Morningstar : Descent to Deadrock – Aperçu

Ces derniers temps, j'ai eu envie de délaisser un peu ma chère galaxie fort lointaine pour explorer de nouvelles contrées inconnues. Et me voici donc débarqué dans Morningstar : Descent to Deadrock, jeu d'aventure en vue à la 3e personne, une sorte de point & click à la Myst.

Me voici donc dans les bottes d'un astronaute propulsé en plein crash de sa navette, qui se retrouve bloqué sur The Deadrock, planète de bien mauvaise réputation, où chaque personne qui a eu le malheur de s'y poser n'en est jamais revenue. Tout un programme !

Comme dans tout bon jeu d'aventure, il va donc me falloir explorer les lieux, et résoudre un certain nombre d'énigmes.

Heureusement, en tout cas pour le début, je ne suis pas seul. Mon commandant, Powell, blessé mais en vie, pourra être contacté par radio, et me fournira des indications bien précieuses pour avancer.

Des flèches indiquent aussi les objets interactifs, une fonction qui permet de ne pas passer des heures sur chaque écran à chercher ce qui pourrait être utilisable. Pour les joueurs qui n'ont pas envie de se prendre la tête, et juste profiter de l'aventure facilement (comme moi !), c'est une fonction très agréable. Cependant, il n'y a pas d'options pour la désactiver, ce qui risque peut-être de gêner des joueurs plus aguerris.

Énigmes

La situation sur le vaisseau ne s'arrange pas, en tout cas. Moteurs complètement HS, chambre d'hibernation dévastée, carburant qui s'est fait la malle. L'occasion d'apprécier quelques dialogues assez drôles entre mon alter-ego, qui se révèle bourré de sarcasmes comme j'aime, et Powell.

Première étape donc, remettre en marche la ventilation et le filtrage du CO2. Je dois dire que c'est la tâche qui m'a causé le plus d'ennuis jusqu'à maintenant. L'énigme n'est pas forcément très compliquée, mais il m'a fallu quand même pas mal de réflexion pour trouver la solution, qui consiste à assembler plusieurs éléments pour bricoler un nouvel objet qui va me servir. La solution n'est pourtant pas particulièrement tirée par les cheveux, mais plutôt logique. On voit là la nécessité de bien analyser l'environnement et les objets que l'on trouve.

Exploration

Après pas mal de tâtonnements, de crise de nerfs et de cris de joie en trouvant une solution, me voici fin prêt à sortir du vaisseau et à continuer mon exploration.

Une carte me permet de me déplacer à différents endroits du monde assez facilement.

C'est maintenant là que débute le périple sur The Deadrock, une aventure qui va amener notre héros à découvrir pourquoi les vaisseaux sont irrémédiablement attirés sur ce bout de rocher, et comment il va pouvoir s'en échapper.

Le mot de la fin

Ça faisait pas mal de temps que j'avais laissé de côté les point & click, étant de nature très peu patiente, c'est vrai que ça n'est pas le genre de jeu sur lequel je m'amuse le plus. En tout cas, plus maintenant. Plus jeune, je m'amusais beaucoup sur des titres connus du genre, tels Maniac Mansion, Discworld, Runaway et autres Chevaliers de Baphomet, et j'ai un peu subi une cure de jouvence avec ce titre, qui m'a replongé dans le plaisir de farfouiller des heures à la recherche d'une solution.

J'ai par ailleurs beaucoup aimé la patte graphique. Même si le jeu ne brille par ses graphismes, j'ai apprécié ce petit côté peinture.

Bref, un jeu agréable, avec un scénario plutôt énigmatique, qui donne envie de continuer rien que pour savoir la suite. D'ailleurs, je vous laisse, j'ai un vaisseau à remettre en état de marche !

Le jeu est disponible sur Steam à 8.99€. Et si vous voulez tester avant d'acheter, il y a même une démo gratuite !