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Besiege : accès anticipé

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XXX joue à Besiege, YYY joue à Besiege, CaptainNakou possède maintenant Besiege. Ca y est, c'en est trop, j'ai craqué. Oui, il m'en faut peu, mais les gens de ma liste d'amis sont des gens de bons goûts, et si plus de deux personnes dans cette liste jouent au même jeu, c'est que ça doit être intéressant. Et bien, je ne vais pas vous faire poireauter jusqu'à la conclusion, oui, Besiege est un jeu à très fort potentiel. Et il s'agit selon moi d'un des meilleurs jeux en accès anticipé que j'ai pu voir. Que ce soit en terme de potentiel ou en terme de finition, le titre de Spiderlings Games a déjà tout pour plaire, du moins si vous accrochez à ce genre particulier de simulation.

Car oui, Besiege est réservé à un certain type de joueur, ceux qui aiment se prendre la tête durant des heures pour construire une machine digne de ce nom, de préférence un engin de destruction massive, du genre à pouvoir péter un château. Et croyez-moi, le temps de prendre le jeu en main, ça ne sera pas tout de suite évident. Le jeu étant basé sur la physique, c'est parfois délicat de construire une machine qui parvient ne serait-ce qu'à ne pas se briser une fois au sol.

Au niveau de l'interface, c'est très épuré et bien réparti. On a droit à 6 catégories de blocs différentes (basique, puissance, armes, armures, vol ...) qu'on découvrira rapidement en bas de l'écran. Le haut de l'UI est réservé aux quelques options du jeu, au règlement de la vitesse et au lancement de la simulation. Ne comptez pas trop sur le tutoriel, il vous donne quelques informations essentielles, mais ne fera pas de vous un ingénieur confirmé.

Avouez que ça en impose ! (je ne suis pas l'auteur de cette œuvre)

Avouez que ça en impose ! (je ne suis pas l'auteur de cette œuvre)

Concernant le gameplay pur, il y a deux phases bien distinctes : la construction de votre machine et l'utilisation de votre machine.

La première partie est celle qui prendra le plus de temps, vous êtes délimité par un parallélépipède rectangle (du moins en mode campagne) et vous devrez construire votre engin en respectant cette limitation de hauteur et de largeur. Pose de blocs, disposition des roues pour permettre à l'engin de se déplacer, armement de la machine plus ou moins lourd : pose de lames (pour trancher les poulets), de pic en métal pour détruire les bâtiments, canon de feu pour cramer les alentours, ou encore bombe... mais là ça devient plus délicat, et vous ferez face à l'échec un bon nombre de fois avant d'avoir une bombe qui ne saute pas dès le lancement de la simulation.

En parlant de simulation, il est temps de s'y intéresser. Une fois votre foudre de guerre fabriqué, vous pourrez appuyer sur le bouton Play et voir votre engin s'effondrer lamentablement sur lui-même. Parce que oui, on arrive rarement à avoir un truc fonctionnel dès le premier essai, et c'est bien ça qui fait toute la force du jeu : construire une machine dont on peut être fier !

Si votre machine n'est pas cassée dès le lancement, vous pourrez vous déplacer (en ayant bien pris soin de placer des roues) d'avant en arrière, et peut-être même tourner si vous avez placé les blocs adéquats ! Il est soi-disant possible de voler, je n'y suis pas encore parvenu, mais c'est probablement mon pitoyable niveau de jeu qui est à remettre en cause.

Bref, une fois que tout cela est fait, il ne vous reste plus qu'à foncer vers votre objectif qui consiste à détruire des éléments du décor pour le moment.

Le petit monde de Besiege. Une seule île dispo actuellement.

Le petit monde de Besiege. Une seule île dispo actuellement.

J'insiste sur le "Pour le moment", car comme dit tout au début de cet aperçu, le jeu est actuellement en Alpha.

Au niveau du contenu, ce n'est pas encore ça, on a droit à une île qui comporte 15 zones qui fait surtout office de phase de prise en main, et il faudra ensuite se contenter du mode Sandbox, qui vous tiendra en haleine des heures, avant de pouvoir aller sur de nouvelles îles et astres (on nous promet la lune - littéralement - dans une mise à jour future). Au niveau technique, c'est très propre, le titre tourne sur des configurations modestes et se révèle très agréable à l'œil grâce à une direction artistique qui fait mouche. L'univers pseudo-médiéval épuré passe très bien et les machines qu'on construit, de par leur aspect, peuvent se révéler très belles et imposantes. Concernant la finition du titre, c'est un sans faute, le titre aurait pu sortir en version 1.0 que je n'y aurais vu que du feu.

Spiderlings Games donne ici une bonne leçon aux autres développeurs, comme aux joueurs, en montrant qu'un titre en Accès Anticipé peut être très jouable dès les premières versions.

C'est mignon, propre et très épuré

C'est mignon, propre et très épuré

Enfin, pour le prix, il faudra débourser 6.99€ pour profiter du jeu. Très honnêtement, c'est peu, surtout quand on voit le potentiel du titre et le temps qu'on passe déjà dessus alors qu'il n'a pas encore dévoilé tout son contenu. Si vous êtes fan de jeux de simulation de construction, foncez sans hésiter sur ce Besiege, qui saura vous faire passer de longues heures derrière l'écran sans vous lasser une seule seconde ! Joueurs MAC et Linux, ne vous sentez pas lésés, le titre débarque très bientôt sur vos plateformes d'après les développeurs, qui travaillent d'arrache-pied pour fournir une expérience aussi riche et bonne que possible.



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