GW2 – Norns
Qui fait preuve d'audace rendra sa légende éternelle
Les Norns sont d'imposants bagarreurs des contrées glaciales du nord. Ils peuvent se métamorphoser pour adopter de puissantes formes animales. Chassés de leurs terres natales par une force inimaginable, ils se regroupent dans les ruines des cités naines des Cimefroides.
- Forme de l'ours : Transforme le personnage en une créature mi-ours mi-norn, dont la santé est supérieure.
- Forme du corbeau : Transforme le personnage en une créature mi-corbeau mi-norn.
- Forme du léopard des neiges : Transforme le personnage en une créature mi-léopard des neiges mi-norn.
- Forme du loup : Transforme le personnage en une créature mi-loup mi-norn.
Histoire
A première vue, les norns ont une apparence humaine. Mais lorsqu'on s'approche d'eux, on remarque qu'il y a une différence de taille (dans les deux sens du terme). Acclimatés à la rudesse du froid hivernal des hauts sommets, les norns – ces semi-géants forts et robustes – vivent de manière relativement isolée.
Leur organisation sociale est tout à fait singulière. Leur nature solitaire et leur volonté d'indépendance traduisent parfaitement leur refus de prêter allégeance à qui que ce soit, même un des leurs. Seuls les héros ayant accompli des exploits dignes d'être contés parmi les norns, peuvent prétendre fonder leur propre domaine et graver leur nom à tout jamais dans la mémoire de leurs compagnons pour que leurs légendes se perpétuent. Ainsi, il n'y a pas de souverains, élus ou non, qui disposent d'une quelconque autorité sur la société norne.
Les norns doivent leur survie à leurs sens aiguisés, à leur vivacité d'esprit et à la force de leurs puissants avant-bras qu'ils utilisent lorsqu'ils partent pour chasser. Lorsqu'ils rentrent de chasse, c'est dans les grands domaines fondés par de puissants héros, comme Hoelbrack, la grande hutte de chasse autour de laquelle un campement immense s'est établi, que les norns festoient et se désaltèrent dans la bonne humeur, narrant ainsi leurs aventures et se vantant de leurs exploits. C'est aussi dans ces centres d'activités qu'ils préparent leurs futures escapades, se divertissent en faisant, par exemple, un match de lancer de tonneaux, ou retrouvent des compagnons d'aventure. Il n'y a donc pas de ville à proprement parler, constituée par une volonté unique de vivre ensemble.
Hoelbrack sert toutefois comme centre de leur civilisation. Dans les années qui ont suivi sa fondation, des norns sont venus de toutes les Cimefroides y commercer, rencontrer leurs pairs, fanfaronner et boire ; mais rares sont ceux qui y demeurent à longueur d'année. C'est Knut l'Ours blanc, petit-fils d'Aesgir, qui supervise aujourd'hui Hoelbrak. Quiconque oserait le qualifier de dirigeant ne susciterait toutefois que l'hilarité générale : le titre de Knut est Maître du Pavillon. Il assure la sécurité d'Hoelbrak comme son père et son grand-père avant lui. Il met à l'épreuve les jeunes guerriers et organise de grandes assemblées pour célébrer leurs exploits. La Harde, menée par ses deux fils, maintient l'ordre parmi ce peuple querelleur et bagarreur.
Cinq grands bâtiments dominent Hoelbrak. Le Grand Pavillon constitue le domaine de Knut ; sous les hauts plafonds de ses galeries et balcons se dressent les plus grands héros de ce peuple.
Les norns se sont disséminés à travers toutes les Cimefroides, préférant s'aménager de simples fermes en pleine nature, où la survie est question de force et de talent ; et on peut apercevoir leurs campements près des meilleurs terrains de chasse et des torrents les plus cristallins. Ils demeurent indépendants et font chacun leur vie. C'est ce qui les distingue, notamment, des humains. Ils se différencient des charrs et des asuras, par leur technologie quasi inexistante, et des sylvaris dont la nature curieuse n'est pas la leur.
Tout comme ils refusent de se soumettre à des chefs, les norns n'ont pas de dieu au sens humain du terme. Ils vénèrent les esprits de la nature, des pouvoirs totémiques représentant les grands esprits des animaux sauvages, à la fois sources d'inspiration et précieux alliés. Chaque totem s'accompagne de vertus et d'enseignements. Aujourd'hui, quatre esprits méritent d'être révérés : l'Ours, le Loup, le Corbeau et le Léopard des neiges. D'ailleurs, que ce soit dans les grands domaines ou dans les paysages enneigés des montagnes, de nombreux autels ont été érigés dans le but de communiquer avec les esprits. Les plus grands sont les quatre pavillons de Hoelbrack où les chamans norns œuvrent à préserver la foi. Ceux qui choisissent de devenir chamans, se consacrent à un territoire sacré : un sanctuaire, un pavillon, ou une zone de chasse dédiée à leur esprit de la nature. Tant gardiens que professeurs, ils servent le peuple norn, protégeant leur territoire et enseignant aux autres les leçons des esprits qu'ils vénèrent.
Quatre des plus puissants et dévoués chamans sont connus comme étant les Messagers d'Hoelbrak. Ils ont pour mission de surveiller les quatre pavillons encadrant le hall principal d'Hoelbrak. D'autres chamans, appelés Havrouns, ont la faculté de traverser physiquement les Brumes pour aller au Panthéon des Esprits, où les braves vivent pour toujours.
Pour les norns, les esprits de la nature représentent des guides qu'il faut respecter afin de maintenir une harmonie. Les norns, de par leur proximité avec les esprits, ont la capacité de se métamorphoser et de prendre ainsi l'apparence des formes qu'affectionnent ceux-ci. Ainsi métamorphosés, ils augmentent leur affinité avec eux. Les norns puisent les bienfaits de la nature mais veillent à la préserver, car la sagesse des esprits leur apporte une compréhension qui modère leur tempérament bouillonnant.
D'autres esprits apportent leur lot d'enseignements comme l'Aigle, le Minotaure ou encore la Montagne et l'Obscurité qui ne sont sont pas douées de sensations, mais ne parviennent pas à se démarquer à cause, notamment, de leur manque de puissance. Ainsi, il n'est pas anodin que des esprits mineurs ne soient pas accompagnés par un havroun.
La notion de force est primordiale dans leur culture mais elle s'accompagne toujours de la sagesse. Même si la quête de la force est au centre de leurs préoccupations, les norns ne sont pas stupides. Ils savent que certains adversaires ne peuvent être terrassés seuls. C'est pourquoi ils sont toujours prêts à apporter de l'aide à des héros et à s'unir avec des alliés puissants. Toutefois, personne ne peut devenir plus fort en s'appuyant sur les autres ; c'est l'adversité et le relèvement des défis qui forgent un chasseur. Le fort mérite le respect mais le faible ne mérite pas qu'on fasse attention à lui.
Les norns ne jugent pas une personne pour les faits accomplis par le groupe auquel elle appartient, mais bien au regard de ses actions personnelles. C'est elle qui sera jugée pour ses actes, et non le groupe qui n'aura rien fait de préjudiciable. Inversement, les norns ne jugent pas un individu pour les péchés commis par sa tribu. La mentalité norne pousse l'individualité à son paroxysme.
La sagesse, la culture et les traditions nornes se transmettent principalement à l'oral et survivent ainsi au temps qui passe. C'est aux skaalds – des conteurs norns – qu'incombe la tâche de rendre les norns immortels en chantant la geste des plus braves.
Relations
Les norns sont de nature solitaire mais ne sont pas pour autant isolationnistes. Depuis leur déplacement forcé vers le sud, les norns ont dû apprendre à connaître et traiter avec les autres races de beaucoup plus près. Tout comme il y a 250 ans, les norns et les charrs se vouent un respect mutuel, chacun connaissant pertinemment la force de l'autre et ayant assez de discernement pour éviter des querelles vaines.
Les norns ont toutefois un tantinet de considération en moins envers les humains qu'ils estiment faibles et légers. Preuve en est de leur critique univoque de la façon, un peu trop molle selon eux, dont la reine humaine dirige son peuple.
Bien que les asuras soient d'une taille ridiculement ridicule, les norns admettent qu'elle ne fait pas tout et que les asuras sont capables de développer une grande force lors des combats.
Enfin, leur jugement est plus modéré en ce qui concerne les jeunes sylvaris, car bien qu'ils soient curieux et intelligents, leur conception du monde leur semble souvent dénuée de sens.