Publicité

SWTOR – L’Empire II : L’almanach du gotha

Dans toute société, sur une période donnée, il existe un certain nombre d’individus dont la renommée rayonne sur la quasi-totalité de ce groupe. Des personnalités que, si l’on reconnaissait ne pas avoir entendu le nom de l’un d’entre eux, on passerait pour quelqu’un d’une ignorance crasse voire d’une stupidité congénitale. The Old Republic ne fait pas exception. L’Empire et la République ont chacun de grands leaders que tout futur héros doit prendre en compte dans sa compréhension de son camp. Après un premier article sur les structures de l’Empire, voici donc les personnalités qui occupent les postes les plus importants :

L’Empereur vient évidemment en tête de liste. Mais il y a peu d’informations à révéler sur lui. Il est le chef de l’Empire, régnant depuis plus de mille trois cent ans. Il a un statut de dieu vivant, intouchable. Les seuls qui osent le défier sont des fous qui se sont heurtés au plafond de verre qu’il a mis en place. Vivant dans une station invisible en orbite de Dromund Kaas, il ne reçoit qu’une poignée d’élus. La plupart des habitants de l’Empire sont trop insignifiants pour le rencontrer, et se contentent d’intermédiaires plus ou moins nombreux selon leur origine. 


Le Conseil Noir est sensé être le deuxième organe dirigeant de l’Empire après son chef. Un pouvoir plutôt législatif, affirmeraient certains. Dans la réalité, ils ne sont que douze conseillers, et seulement une poignée d’entre eux peut réellement rencontrer l’Empereur. Les Sith les plus puissants de l’Empire sont sensés avoir leur place parmi les douze, mais les conseillers choisissent eux-mêmes qui les rejoindra. Généralement l’apprenti voire le vainqueur de son prédécesseurs. Ils sont donc un cercle très fermé. La dernière guerre leur a coûté cher : ils n’étaient plus que sept lors de la signature du Traité de Coruscant, dont Dark Vowrawn et Dark Marr. Dark Acharon, Dark Hadra et Dark Decimus ont aussi leur place. Mais il est impossible de dresser une liste complète, certains passant beaucoup trop de temps à affronter leurs apprentis voulant prendre leurs places pour faire de vieux os. (Et dans les faits, la composition du Conseil Noir change plusieurs fois durant TOR. J’ai d’autres noms, que je n’ai pas placés ici car ils sont tués durant le leveling. Je ne suis même pas sûr que les trois derniers cités survivent tous à Corellia. Attention, tous les conseillers n’apparaissent pas dans le Codex). 

D’autres Sith se sont suffisamment illustrés pour que l’on reconnaisse leur nom sans qu’ils fassent partie du Conseil Noir. Des commandants militaires comme Dark Angral ou Dark Malgus se sont tellement couverts de gloire qu’ils dirigent toujours leurs propres flottes. (Les zones litigieuses de l’Empire font d’ailleurs de nous des troupes auxiliaires de la flotte de Malgus). Dark Baras, maître d’orchestre de la signature du Traité de Coruscant, est toujours une sommité ès manipulations. Et Dark Tanathon est la référence dans les traditions Sith. Mais, comme les membres du Conseil Noir, bien des espoirs finissent prématurément pour être retenus, abattus par leurs propres apprentis.

Lors de la dernière guerre contre la République, l’Empereur pouvait se reposer sur les Maîtres de la Terreur, un groupe de Sith  extraordinairement puissants. La légende veut qu’ils aient été capables de détruire des flottes de la République seulement avec leurs pouvoirs dans la Force. Mais ils ont disparus, vaincus. Mais, s’ils n’étaient pas morts et réapparaissaient sur la scène galactique, quels bouleversements apporteraient-ils avec eux ? (Des rumeurs leur attribuerait une place importante dans de prochaines mises à jours)

Les Sith ont tendance à mépriser ceux qui n’utilisent pas la Force. Mais l’Empire est ainsi fait que l’armée a un rôle important, voire primordial, dans son fonctionnement. Son chef, le Grand Moff Kilran est assez puissant pour que les Sith hésitent avant d’essayer de l’écarter ou de s’opposer à lui. Son successeur potentiel Regus est plus discret, moins flamboyant, mais pas moins efficace. En ces temps troublés, ce traditionnaliste traine plutôt du côté d’Ilium. D’autres noms circulent pour ceux qui aiment les écouter. Le Généra Rakton a tellement de victoires à son actif qu’on ne souvient plus de sa dernière défaite. Et pour mériter le surnom de Loup du Néant, le Grand amiral Kiril ne peut qu’avoir commis son lot d’atrocités. 

Pour la plupart des gens, Sith compris, le fonctionnement des Services Secrets est assez hermétique. Même pour ceux qui y travaillent, les promotions dans la hiérarchie sont des plus difficiles à comprendre. Beaucoup de noms sont effacés, leurs dossiers disparaissant des archives pour ne rejoindre qu’un seul registre. Seuls restent leurs grades. Leur chef se fait appeler Cerbère, et il est certainement le plus secret d’entre eux. Il est le seul ministre du gouvernement impérial dont l’apparence et l’identité ne sont jamais présentées au public. Attention si vous entendez parler de lui. Impossible de savoir  s’il s’agit de l’actuel, de son prédécesseur ou de son successeur récemment nommé… 

Ils ne sont pas un individu, mais je dois tout de même faire un écart du côté des chiss. Lors de l’expansion de l’Empire, leur armée est la seule à avoir réussi à résister victorieusement. Un accord a donc été trouvé, une alliance qui fait que de nombreux individus à la peau bleue et aux yeux rouges ont rejoint l’armée impériale et ses diverses divisions, services secrets compris. Chaque chiss croisé est donc un individu particulier dans la grande bureaucratie bien carrée de l’Empire. Les plus paranoïaques pourraient même se demander s’ils n’auraient pas un but caché… 

Et je vais terminer avec un cas particulier. Officiellement, les mandaloriens et leur chef n’ont rien à voir avec l’Empire. Ils se sont associés à certaines occasions, le précédent Mandalore était la marionnette des services secrets. Mais actuellement, il n’y a plus de lien réaffirmé. Une enclave existe sur Dromund Kaas, dans l’enceinte de la Citadelle qui est le siège du gouvernement. Mais l’actuel chef des guerriers mandos a installé sa capitale sur Geonosis. Quand il ne se ballade pas dans l’espace sans communiquer sa position.

L’actuel Mandalore est arrivé au pouvoir en remportant une Grande Traque, une tradition mandalorienne qui a été multipliée plusieurs fois depuis que les services secrets impériaux ont aidé les clans à se reconstruire. Pourquoi ? Dans quel but ? En les organisant, il suit son propre but, son propre plan. Il ne constitue pas encore un troisième camp, laissant ses mercenaires se faire engager par les autorités impériales. Mais il reste quelqu’un à surveiller pour les observateurs sensés.



Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<