour n'importe quoi. Un padawan, c'est dans la Force. Personnellement, je trouve ça plus respectueux.

- Tu pues le Jedi, en effet... me confie Tifa, d'un œil méfiant.

- Vous étiez là quand je l'ai dit à Dark Lana : un Sith n'est pas un pur salaud. Il faut l'être, mais si on le fait tout le temps, il n'y aurait plus de hiérarchie, non ? Si tout l'Empire n'en faisait qu'à sa tête, il n'y en aura pas, ou alors, il n'y aurait qu'un seul individu. Je crains que la République le tuerait dans ce cas-là..." Pendant que je convaincs Tifa, nous marchons vers la porte de la salle, pour finalement terminer sur le parvis. Tifa ajoute alors : "C'est pas faux... Et à propos, tu sais, je n'ai que deux ans de plus que Lana. Je ne te plaîra pas, moi ?" Cette fois-ci, je me contente d'appuyer sur le bouton pour fermer la porte automatique, et la verouiller. 'MARRE !

Après avoir éliminé le poison qu'avait laissé Lana dans la réserve, je me positionne enfin dans la cuve de kolto pour récupérer.

Je soupire... pas facile, la vie avec deux fichues aguicheuses pareilles... J'ai intérêt à montrer mes preuves si je veux être peinard.

J'ai passé le reste de la journée à méditer, et écouter les paroles dans le vaisseau. Maître Tifa semblait bien surprise de mon passé lorsqu'elle a consulté les holo-journaux de l'académie quant à mon sujet, tandis que Lana s'entraînait la plupart du temps. Ayant finalement attendu que Lana et Tifa s'endorme – ce qui fut particulièrement long pour cette dernière – je décide enfin de dormir.

Ayant le sommeil léger, je ressens alors une présence, au bout d'un moment. Quelqu'un a ouvert la porte de ma chambre. "Euh... c'est juste moi, préviens Lana. Je ne te dérange pas ?" Nan mais genre ! Je dors, mais non, tu n'me déranges pas... Mais je me tais. Soudain, je sens un gros poids sur moi. J'ouvre les yeux instinctivement, et constate le fait : Lana s'est assise sur moi, en position et tenue très... bref, pleines de sous-entendus. "Mais qu'est-ce qu'il y a ?

- J'ai bien vu comment tu as réagis, alors... je pense que tu mérites quelque chose, non ? me répond-elle d'un ton aguicheur.

- Tu... peux m'expliquer ?

- Genre... tu sais, j'n'ai que seize ans, alors toi, tu dois être pareil, non ?" dis-t-elle en commençant à se pencher vers moi. La situation pourrait être très... chaude, si cela continuait." Range cette arme, Lana.

- Quoi ? me répond-t-elle calmement. Tu n'es pas obligé de donner des noms pareils à...

- Ton sabre laser. Je le sens. Range-le et sors de ma chambre. " Ayant probablement compris que j'ai compris, Lana prend une mine sévère." T'es en position de faiblesse, de toute façon. Je vais te tuer, et tu ne peux rien faire. Un duel de Force ne mènerait à rien probablement, mais là, j'ai un avantage de taille, mon sabre est bien mieux placé que le tiens, car il est dans mon dos.

- Lana. Ce que tu sens entre tes jambes N'EST PAS ce que tu crois. J'ai qu'à appuyer par la Force sur le bouton, et tu finis en brochette." Lana inspire un grand coup, totalement surprise. "Merde." avoue-t-elle, d'une voix apeurée. "On va passer un accord. Tu n'as pas envie de te faire embrocher, et moi je tiens à ma peau. Je te laisse le choix, tu aggrippes ton sabre, et t'es en deux, ou alors tu te lèves calmement, et tu retournes te coucher.

- Je... vais me coucher... " Lana se lève alors calmement, descend du lit, et marche d'un pas dépité vers la porte. Je me lève ensuite, et la suis. Utilisant la Force pour prendre mon sabre à la main, Lana entend le son et se retourne :" Mais... il était vraiment là ton sabre ?

- Ça, tu ne le sauras jamais !" lui dis-je d'un ton machiavélique, avant de claquer la porte automatique.

Verrouillée, je médite pour écouter les paroles de Lana. Je sens sa colère bouillir de l'autre côté, mais je sens autre chose aussi : "Phobias, tu vas voir ! Fini l'attaque, maintenant. Je vais rester bien sage, et contempler ta chute... et le moment venu, je t'achèverai !"

Les jours suivants furent plutôt calmes : alors que Lana m'évitait la plupart du temps – pour mon plus grand bonheur – Tifa parcourait le vaisseau en long et en travers. Une fois, Lana est venue me voir pour me défier au sabre. On a commencé par des lames d'entraînement, mais cela donnait un air"scolaire" à l'affaire. Nous sommes passés à un sabre laser chacun, et finalement, cela c'est soldé par une victoire de Lana. Elle aurait bien tenté de m'achever, mais au moment où elle allait le faire, elle s'est prise un sale coup de pied dans les parties sensibles pour une femme. Le combat s'est d'ailleurs fini sur ça. Ah non, j'ai oublié le sermon de Tifa, qui a bien remarqué que je ne me donnais pas à fond. "Si les Sith se tuent entre eux, la République l'emportera fastoche." telle fut la seule réponse que je pu lui donner, mais elle suffit à me permettre de quitter la salle tranquille.

Me voici à présent dans le cockpit du Fureur, en train de guider le vaisseau vers Dromund Kaas, en train de suivre un vaisseau qui semble s'y diriger également...

Alors que je contemple l'allure du Fureur, en train de suivre un second vaisseau, j'entends Maître Tifa qui s'approche derrière :" Tu t'es mis au pilotage, Phobias ?

- Pas spécialement. La vitesse subliminique est finie, on voit Dromund Kaas d'ici. On y sera d'ici vingt minutes.

- Dis-moi, il me semblait que tu te battais, au corps à corps, pas que tu faisais joujou avec la Force.

- Pourquoi me dites-vous cela ?

- Tu t'es contenté de méditer durant le voyage, pas d'entraînement physique. Or, le combat à deux armes n'est pas chose aisée !

- Je ne pourrais m'exercer que lorsque que j'aurais un deuxième sabre laser.

- T'avais qu'à le voler à celui que tu as tué en classe ! me clame Lana qui arrive par derrière.

- Ce n'était pas le sien : il l'a volé à une fille de la classe, lui fais-je remarquer.

- Et tu lui as rendu ! ajoute Lana.

- Nan ??!!! T'as fait ça ? Oh ! J'en ai raté une belle, j'aurais bien aimée être là pour voir sa tête ! nous concède notre maître.

- Je veux prendre un bon sabre. J'en veux un taillé par un Jedi.

- Hein ? Pourquoi, Phobias ?

- Lana a raison, pourquoi une telle idée ?

- Pour deux choses : un, cela prouvera que j'en ai tué un, permettant de fixer le respect à ceux qui sont au courant. Et de deux, si j'allume un sabre de Jedi au milieu de Coruscant, qui me poursuivra ? Personne. C'est l'outil ultime de camouflage.

- Pas bête, avoue Lana.

- Complètement idiot, me rabaisse Tifa. Un vrai Jedi reconnaîtra de suite que tu es un Sith ! Pas besoin d'attendre de voir la couleur du sabre !" Mais pendant que Tifa déblatère sur les capacités des Jedi, Lana remarque quelque chose à travers la vitre : "Hé ! Regardez dehors !

- Hum ? Le vaisseau ? Bah, vu qu'on va à Dromund Kaas, et que celui-là avait l'air d'y aller, j'ai décidé de le suivre.

- Bravo Phobias. Tu sais ce que c'est comme vaisseau ? me demande Tifa.

- Un transporteur ?

- DE LA RÉPUBLIQUE !!! me hurle Lana.

- Quoi ? Merde !

- On va le flinguer ! ordonne Lana en mettant sa main sur le bouton de tir.

- Non Lana. On va faire mieux, nous avoue Tifa, avec un sourire machiavélique. On va le suivre pour savoir où il allait. Une fois au sol, on verra où ira son chargement, et on fouillera au passage le vaisseau.

- Ça me paraît une bonne idée, maître, ajoute Lana.

- Mais comment vous faites pour le voir, ça, les filles ?

- Là, sur le bord, il a l'insigne républicain, certes, effacé comme si c'était un vieux cargo, mais il y est, m'explique ma maître.

- Mais... si c'était vraiment un vaisseau volé ? Donc aux mains de l'Empire, à présent ? leur demande-je.

- Euh... Bah tu sais quoi ? On fait comme, et puis, si y'a un Jedi qui se balade dans Dromund Kaas, et bien ça sera de ta faute, annonce Lana.

- Quoi ? Mais non !

- Calme-toi Phobias, me rassure Tifa. On le prend en chasse, et on voit sur place." Et c'est alors que nous nous détachons du convoi pour suivre le vaisseau cargo douteux. Un troisième vaisseau s'écarte lui aussi de la voie, et ce mini convoi s'approche du port militaire de la base de Dromund.

Finalement, le troisième vaisseau s'écarte pour aller vers le département politique, et notre vaisseau reste à bonne distance du gros, qui se pose sur la plate-forme de la caserne centrale. Les soupçons commencent à se révéler être justes. Notre Fureur se pose sur la plate-forme pour petit vaisseau, dans un bâtiment à côté. Nous descendons en vitesse, équipés, et prenons positions à l'entrée de la plate-forme. Les miliciens nous ont signalé que personne n'en était encore sorti. Nous prenons place de part et d'autre de l'entrée, et le temps passe.

"Mais qu'est-ce qu'ils foutent ? demande Lana.

- Ils préparent le déchargement. Ça peut prendre du temps. Ou alors ils se foutent de nous, et ce sont des républicains, nous explique Tifa.

- Peut-on tenter d'aller voir ? Si ce sont des Sith, et bien, on repart, et sinon, on les poutre, leur propose-je.

- Moui... mais attendons un peu, ordonne Tifa. Autant de temps perdu, c'est pas logique... "

Au bout d'une quinzaine de minutes, nous sommes tous les trois à bout. Telle une seule personne, nous nous relevons, et avançons d'un pas déterminé vers le vaisseau. C'est alors que Tifa aperçoit la passerelle :" C'est fermée ??

- Beuh ? C'est quoi ce traquenard ? demande Lana.

- J'suis l'premier surpris...

- Bon, on va employer les grands moyens !" déclare Tifa. Elle tend les bras vers le vaisseau, et des éclairs jaillissent de ses doigts. Elle fouille via la foudre les recoins électroniques, jusqu'à parvenir à ouvrir le sas de force -ou de Force, devrais-je dire- qui s'abat devant nous. Un soldat de l'Empire sort la tête d'un côté, et nous regarde :" C'est vous qui avez fait ça ?

- Oui, pourquoi ? répond notre maître, tandis que nous avançons tous les trois sur la passerelle.

- Bah, j'vais prévenir les techniciens que c'est ouvert ! Ça fait une demi-heure qu'on est bloqués là à cause de cette fichue passerelle !

- Vous vous foutez de moi ??!!! s'écrie Dark Tifa. Vous n'êtes pas capables d'ouvrir un sas ? Comment ça se fait que l'Empire se retrouve avec des incapables pareils ?!

- Mais ce n'est pas notre vaisseau ! Nous l'avons volé à la République, et il se révèle un peu plus compliqué que prévu... Et comme nous n'avons pas de chalumeau à bord, impossible de défoncer la porte que nous avons endommagée durant le combat spatial..." Lana tourne la tête vers la droite, Tifa oscille la sienne entre la gauche et la droite, tandis que le regarde les deux filles à ma gauche. Une seule pensée vient à nous : MEEEEEEERDE !!!!

" Ça vous dérange si on inspecte légèrement le vaisseau ? demande Tifa, qui a encore un doute.

- Bien sûr que non, lui répond le soldat. Vous voulez qu'on vous guide ?

- Pas la peine." termine Lana. Nous commençons a traverser les salles en regardant vite fait s'il y a quoi que ce soit. Mais cela semble désespéré. Le couloir central : aucun républicain. Tourelles et autres armements : non plus. Cockpit : RAS. Salle de contrôle intérieure : toujours rien. Sas spatial : devinez quoi ? Bah rien... Alors que nous étions sur le point d'inspecter la réserve d'arme et la marchandise, une explosion se fait entendre au loin. Mais très loin. Illico, nous courons pour atteindre le Cockpit, qui était dans la direction du son. "Que s'est-il passé ? interroge Tifa.

- C'était quoi cette explosion ? ajoute Lana.

- Vous voilà ? Ce n'est pas nous, nous préviens le capitaine. Regardez là-bas." Nous levons le regard vers la vitre, qui donne sur des bâtiments ministériels. De la fumée s'échappe au loin." L'explosion vient de là-bas, déclare le pilote.

- Quoi ?! Bon, les filles, on va sur place !" nous ordonne Tifa. Nous prenons très vite un bon rythme de course pour sortir du cargo républicain volé.

Sur le trajet, Lana réalise le traquenard : "Y'avait pas un autre vaisseau, qui justement, était parti vers là-bas quand on a suivi le cargo ?

- Si. Oh merde, à tous les coups, c'était eux ! affirme Tifa. Putain, dire qu'on a suivi ce vaisseau à la place...

- On prend un taxi, ou alors on fait tout à pied ?

- Avec tous les véhicules anti-incendie qui vont arriver, inutile d'encombrer la zone, Phobias, m'informe Tifa.

- Et puis, on arrive dans cinq minutes" ajoute Lana. Et en effet, cinq minutes plus tard, nous arrivons sur les lieux. Une énorme explosion a atteint les murs des bâtiments alentours, et mis le feu aux plus fragiles. Le temps de regarder autour, Tifa s'interroge: "Étrange, tout ça. Pourquoi exploser ici ? Ils auraient pu atteindre le ministère, plutôt ?

- Qu'est-ce qu'il y a, comme bâtiment là ? demande-je.

- Le ministère de la culture" décrit Lana. Puis en se tournant, elle désigne et nomme les autres :  "Là, ce sont des habitations de la haute sphère, ici, la bibliothèque, et là... les grandes archives impériales. Ou plutôt, le stock non-identifié... OH PUTAIN !!!

- Mais oui, Lana ! L'explosion a ouvert une brèche directe vers le sous-sol ! constate maître Tifa.

- Ils voudraient prendre des objets non-identifiés ? Quelle valeur ça a, si on ne sait pas ce que c'est ?

- À première vue, je serai d'accord avec toi, Phobias, mais... ce sont peut-être des objets volés, et donc les républicains cherchent à nous le reprendre, m'explique Lana.

- Je sais entre autres ce qu'il y a à l'intérieur, les filles, et donc ON VA PAS RESTER PLANTÉES LÀ ! ordonne Tifa.

- Qu'y a-t-il ? lui demande-je en la suivant.

- Secret défense." Sur cette parole, Lana et moi sommes convaincus, et nous dirigeons de plus belle à l'intérieur.

Les quelques décombres laissent un passage direct au sous-sol, et une grande salle s'offre à nous. "Ils peuvent être partis dans n'importe quelle direction... qu'est-ce qu'on fait, maître Tifa ?

- Tu sais, parfois, 'faut pas se poser de question : on fonce tous dans le tas !

- Euh, j'propose de se séparer pour améliorer la recherche !" déclare Lana. Tifa hausse les épaules, et part vers la droite. Voyant Lana courir tout droit, je décide de prendre par la gauche.

Les rayons d'une bibliothèque farfelue sont un véritable labyrinthe, qui plus est quand les seuls écrits sont des étiquettes incompréhensibles qui pendent à certains objets – 'tin, ils auraient pu mettre de l'Aurabesh, au moins ! – ce qui ne m'aide absolument pas pour me repérer.

J'arrive enfin à une porte. Je l'emprunte et j'arrive dans un vaste escalier montant et descendant. Entendant quelques cliquetis vers le bas, je me dirige vers eux. Super, trois issues. Bon, plutôt que de faire au hasard, et de me faire avoir comme à chaque fois, je vais suivre les instincts de Tifa : à droite.

Une autre salle obscure. Toujours des rayons et des rayons d'objets miteux, et quasiment pas de lumière. Génial : l'entretien à Dromund Kaas mérite bien sa réputation. Alors qu'une seule source de lumière éclaire à peine l'immense pièce, j'avance en regardant tout autour. Des passerelles métalliques jonchent le plafond, et leurs barreaux de fers invoquent des ombres mouvantes sur le sol si peu éclairé. J'avance dans la pénombre, quand quelques pas discret se font entendre. Je m'arrête et cherche aux alentours ce qui a pu faire ce bruit. "Plus un geste !" Me crie-t-on dans mon dos, alors qu'un sabre rouge s'allume devant mes yeux, en oblique. Cerné, je suis, la lame presque sur le cou. "LANA ?!!!

- Grr... tu m'as vite reconnue.

- Bah, en même temps, des adeptes de la Force avec un sabre rouge qui veulent ma peau, je n'en connais pas trente-six.

- Quoi ? T'as fait cette réflexion avant de trouver ?!

- Non, à ta voix, je t'ai reconnue. Donc, discrétion raté, si c'est ce que tu cherchais...

- Non, ce que je cherchais, c'est ta mort, maudit Jedi ! "

Avec sa lame sur mon cou, difficile de dégainer pour parer, alors je tente un truc, en espérant qu'elle aura le réflexe de survivre avant celui de me tuer. Je me lance en arrière, à la renverse, de tout mon poids, sur elle. La puissance de ma chute volontaire la fait tomber également, et le mieux, c'est que Lana a lâché son sabre dans le feu de l'action ! Sa tête frappe contre le sol, avec un bruit désagréable, puis je l'écrase de ma propre masse. Nous nous retrouvons sur le dos, moi sur elle. Je me lève d'un bon et lui vole son sabre au sol par la Force. Je me retourne et regarde mon assaillante : au sol, elle a baissé la tête pour me fixer avec un regard haineux. "Qu'est-ce t'attends pour m'achever ?

- D'avoir arrêté les républicains, peut-être ? Je te rappelle qu'on a une...

- Tant pis pour toi !" C'est alors que Lana me propulse en arrière d'une puissance insoupçonnée. Mon dos frappant une étagère remplie, je lâche le sabre de Lana avant de m'effondrer au sol. La guerrière récupère son sabre avec un autre vague de Force et se jette sur moi d'un seul bond. Mais autre chose m'écrase déjà : le rayon d'archive. Dark Lana arrive alors debout, sur le meuble tombé à l'horizontal. "Alors ? Tu fais moins le malin, hein ? T'es tellement naze que tu n'mérites même pas d'être un Sith !" Alors que Lana me critique, j'essaye de me relever, mais impossible : c'est trop lourd. Un bruit au loin se fait entendre, et j'entends Lana lâcher un petit cri de surprise avant de partir sur le champ. Je décide de ne pas bouger, et d'écouter ce qui se passe. Des pas. Plusieurs individus qui semblent chercher quelque chose. Finalement, ça s'éloigne...

J'attends bien dix minutes avant de propulser par la Force l'immense étagère, de sorte qu'elle se brise sur le plafond. Elle heurte une passerelle et en touchant les câbles, fait s'éteindre la lumière.

L'éclairage de secours s'enclenche, mais grésille. Des petites lueurs rouges clignotent, donnant un aspect parfaitement lugubre à l'endroit. Un mouvement trahi la présence de celle qui veut ma mort : "Lana tu es là ! Je sais que tu es encore dans la salle !" Mais elle ne répond pas. J'entends par contre des mouvements de toute part. Elle s'élance de passerelle en passerelle, et la salle est si grande que cela résonne de partout. Impossible de la localiser convenablement. "Très bien, puisque que tu veux passer aux choses sérieuses... je vais te faire regretter de vouloir la mort d'un allié !" J'allume alors mon sabre, et me mets en posture défensive.

Le rythme des sauts s'accélère. Lana s'impatiente, elle cherche probablement une faille dans ma défense. Je me tourne fréquemment pour éviter une attaque sournoise, quand j'entends un câble métallique céder. La passerelle descend en arc de cercle, prête à me choper au passage. Pff... pitoyable, je peux aisément me retourner et la couper avant d'être touché... MERDE C'ÉTAIT SON BUT !!!!

Je me retourne d'un coup et voie Dark Lana fondre sur moi à une vitesse affolante. Je n'aurais pas le temps de parer les deux attaques, alors j'utilise une autre solution : d'un immense bond, je m'élance au plafond, et contemple le crash de Lana sur la passerelle, toutes les deux lancées à pleine vitesse. Attaché à un câble, je lance mon sabre pour éteindre la lumière qui trahi ma présence, et éteins mon arme. Lana se relève et gronde de colère, mêlée à de la douleur : "Je t'aurais, Phobias... je t'aurais !

- Si c'est la haine que tu cherches, saches que tu pleureras quand tu l'auras trouvée en moi !

- Ne me fais pas rire ! Tu ne fais pas le poids contre moi !

- En effet, je n'ai pas une paire de protubérances qui m'encombre : ça fait du poids en moins." Sur cette réflexion, Lana me lance un regard des plus haineux, bien qu'elle ne sache pas exactement où fixer. Puis, elle s'élance dans l'ombre. "Lana, tu te crois plus obscure que moi ? Je suis curieux de voir ce que tu feras, dans les ténèbres les plus totales !" En disant cela, je pointe ma main vers une des lueurs clignotantes, et provoque un court-circuit. Étant branchées en séries, cet acte plonge la salle dans le noir absolu.

Je saute de la passerelle pour atterrir sur un des rayons d'archives. Je marche en essayant d'être aussi silencieux que possible. Pour semer la confusion, j'allume et lance mon sabre sur les câbles des passerelles. Sauf que je le fais tournoyer pour toutes les faire chuter, et je le laisse tomber sur le sol, à cinq mètres de moi. Je perçois des pas qui se dirige dans cette direction, et éteint de loin mon outil de découpe universelle, avant de le faire virevolter jusqu'à ma main. Les pas s'arrêtent. Hé ? Si je passais pour plus idiot que je ne le suis ? Par la Force, je manipule mon O.D.U. et le fais descendre à hauteur d'homme, en partant du sol -et non plus du rayon, là où je suis- et enclenche le bouton. La lumière me permet de le guider, et je le poste à un croisement, légèrement en retrait. Les pas de Lana s'avancent, discrètement, mais pas imperceptibles. En même temps, elle est la seule faire du bruit dans la pièce... Réfléchissons... Comment la frapper sans sabre laser ? Elle a son armure qui la recouvre intégralement, sauf la tête. Ah ? La tête. Vais-je devoir la frapper ici ? À moins que...

Lana arrive enfin à l'intersection, et frappe au niveau du cœur... mais de là où je serais si j'étais descendu ! Je ne lui laisse pas le temps de réagir, je lui saute dessus, pieds en avant, et lui tombe sur le seul endroit que son armure de défend pas : son décolleté ! De tout me poids, je l'éclate au sol, se tête se fracassant contre le métal, et ses mains lâchant se qu'elle tenait. Ça t'apprendra à être aguicheuse !!! À force de mettre des décolletés même en armure, ça te fait un point faible ! Je fais léviter les deux sabres rouges pour qu'ils viennent dans mes mains, et me déplace lentement au dessus d'elle. Je l'entends gémir, ainsi que son sang couler. Debout au dessus d'elle, je positionne les deux O.D.U.s en ciseaux, autour de son cou, prêt à la décapiter. La porte automatique juste devant moi s'ouvre, et trace un rectangle de lumière au sol, désignant la scène tel un assassinat en action, mais une ombre dans une cape cache le centre. Nous regardons tous les deux la porte. Un homme en habits bruns se tient en face de moi, et une parole s'en échappe : "Maître Léana ?"

L'homme se rend compte alors de ma position de force, et en un instant tend le bras avec vigueur dans ma direction, pour me projeter une vague de Force. Celle-ci m'envoie jusqu'à l'autre bout de la salle : c'est-à-dire au moins deux cent mètres plus loin !! Je me prends plusieurs rayons d'archives, et je fini éclaté au mur. Je tombe au sol, et tente tant bien que mal de rester conscient. Grâce à la Force, j'écoute les paroles des deux restés à l'autre bout de la pièce.

L'homme s'est rapproché de Lana, et commence à s'occuper d'elle : "Léana, vous allez tenir ? Je vais chercher maître Tridifat pour vous soigner.

- Qui ça ? répond-elle, surprise de voir un Jedi l'aider, mais sous le choc en même temps.

- Ce Sith a dû vous frappez puissamment au crâne, j'ai l'impression... Mais ne vous inquiétez pas : je lui ai réglé son compte à cette petite merde." Lana se redresse alors -car elle n'est pas aussi blessée que le Jedi le croit- et réfléchi un instant. J'ai comme l'impression que Lana va jouer la poufiasse avec tout le monde. "Ça devrait aller, j'irai le voir plus tard... Je n'ai plus mon sabre. Vu votre puissance sans, serait-il possible que je vous l'emprunte, le temps que je le récupère sur le sale Sith qui me l'a volé ?

- Ce n'est pas par la Force que je suis le meilleur, loin de là, lui répond le Jedi. Mais tenez, si vous voulez." Et il lui tend un sabre double. Lana le regarde, déconfie, puis s'en équipe. "Ça vous dérange si on vérifie la mort de ce Sith ?

- Bizarrement, absolument pas. Allons jeter un œil à cette sous-merde." Et alors que les deux marchent dans ma direction, le Jedi s'interroge : "Dites-moi, maître Léana, que faisiez-vous sur Dromund Kaas ?" C'est alors que cette dernière allume le double-sabre pour trancher le Jedi. Mais ce dernier perçoit le mouvement et l'esquive. D'un coup de poing dans la figure, il arrête net les élans de Lana. Surprise, il en profite pour récupérer son arme, et la plaquer au sol d'un croc-en-jambe avec son pied. De nouveau au sol, Lana voit la lumière verte s'abattre sur elle : "T'es aussi pourrie que lui, Sith !

- C'est de MES apprentis que tu parles ???!!!!!!"

Le Jedi s'arrête net dans son mouvement, et regarde celle qui a dit ces paroles. Mais Tifa ne lui laisse pas le temps de faire plus que ça : un énorme éclair de Force jailli de sa main, et propulse le pauvre Jedi au loin. Il rebondi deux fois avant de s'immobiliser. Il se relève vite, et dégaine son double-sabre vert. Tifa le regard d'un air supérieur insupportable, et le Jedi décide de rejoindre les ombres. Dark Tifa gronde dans toute la salle : "Si tu touches à un cheveux de mes apprentis, je te CAR-BON-NISE !!!!" Mais, visiblement, la menace fait suffisamment effet.

Amoché, je me déplace en direction des deux filles, et Tifa m'aperçoit : "Tiens ! T'as l'air en forme, toi !

- Merci de votre soutien...

- Maître Tifa, ce que vous lui avez dit... c'est vrai ? questionne Lana.

- C'est un Jedi, crétine. C'est notre ennemi. Donc, tous les prétextes sont bons pour l'étriper.

- Je pense que la question de Lana était plutôt : et si ça n'en était pas un ?" Ma réplique figea le temps. Lana se rend bien compte de ma compréhension, mais par derrière, je ne la dénonce pas. Et Tifa, incontestable sorcière Sith, se rend bien compte de l'ambiguïté de la question. Mais finalement, elle nous répond :" Vous le saurez quand le cas se présentera." Et sur un sourire, elle nous mène vers une autre salle.

Boitant légèrement, cela se fait sentir chez les deux filles, qui s'arrêtent et me regardent : "Bah alors ?

- Alors je me suis pris un sale coup, maître Tifa ! Vous m'excuserez, mais je préfère faire un peu de bruit, et d'être en vie, que l'inverse.

- Ouais, mais t'avais qu'à mieux prendre son coup ! Si on est repérés, ça sera de ta faute ! ajoute Lana.

- Tu aurais préféré qu'il n'intervienne pas ?! lui rétorque-je.

- Ben... euh...

- Chut, les enfants : y'a du monde, plus bas." nous ordonne Tifa. Sur ce, nous progressons plus silencieusement, et arrivons sur les passerelles métalliques d'une autre salle.

Cette dernière est sombre, et les lumières proviennent des passerelles, laissant le plafond – et nous-même – dans l'obscurité. Les meubles sont dans un bazar bien plus complet : comme si personne n'avait jamais rangé quoi que ce soit, là-dedans. Des voix s'élèvent un peu plus loin. Nous nous approchons, furtivement, et arrivons à portée d'audition. Quand nous arrivons, quelqu'un semble les rejoindre. "Vous voilà, maître Ascléyos.

- J'ai une mauvaise nouvelle, maîtres, prévient Ascléyos. Des Sith nous ont repérés. J'en ai vu trois, et ils me traquent sûrement dans le bâtiment.

- Tu n'as pas été suivi, au moins ? demande un femme.

- Non, Kala, rassure-t-il. La Force m'a permit de me soustraire à leurs regards, pour m'enfuir.

- Revenons sur le sujet, ordonne calmement un grand individu. La masse d'information est trop importante, nous ne pouvons la stocker dans un seul holocron.

- C'est pourquoi nous avons décider de la diviser en plusieurs partie, ajoute un autre homme.

- Exact, reprend l'armoire à glace. Comme l'a dit Trifidat, nous comptions séparer les données. De plus, elles seront cryptées. Enfin, pour éviter les poursuites, et il y en aura, nous nous diviserons le fardeau : nous sommes dix, et chacun aura un holocron.

- Le but n'est-il pas de remettre cela au conseil le plus rapidement possible ? interroge Ascléyos.

- Absolument pas, conteste le grand homme. Cela nous mènerait à la perte des données : les agents de l'Empire sont partout, et le temps d'y arriver, ils seraient déjà là, prêts à nous voler ces données.

- La question était de savoir, qu'allons-nous faire, alors ? demande une autre femme, twi'lek visiblement.

- En tant que maître du secret, je pense que nous cacher cela sera la meilleure idée, non ? propose Ascléyos.

- Mais nous devons analyser ces données sur Coruscant ! insiste un mirialan. Ces données sont peut-être d'une importance capitale !

- Vous préférez vous faire trouer par un tireur d'élite dès qu'on aura fait un pas en dehors du vaisseau ?" rétorque une autre femme. C'est alors que la discussion s'enflamme, sur ce qu'il faut faire. Nous en profitons pour nous avancer et écouter ça de plus près. Au bout de cinq minutes, les tensions tombent, car il n'y a aucune issue. Un Jedi brise le silence qui s'était placé : "Seule la voix de la sagesse peut nous sortir d'ici." C'est alors qu'un individu immense, tellement haut qu'il toucherait presque les passerelles métalliques, se place au centre des Jedi, et ouvre enfin la bouche, lui qui s'était tu : "Nous devons appliquer le plan prévu. Minimisant ainsi les risques de poursuite par la politique, nous devons ensuite éviter ceux qui se moquent de la politique. Une fois partis de Dromund Kaas, nous irons chacun dans un système différent, pour ralentir nous éventuels poursuivants. Et pour gagner du temps, chacun d'entre nous décodera ses propres données. La Force nous guidera." Sur ces paroles d'une puissance inimaginable, tous acquiescent, et commence à manipuler des artefacts.

Ascléyos discute alors avec sa voisine :" Maître Leana est ici.

- Oh ? Tu veux rester pour t'en occuper ?

- Il ne faut pas mettre en péril notre mission.

- Rooh, ne me fais pas croire ça ! Tu as toujours été très proche des membres de ce groupe. Tu ne penses pas un mot de ce que tu dis.

- Ascléyos, intervient le grand balèze, si tu veux tenter quelque chose, libre à toi, tant que cela ne met pas en péril la mission.

- Bien." C'est alors que je fais le lien entre ces paroles, et celles que j'ai entendues tout-à-l'heure. Les Jedi se dispersent, et nous suivons les passerelles pour sortir d'ici.

Une fois dans les couloirs, je me tourne vers Lana -qui remarque ma surprise immédiatement- et lui demande :" Ton nom, ce n'est pas par hasard Léana, avant d'être Dark Lana ?

- Je ne réponds plus à ce nom, désormais ! me rétorque-t-elle.

- Où tu veux en venir, Phobias ? me demande maître Tifa.

- Donc si c'est bien toi... Pourquoi t'as-t-il nommée maître Léana ?

- Phobias, il parle d'une autre personne, intervient Tifa. Léana n'est pas un nom unique dans la galaxie, tu sais...

- Mais il l'a appelée comme ça, toute à l'heure ! Avant que vous n'arriviez, quand il nous a vu, c'est la première chose qu'il a dite.

- Hé, oh, calme-toi, le parano, me balance Lana. C'est pas la première fois que ça m'arrive. " Et elles se tournent pour continuer à avancer." Pas la première fois ?

- C'est bon, t'es pas mon père, Phobias, alors arrête de suite de surveiller mes faits et gestes ! proteste Lana.

- Et comment ça se fait qu'un Jedi te reconnaisse ? Et en tant que Jedi, en plus ?" Cette fois-ci, Lana s'arrête." Tu ne t'es même pas posé la question, la dernière fois ?!

- Bah non... c'est...

- Phobias, Lana : on oublie ça, et on suit les Jedi, d'accord ? tente Tifa.

- Ça ne vous intéresse pas de savoir ? C'est comme cela vous dérangeait plus qu'autre chose !

- Parce que tu crois peut-être que je sais pourquoi il l'a appelée comme ça, Phobias ??!! me rétorque-t-elle, éprise d'une colère montante.

- Mouais... pas faux. " Sur ce silence, Tifa reprend la marche discrète vers la porte d'où sont probablement sortis les Jedi. Je la suis, et aperçois sans problème le visage empli de questions de Lana.

Nous arrivons à l'entrée en question, laissée ouverte. Tifa jette un bref coup d'œil et conclu qu'il n'y a en effet personne. Nous prenons la suite du couloir, qui nous amène très vite à un escalier. Un escalier montant, mais bien plus court que celui que j'ai emprunté pour descendre. Une fois à l'étage supérieur, nous arrivons dans un dédale de couloirs. En tentant de prendre le chemin le plus simple, nous arrivons à un ascenseur. "C'est celui que j'ai pris, nous averti Tifa. Et il est en haut. Conclusion ?

- Ils l'ont emprunté, répond Lana.

- Ils nous devancent, dis-je.

- Oui, bon, on a compris, Phobias... allez, go !" Nous l'utilisons à notre tour, pour arriver dans d'autres rayons d'archives. Tifa ayant pris ce même chemin, elle nous guide sans problème vers la faille qui nous a permis de rentrer. "Ne faudrait-il pas avertir les autorités, à propos de l'intrusion de dix Jedi dans la capitale ?

- C'est le meilleur moyen de donner le prestige de les avoir tués à la milice, Phobias, me rétorque Tifa.

- Euh... ouais, mais ils sont dix quand même.

- Pfff... alors là, vous me faites honte, les filles ! ajoute Tifa. D'accord, vous êtes des apprentis, mais vous êtes MES apprentis ! Or, je ne prends pas des tapettes, si ?

- Euh, non. Mais une tarlouze, oui, ajoute Lana en me désignant.

- Tu sais que la tarlouze peut te tuer, t'en a eu la preuve directe, je te rappelle !

- Oh ? Phobias, t'as failli la tuer ?! Rââh... j'ai raté quelque chose, là !

- Non, maître Tifa, il...

- Je quoi, Lana ? lui fais-je remarquer.

- Tarlouze. " termine Lana, quand nous arrivons enfin aux décombres. Le temps d'escalader, et nous arrivons sur la place.

Dix Jedi, cinq hommes, et cinq femmes, prêts à embarquer dans leur vaisseau. Telle est la vision à laquelle nous nous attendions tous les trois. Sauf qu'il n'en est rien ! La place est vide. Seuls des débris de l'explosion jonchent le sol. "Et merde ! Maintenant qu'ils sont à la surface, ils ont pu partir dans n'importe qu'elle direction ! jure Tifa.

- Ils doivent forcément rejoindre un vaisseau, s'ils veulent partir d'ici.

- Quelle brillante conclusion ! ironise Lana. Non seulement rien ne les empêche d'être déjà partis, mais même si ce n'était pas le cas, s'ils ont pu rentrer, ces Jedi sont sûrement doués pour se mêler à la foule. Va les retrouver sur Dromund Kaas ! Et pour les empêcher de partir, il faudrait fouiller tous les vaisseaux en partance, alors ? Autant mettre la planète en quarantaine ! Elle est bien bonne !

- Ils sont venus dans un vaisseau – qu'on a pas suivi sur le coup, mais bon – ils reprendront sûrement le même. Encore faut-il qu'il ne soit pas trop tard." C'est alors que Tifa tourne le regard dans ma direction, et remarque ma fouille. "Qu'est-ce que tu fous, Phobias ?

- Ils n'emprunteront pas le même vaisseau.

- Bah tiens ! Et tu la sors d'où, celle-là ? ajoute Lana.

- C'est une pièce de vaisseau, leur dis-je en désignant une partie métallique arborant le symbole républicain. Or, comme les traces le prouvent, il a explosé.

- Quoi ? Mais pourquoi ils auraient fait sauter leur seul moyen de repartir ?! interroge Lana.

- Pour faire sauter le mur d'enceinte, faire passer ça pour un attentat, et pendant que tout le monde fouille le ministère, les Jedi récupèrent ce qu'ils veulent, leur avoue-je.

- Et ils ont donc un autre moyen de partir, souligne Tifa.

- Un autre vaisseau ? Il faudrait qu'il arrive sur Dromund Kaas, et d'ici là, nous avons le temps pour poutrer les Jedi ! conclu Lana.

- Sauf s'il est déjà là, ajoute Dark Tifa.

- Un autre vaisseau est-il arri.." c'est alors que Lana réalise : "Mince ! Le cargo !

- Mais on l'a fouillé, ça ne peut pas être lui !

- Non, Phobias, l'explosion qui nous attirés ici a eu lieu alors que nous allions pour fouiller...

- LA SOUTE !!! ajoute Lana en coupant son maître.

- TOUS À LA CASERNE !!!! ordonne Tifa. Et sur-le-champ, nous courons pour rattraper les Jedi avant qu'il ne soit trop tard.

À une bonne distance de là, la caserne a vu ses effectifs transformés en saucissons, ligotés par des soldats républicains camouflés. Les dix Jedi arrivent et font leur rapport au commandant de bord : "Nous partons le plus vite possible.

- Très bien, maître. J'ai cependant une mauvaise nouvelle : la porte de principale a été endommagée quand les Sith sont venus, et nous sommes encore en train de la réparer.

- La chance jamais ne nous sourira... ajoute l'immense Jedi.

- Combien de temps devons-nous attendre ? questionne le baraqué.

- Je pense qu'un maximum de cinq minutes est une bonne estimation, affirme le commandant.

- Très bien, nous patienterons, et si nous pouvons faire quelque chose en attendant, nous le ferons." ajoute maître Kala. Quasiment tous entrent et certains aident les soldats républicains. Ascléyos s'asseoit sur la passerelle, pour contempler le paysage de Dromund Kaas.

Bien que le temps soit relativement couvert, la vue sur la ville est nette, et l'horizon paraît si éloigné... Maître Kala arrive dans son dos et lui demande : "Toi, tu as quelque chose en tête.

- Oui, Kala. Je sens... comme une présence dans la Force, ainsi qu'une volonté de se battre. Pas toi ?

- C'est peut-être ton destin. La Force sait quand il faut se séparer, Ascléyos.

- Je me demande si les trois Sith que j'ai croisés remonterons la piste jusqu'à ce vaisseau.

- TU PEUX PARLER AU PRÉSENT, CRÉTIN !!!!" Et Ascléyos se prend les pieds de Lana qui s'est jetée sur lui en criant. Je saute et atterrit juste devant la maître Jedi Kala, armes dégainées. En bas, Ascléyos se relève et dégaine son double-sabre, prêt à se battre contre Dark Lana : "Et bien, j'ai de nouvelles surprises tous les jours. Je comprends enfin le destin que la Force m'a donné.

- Mourir sous ma main, c'est pas très glorieux, en effet, ajoute Lana. Mais c'est parfait pour un Jedi !" Et alors que le duel commence en bas, Kala me projette au sol avec une vague de Force, et me fait chuter de la passerelle. "Alerte ! Aux Sith !" crie-t-elle. Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, des soldats républicains sortent du vaisseau et nous encerclent Lana et Moi, le dernier quart du cercle étant rempli par la seule présence de maître Ascléyos. Je prends alors le temps de compter le nombre de fusils pointés vers nous : facilement cinquante. Aïe. "Euh, Lana, on est dans la merde.

- T'inquiète pas, on a un atout dans la manche, froussard !

- Présente ! répond Tifa, décontractée, en sortant de son invisibilité.

- Quoi ?! Mais pourquoi vous cassez tout dès maintenant ? On fait quoi maintenant que vous vous êtes mise avec nous ?!" Les soldats nous tiennent en joue, prêts à faire feu. Maître Ascléyos clame alors : "Bien tenté, tous les trois. Mais il va falloir vous rendre, si vous tenez un tant soit peu à la vie...

- Quoi ? Vous aussi ? demande Tifa. Rôôôh... c'est pas croyable qu'on me sous-estime autant." Elle lève alors les bras en direction des soldats, et balance un barrage d'éclairs qui foudroient tous les républicains, à l'exception d'Ascléyos. "Et voilà. Je pense que c'est vous, qui allez devoir vous rendre, cher Ascléyos, si j'ai bien écouté." menace Tifa. Ce dernier voit sa voie vers le vaisseau barrée par les trois Sith que nous sommes.

C'est alors que les réacteurs du cargo s'allument. Le vaisseau prend à peine son envol, et la maître Jedi Kala crie à Ascléyos : "Viens, vite !

- La Force a voulu que je reste ici ! Tu sais pourquoi ! Partez sans moi, je m'occupe d'eux et je m'en irais par un autre moyen !" Lana en profite pour lui bondir dessus, mais Ascléyos esquive et la laisse se rattraper dix mètres derrière. Le vaisseau s'envole alors, la passerelle se refermant sur le visage de maître Kala. Tifa foudroie le vaisseau dans l'espoir de désactiver un système et l'empêcher de voler. Mais en vain. Elle se retourne alors et lance à Ascléyos : "Et bien, mon grand, tu t'es jeté dans la gueule du loup. T'espère pas t'en sortir vivant, si ?

- Ce n'est pas comme si il y avait une menace : vous êtes bien la seule qui risque de me donner du fil à retordre. Et encore.

- Il est à moi, je vais le tuer !!! proclame Lana.

- Tu m'aurais oublié ? lui dis-je en prenant une position de combat.

- Pff, ce n'est pas un incapable tel que toi qui risquerait de m'égratigner !" me lance-t-il. Et alors que Lana saute pour le trancher de dos, il s'entoure d'ombres et disparaît à vue. Lana passe à travers ce nuage noir, et me rentre dedans, me projetant au sol. "Aahahahahah ! Vous m'faites marrer, les Sith, vous êtes pitoyables ! se moque Ascélyos en revenant dans la lumière.

- Je vous laisse vous débrouiller, et je le finirais si besoin, les filles, ajoute Tifa qui s'assoit sur un milicien Sith ligoté.

- Je me le farci toute seule ! proclame Lana.

- Vérifions ça tout d'suite" termine Ascléyos en se positionnant enfin pour le combat au sabre. Lana saute directement sur lui, et le maître Jedi pare l'assaut sans difficulté. Alors que les deux assaillants tournoient, je profite d'un instant d'inattention pour attaquer Ascléyos. Celui-ci esquive de peu, mais se retrouve entre Lana et moi. Nous commençons alors à le frapper à un rythme effréné, mais impossible de le toucher. Son double sabre pare la moindre lame. Au bout d'un moment, nos coups commencent à faire vaciller son sabre. Confiant, je continue d'attaquer, jusqu'à ce que je remarque qu'il ne tenait son sabre qu'à une main : son autre main canalisait la Force pendant ce temps. Et alors Ascléyos décharge l'énergie accumulée, provoquant une onde qui vous propulse au sol. Le Jedi se relève et fixe Tifa : "Vous vouliez m'arrêter ? C'est votre tour, je crois.

- Oh non, ils ont encore de l'énergie à revendre, lui répond Tifa. Et puis, je n'ai pas fini moi, donc, continuez.

- Fini quoi ? lui demande Ascléyos, interloqué.

- De décrypter ça." répond Tifa, qui tient une pyramide gravée. Ascléyos regarde alors dans son manteau, et remarque qu'il s'agit bel et bien de son holocron. "Je vais te le reprendre sur le champ !

- N'en sois pas si sûr !!" crie Lana en bondissant sur lui, son sabre laser en avant. Celui-ci se retourne et attrape à mains nues la lame, protégées par une aura de Force. Lana étant surprise par cet exploit, il en profite pour la soulever et l'expédier par-dessus lui, de l'autre côté de la zone d'atterrissage. Étalée sur le sol, elle commence à se relever quand un morceau de bâtiment lui tombe dessus, envoyé par le maître Jedi. "LANA !!!

- Ça, c'est fait, ajoute Ascléyos. Et toi qui crie son faux nom, ne me dit pas que tu tenais à elle ?

- Foutu Jedi... vous prônez le bonheur, le Bien, et tout... mais en fait, vous êtes comme les Sith !

- Non, mon grand, c'est juste votre haine qui vous aveugle. Et quelqu'un comme toi ne rejoindra jamais le côté lumineux, vu comment sont tes préjugés.

- Comme si j'avais envie de vous ressembler !

- Oh... c'est mignon, continue Ascléyos. Un Sith qui hurle à la mort de sa petite copine qui vient de se faire écraser.

- Elle ne m'intéresse même pas !

- Ah oui, là je confirme, quand même... ajoute Tifa, qui s'est discrètement approchée de Lana.

- Et bien, tu n'es même pas capable de l'apprécier en plus ? T'es une merde jusqu'au bout !" Je décide de ne plus répondre oralement : à mon tour, je m'élance, ma vibro-lame et mon épée laser en croix. Ascléyos pare en mettant son sabre au point de croisement de mes lames. Puis une vague de Force surpuissante me projette au sol pour de bon. "Pfff, t'es pitoyable, t'es pire que ta copine. Je te mets au tapis encore plus vite qu'elle. Bon, à présent, si vous me rendiez cet holocron ?

- Qui ? Moi ? rétorque Tifa. Vous espérez vraiment que je dise oui ?

- Sait-on jamais ?

- Et bien... JAMAIS !!" crie-t-elle en lui balançant une série d'éclairs en pleine face. Mais la lumière verte de son arme les attirent et les rendent inefficaces. "Vous êtes tombée sur la mauvaise personne, je le crains." Prise d'une grande colère, elle tisse alors des arcs électriques entre ses bras. Ceux-ci s'intensifient à vue d'œil, et commencent à remplir le ciel. "Tu vas regretter d'avoir croisé la route de Dark Tifa, Ascléyos.

- Si vous saviez comme j'ai peur, ironise-t-il.

- Prends-ÇA !!!" Et elle envoie toute cette énergie accumulée en direction du Jedi, qui se contente de lever un bras. Toutes les foudres se retrouvent écartées de part et d'autres de lui, et Ascléyos reste debout, indemne. "Belle tentative. Cela m'aurait sûrement tué, si je n'avais pas... ceci !!! dit-il en montrant ce qu'il tient dans la main. C'est un artefact de Force. Il a accumulé les pouvoirs de dizaines d'adeptes, et son possesseur peut les invoquer pour posséder une puissance incroyable.

- Tu te fiches de moi. Un tel pouvoir n'est pas aussi facilement atteignable, et aucun Jedi ne peut le posséder !

- C'est vrai, il faut que les âmes en questions donnent leurs pouvoirs.

- Ah. Et bien je n'ai rien à craindre, alors, venant d'un Jedi.

- Tu crois ça ?" Alors Ascléyos prend le temps d'exécuter les gestes pour faire une vague de Force, et lorsque celle-ci est invoquée, sa puissance dépasse les estimations. La puissance est telle que Tifa est propulsée dans le vide, mais elle se rattrape comme elle peut à se qui arrive. Le bloc du bâtiment tombé sur Lana est projeté également, défonçant la structure dans la caserne, et tombant du plateau. Lana, allongée dans un cratère causé par les dommages des combats, ne subi rien, mais contemple la puissance en action. Une fois la vague passée, Tifa se relève lentement, et constate le spectacle : ils étaient préparés, ces fichus Jedi. Et là, nous n'en avons qu'un seul sur le dos. "Alors ? Contemple ma puissance, Sith ! Tu ne fais pas le poids contre moi ! Ni même aucun autre sur Dromund Kaas. Grâce à cet artefact unique, la Force est avec moi, et bien plus puissante que dans vos mains !

- Espèce d'enflure... rage Tifa.

- Tu veux venir te battre ? Le temps que tu arrives, je te propulse dans le vide derrière toi." Fier de cette situation, Ascléyos, lance une stase de masse. Celle-ci affecte Lana, affaiblie par l'écrasement, mais Tifa, résiste aux premiers abords. Ascléyos sort alors l'artefact, et rien n'empêche la barrière de Force de bloquer les mouvements de Tifa. Ascléyos s'avance, mais il entend mes pas derrière lui. "C'est pas vrai ? T'es encore en vie, la sous-merde ?

- Tu crois que je vais me laisser abattre si facilement ?

- Je vais me faire un plaisir de te défracter au corps à corps, alors !" Il dégaine alors sabre laser, et me fonce dessus. Les lames s'entrechoquent, tandis qu'Ascléyos sent ma détermination à travers mes coups. Il frappe alors à un rythme croissant, et sa puissance augmente de façon exponentielle. "Tu n'es qu'une merde, Sith ! Regarde comment je te maîtrise !" Il commence à prendre l'ascendant sur le combat, et profite de cette situation pour rajouter : "Regarde comme tu es faibles ! Tu nous pourras jamais me battre ! Tu n'as pas pu sauver celles qui t'accompagnaient, et maintenant, je vais te tuer sous leurs yeux !

- Jamais !!!

- Ne me fait pas rire ! Tu es sans doute le Sith le plus pitoyable que je n'ai jamais combattu !!

Regarde comme le moindre de mes coups ajoute une égratignure à ton faible corps !!!

Même parmi les Sith, je suis sûr que tu ne vaux pas un clou !!!!

Mais oui ! C'est ça ! Tu es un paria jusqu'à la moelle !!!!!

Tu n'es rien !!!!!!

TU NE MÉRITES MÊME PAS DE VIVRE !!!!!!!

Et sur le dernier coup, il brise ma garde, et explose ma vibro-lame. Mais il se rend compte de ce que j'ai fait : son artefact est au sol et la pointe de mon sabre laser est pointée dessus.

NOOOON !!!!! NE FAIS PAS ÇA !!!!!

Mais il est trop tard : je plante mon arme, et une explosion d'une puissance insoupçonnée en jaillit.

La déflagration a soufflé les vitres des trois façades restantes. Des nuages d'une noirceur absolue on couvert le ciel. Une aura surpuissante envahi les environs. Les quelques débris, aussi gros soient-ils, se sont envolés, et la stase de Tifa -bien que fortement endommagée par les éclairs de celle-ci- ainsi que celle de Lana se sont dissipées. Le brouillard se dissipe et au centre de la scène se trouve un homme debout, et un autre au sol, paniqué. Lana et Tifa assistent à la scène, avec une impression étrange, comme si celui qui les avait accompagné ne s'était jamais révélé à elles. Étrangement, le maître Jedi est blessé de toute part, tandis que mon corps n'a rien subi. Tel une puissance céleste, je me dresse en fixant Ascléyos au sol, qui perd tous ses moyens. Le sabre se lève lentement, mais inexorablement, tandis que le Jedi bafouille : "Tu... tu... non, n'écoutes pas c'que je disais ! C'est pas ... " Il remarque alors qu'il n'est aucunement écouté. Levant le sabre au-dessus de ma tête, Ascléyos se pisse dessus, de par la douleur qu'il sent venir : "Naaaaan ! Pitié ! Ne fais pas ça !!" Mais seul le silence lui répond.

La lame ardente s'élance du pommeau, et alors un éclair écarlate joint le ciel et le sabre. Il s'intensifie. Prend une ampleur démentielle, au point ou la lame semble à peine pouvoir contenir toute cette puissance, et cette haine. Quand enfin la puissance atteint son paroxysme, Ascléyos, qui n'a pas pu bouger depuis, en perd toute son élocution, et ne lance qu'un ultime cri de détresse, mais qui passe inaperçu, couvert par le tonnerre de la lame, provoqué par l'incantation de Force. J'abats la lame sur mon ennemi, et une seconde explosion se produit, dans un vacarme assourdissant si puissant qu'on pourrait l'entendre partout sur Dromund Kaas.

Une fois de nouveau le brouillard dissipée, les filles constatent les dégâts, à commencer par la fissure, qui a tranché la roche même de là où se trouve la plateforme, et laissé une trainée qui a également découpé le bâtiment d'en face. Un bruit d'un corps qui chute se fait entendre. Mais ce n'est pas celui du Jedi : le corps d'Ascléyos a littéralement été désintégré, à l'exception de ce qu'il ne tenait plus en main, c'est-à-dire son sabre laser." J'aime ça." ajoute Tifa, en regardant les dégâts causés par son apprenti. Lana s'approche alors du centre de l'explosion. Une fois à côté du corps, elle allume son sabre laser. Elle lève son arme, mais hésite à m'abattre. Elle regarde alors son maître, qui sourit et lui demande :" Tu veux le tuer ?" Lana prend le temps de réfléchir, mais elle est interrompue. Je me lève d'un coup, et l'étrangle en la soulevant, à la force de mon bras droit. Lana lâche son sabre et tente de se défaire de ma main, mais impossible de faire quoi que ce soit."Phobias ?!" me demande Dark Tifa, surprise de cette réaction de ma part. Je prends alors le temps de redresser la tête, et d'observer le visage de Lana, prise de panique. Elle regarde alors les yeux démoniaques, et comprend la puissance, la haine et la tension qui s'y cache. Mais alors qu'elle sent la venue de sa dernière heure, je la repose délicatement, et desserre mon étreinte. Je range mon sabre, attrape par la Force celui d'Ascléyos, et lui tend : "Tu le veux ?

- Tu ne le veux pas, toi ? m'avoue-t-elle, à moitié surprise de ma réaction.

- C'est un double-sabre. J'en cherche un simple, et construit par un vrai Jedi.

- Tu l'as pourtant mérité, intervient enfin Tifa.

- Il ne nous sera pas utile, si j'ai bien compris : vous vous battez chacune avec des sabres simples. Mais on en fera peut-être quelque chose plus tard." Et sur ces paroles, nous suivons Tifa qui se dirige vers le Fureur "On ne devait pas tuer quelqu'un sur Dromund Kaas, à la base ?

- Si, Phobias, me confirme Tifa. Mais c'était un des Jedi du groupe des 10. Il devait être déjà sur les lieux avant l'arrivée des vaisseaux.

- Donc, on a fait une pierre deux coups ! ajoute Lana.

- On peut dire ça..." termine maître Tifa. Nous prenons donc le chemin du retour.

Alors que Lana s'est empressée de passer à la cuve de kolto, Tifa est venue me rejoindre dans ma chambre pendant ma méditation. "J'ai fait démarrer le vaisseau. Nous rentrons à Korriban, mister Orrodia.

- Qu'y a-t-il dans l'holocron ?

- Des données cryptées. Il nous faut la clé, et je ne serais pas surpris qu'un des dix Jedi la connaisse , ajoute-t-elle. J'ai bluffé Ascléyos pendant le combat, il n'y a vu que du feu !

- Donc il ne reste plus que neuf Jedi. Que faisons-nous ?

- Oh, je pensais faire une demande pour continuer la traque. D'ici là, quartier libre.

- Vous reviendrez me voir pour la mission ?

- Exact. Et Lana viendra aussi : elle a des questions à poser m'a-t-elle dit." Elle se lève de mon lit, et sort avec un sourire en coin. Je reprends ma méditation pour écouter les vibrations du vaisseau.

Mmmhh, finalement, j'ai dégôté un sacré apprenti. Pas question de le lâcher, celui-là !

Jedi par Muoteck

 



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