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SWTOR – Mando’ade : la culture de la guerre

Kote !
Kandosii sa ka'rta, Vode an.
Coruscanta a'den mhi, Vode an.

Si jamais vous entendez les premières paroles de ce chant, je vous conseille de vous éloigner. Il s’appelle le Vode an, ce qui signifie Frères nous. C’est un champ traditionnel mandalorien, généralement utilisé avant de partir au combat. Les derniers vers servent même parfois de cri de guerre. Alors à moins que vous rêviez de vous mesurer aux réputés meilleurs guerriers de la galaxie, je vous conseille de vous éloigner et de les laisser passer.

Qui sont les mandaloriens ? Ils sont apparus sur la grande scène galactique il y a plus de trois cent ans. A l’époque sous le commandement de Mandalore l’Indomptable, l’un des plus grands chefs de leur histoire, ils ont commencé à s’étendre dans les systèmes en bordure de la République, chevauchant leurs droïds basiliks. Ils se sont enfoncés jusqu’aux systèmes du Noyau, jusqu’à l’Empire Têta. Seulement ils se sont heurtés à un gouvernement corrompu par des adeptes du côté Obscur, et se préparant à une guerre contre la République. Ulic Qel-Droma, chevalier jedi déchu reconnu apprenti du Seigneur Sith par les fantômes des anciens seigneurs Sith, défia Mandalore dans un duel où le vainqueur remporterait tout. Il gagna et entraina les croisés mandaloriens au sein de l’armée de son maître Exar Kun. Mandalore se révéla un allié précieux pour les héritiers des anciens seigneurs Sith, notamment lors de raid sur Coruscant elle-même. Mais son armée paya pour la défaite de leurs alliés dans la Grande Guerre des Sith. Lors d’une attaque sur Ondéron, Mandalore fut tué par les bêtes féroces de la lune Dxun.

L’Empereur décida de profiter de l’occasion et envoya des agents au successeur de Mandalore. Ils le corrompirent et en firent une marionnette dont leur maître pourrait se servir pour étudier les défenses de la République. Le Conseil Jedi refusa d’agir dans cette guerre, et seule une poignée de chevaliers intervint dans la Guerre des Mandaloriens. La presse les surnomma les Revanchistes, et leur chef prit le nom de Revan. Celui-ci réussit à se montrer plus dur que ses adversaires, prêt à sacrifier une partie de son armée pour gagner une bataille. Ce qu’il fit à Malachor V, après avoir battu Mandalore l’Ultime lors d’un duel. Il s’empara du casque de son adversaire vaincu et le dissimula. La perte de ce symbole démoralisa les néo-croisés. La plupart acceptèrent les conditions draconiennes qui leur furent imposées. Seule une petite poignée voulut continuer le combat. En les poursuivants, Revan et son apprenti Malak tombèrent sur l’Empire. Corrompus par l’Empereur, ils repartirent reprendre la mission des clans dans la Deuxième Guerre Sith.

Ramené à la lumière par les Jedi, Revan repartit en guerre contre l’Empire, seul. Mais avant de disparaitre, il rendit le masque de Mandalore à un ancien néo-croisé et mercenaire qui prit le nom de Mandalore le Sauveur. Il s’efforça de réunir les clans, les reformer pour qu’ils aident la République dans la prochaine guerre contre l’Empire. Mais trop peu des siens acceptèrent sa nouvelle philosophie et refusèrent de le suivre. Trois cent ans après, son échec à rassembler les clans et à en faire des alliés de la République est éclatant.

Quand l’Empire lança ses premières offensives contre la République, les Services Secrets contactèrent un gladiateur géonosien avec l’intention de faire de lui le nouveau Mandalore. Une fois couronné, celui-ci se servit d’une ancienne tradition mandalorienne baptisée la Grande Traque pour réunir les clans. Le vainqueur le défia alors en duel et le tua. Mandalore le Bref est fini, nous sommes maintenant sous le règne de Mandalore l’Innocenté.

Même s’il n’est pas une marionnette des services secrets impériaux, le nouveau Mandalore reste un allié de l’Empire. Un allié qui cultive une certaine indépendance et monnaye les services de ses hommes. Mais il a assuré son poste en éliminant ceux qui affirmaient suivre la voie de Mandalore le Sauveur. Ce n’est donc clairement pas un ami de la République. Depuis la signature du Traité de Coruscant, il semble partager son temps entre sa base de Géonosis et des visites dans l’espace. Il ordonne la tenue de nouvelles Grandes Traques. En comptant celle qu’il a remportée, nous en sommes à la cinquième… 

Ce sont leurs adversaires, il y a trois cent ans, qui ont donné ce nom aux mandaloriens. Entre eux, ils parlent de mandalores. Oui, comme le titre de leur chef. Ou encore comme le nom de leur planète. Et encore il ne s’agit que d’une forme abâtardie. Dans leur langage, le mando’a, on dit mando’ade.

Les mandos, comme on les surnomme aussi, sont issu d’une culture nomade. Ils possèdent rarement plus que ce qu’ils peuvent emporter avec eux. Leurs rares trésors sont leurs vaisseaux, leurs armes et leurs armures caractéristiques. Tous les mandalores ne les portent pas en permanence, mais tous en possèdent une pour aller au combat. Ils l’appellent beskar’gam, car elle est le plus souvent dans un matériau appelé le beskar, un métal que l’on ne trouve que dans le système de Mandalore et capable de résister à un coup de sabre laser. Mais un métal assez rare tout de même. Elles n’affichent pas de grades, à l’exception de celle de leur chef de guerre. Seulement des marques annonçant la lignée du porteur. La couleur a une signification : le bleu correspond à la fiabilité, le vert au devoir, le noir la justice, l’or la vengeance, le rouge pour honorer un parent et l’argent pour un amour perdu. Ce sont le bleu et le vert qui sont les plus populaires.

 

Comme la plupart des nomades, les mandos accordent une grande place à la famille et au clan. Ce sont des guerriers, qui ne font pas de différence au sexe de leurs combattants. Ils accordent donc une grande place aux enfants. Ainsi qu’aux adoptés. Ils grossissent leurs rangs selon des critères simples : partager leur état d’esprit et avoir une beskar’gam. De nombreuses races se croisent donc au sein des clans mandaloriens. Si les humains ne sont pas la race originelle, ils sont maintenant les plus nombreux.

Pour devenir un mando’ade, il faut donc être familier de plusieurs traditions rassemblées en un tout appelé le mando. Par opposition, quelqu’un de non-mandalorien est dar’manda, ce qui peut signifier autant un étranger qu’un ennemi ou un traitre. L’attachement à la famille et au clan est un de ces piliers. L’honneur en est un autre. L’obéissance à Mandalore bien sûr. Le tout pour former des individus aux talents qui serviront aux clans.

Faire un dictionnaire du mando’a serait bien trop long alors que des sites le font déjà. Mais il est toujours bon de présenter quelques bases :

  • Su cuy’gar/su’cuy/ ‘cuy : bonjour
  • Re’turcye mhi/ Ret’ : au revoir
  • Alek/’lek : oui
  • Nayc/sh (à cause de la phonétique) : non
  • Sheb : partie du corps située à la base du dos (très pratique pour les insultes)
  • Ossik : juron pouvant être utilisé comme insulte ou pour décrire une situation peu agréable…

Pour le reste : http://www.starwars-holonet.com/encyclopedie/langue-mandoa.html

Et surtout, n’oubliez pas pendant que vous construisez vos chasseurs de primes. Un mando’ade face à plusieurs adversaire reste toujours en supériorité numérique.



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