Dirt Rally – Aperçu

Amateurs de jeux de voitures, et plus particulièrement de rallyes, c'est à vous que je m'adresse. Le studio Codemasters est un habitué des jeux de rallye, notamment la série des Colin MacRae, dont le premier opus est sorti en 1998 sur PC et Playstation.

Fort de cette expérience, et après trois opus DiRT plus axés arcade, Codemasters souhaite revenir aux sources de la simulation avec ce DiRT Rally qui se concentrera sur l'expérience de pilotage.

Le jeu est pour l'instant en accès anticipé, à savoir donc que le jeu n'est pour le moment pas complet, mais bénéficiera de mises à jour pour proposer contenu et correctifs. Ce que vous allez lire est donc potentiellement sujet à changements.

 

Modes de jeu

Deux principaux modes de jeu sont proposés : le mode Championnat et l'Epreuve Perso.

 

Mode Championnat

C'est le mode principal, que l'on peut assimiler à un mode Carrière, où il faudra gérer sa voiture, ainsi que son équipe. Première étape : acheter une voiture. Plusieurs catégories sont disponibles :

• Années 1960
• Années 1970
• Années 1980
• Groupe B (4x4)
• Groupe A
• Années 2010

On peut d'ores et déjà voir que le choix est assez limité dans le nombre, 17 voitures seulement pour le moment, mais c'est un choix assumé par le développeur, qui a déclaré préférer proposer peu de voitures, mais qui soient idéales.

En tout cas, lorsque l'on débute le mode Championnat, on n'a pas vraiment le choix, avec 50 000 CR, il faut choisir une des années 1960, à savoir une Mini Cooper S ou bien une Lancia Fulvia HF. Bon, malgré mon mètre 87 et le fait que je sais pertinemment que je ne rentre pas dedans, la Mini Cooper me tente bien.

Le mode Championnat permet aussi de gérer son équipe de mécano, qui influera directement sur les statistiques de la voiture. Au départ, seul le Chef d'équipe est débloqué, mais pour 1 000 CR, on peut débloquer un emplacement d'ingénieur.

Une fois débloqué, on peut recruter un premier ingénieur dans une liste. En changeant d'ingénieur, on peut ainsi voir les statistiques de la voiture évoluer. A vous donc de choisir l'ingénieur selon la voiture et vos points forts et faibles.

L'heure de la première course a sonné. C'est en Grèce qu'elle nous mènera, avec une série de trois épreuves.

Dans l'Atelier, il est possible de faire quelques réglages sur le véhicule, histoire de l'adapter au tracé et aux conditions (météo et type de sol). En avançant dans le mode, et au fur et à mesure que l'équipe de mécanos évoluera, vous aurez accès à des réglages plus avancés.

Pour appréhender un peu mieux la course, il est possible de faire jusqu'à trois galops d'essai. Et finalement, c'est l'heure du départ.

 

Mode Epreuve Perso

Dans ce mode, il est possible de créer de toutes pièces ses propres épreuves, en choisissant :

• le lieu
• le nombre d'étapes
• le type d'adversaires
• la difficulté de l'IA

 

Gameplay

Pour être honnête, j'aime beaucoup les jeux de voitures, mais je n'ai pas la prétention de dire que je suis un expert, bien au contraire.

L'interface est assez simple, pour ne pas dire simpliste, avec le minimum d'indications données à l'écran (en sachant qu'il est possible de désactiver l'interface dans les paramètres pour se rapprocher encore plus de la simulation).

Une jauge de vitesse, l'avancement de l'épreuve, le chrono et les indications du copilote, voilà ce qui est fourni, et après tout, pas besoin de forcément plus.

La gestion des dégâts est une chose importante à prendre en compte dans le jeu. Une voiture cabossée sera beaucoup moins performante. Et elle saura vous le montrer. Exemple : je me suis pris (et pas qu'un peu) une barrière de sécurité de pleine face.

Quand on voit l'état du devant, on peut facilement deviner que le moteur en a pris un coup. Pour preuve, le voyant lumineux sur la jauge de vitesse qui m'indique que la température du moteur est assez élevée. Ca ne m'a pas empêché de finir la course, mais j'ai bien senti que la voiture était moins nerveuse. Et nul doute que si je l'avais poussé à fond, le moteur n'aurait pas supporté.

 

Mon avis

En bon débutant dans ce genre de jeux, forcément les débuts sont un peu galères. Beaucoup de sorties de route qui sont d'ailleurs éliminatoires, de rochers percutés, etc... On sent que le jeu est fait pour les aficionados du rallye. Mais il procure quand même de bonnes sensations et, pour peu que l'on s'accroche, on peut vite arriver à faire des chronos honorables.

En tout cas, lorsque la pluie ne s'en mêle pas, car là, le réalisme de la météo prend tout son sens, et demande un véritable savoir-faire pour arriver à rouler sans déraper constamment.

Pour le moment, il est vrai que le contenu du jeu n'est pas très aguicheur : peu de tracés, des conditions qui se répètent un peu. Mais le jeu n'est qu'en accès anticipé après tout. Il faut donc espérer voir Codemasters étoffer son bébé petit à petit.

Nul doute en tout cas que les amateurs de rallye pur et dur seront ravis avec ce nouvel opus.