Football Manager 26 – Le renouveau ?

Version testée : Steam
Plates-formes disponibles : Windows, Mac
Genre : Simulation
Prix conseillé : 59,99€
Date de sortie : 04/11/2025
Studio / Editeur : Sport Interactive
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Je devais tester Football Manager 2025 mais l'annulation de ce dernier a été une surprise. L'éditeur a voulu prendre du temps pour préparer une révolution du jeu. Est-ce que c'est réellement le cas ? Ou bien est-ce juste une nouvelle itération qui aura attendu 1 an de plus pour sortir ? Réponse à la fin de cet aperçu.

Ce test sera, comme pour chaque incursion dans la licence, une plongée au cœur de ma propre partie. Je me suis lancé dans l'aventure et j'arrive à mi-parcours de ma première saison, avec l'excitation des débuts et la frustration des matchs cruciaux. Fidèle à mes parties de prendre des équipes en difficulté, mon choix s'est porté sur la Fiorentina. La Viola, ce nom mythique qui résonne avec tant d'exploits passés, peine désormais à retrouver son éclat d'antan en Serie A. Mon objectif est clair : les ramener là où ils appartiennent, au sommet du football italien, et pourquoi pas, européen !

Mais avant de commencer, il faut d'abord créer l'avatar qui nous représenta . L'éditeur de manager, s'il n'atteint pas encore le niveau de personnalisation d'un RPG, a tout de même été retravaillé pour FM26. J'ai pu affiner un peu plus les traits de mon avatar, choisir des détails de carrière plus précis qui influencent mon niveau et ma réputation, et affirmer ma personnalité d'entraîneur. Je ne passe pas beaucoup de temps dessus, je n'ai pas forcément l'envie d'aller très loin dans ce paramétrage. Le petit plus d'un scan facial, comme j'en rêvais, serait toujours le bienvenu pour les prochains opus, mais ces améliorations sont un bon début.

Vient ensuite l'étape cruciale des réglages de la base de données. Attention, car avec l'intégration du moteur Unity et des données encore plus fines, cela peut alourdir l'expérience. J'ai donc opté pour un nombre raisonnable de championnats, prenant les plus gros et quelques pays en dehors de l'Europe comme le Brésil.

Mon premier jour à Florence fut une immersion totale. Le président m'a accueilli, exposant la situation du club : délicate, comme on pouvait s'y attendre pour une équipe de Serie A en quête de renouveau. Les objectifs sont ambitieux : viser une place européenne. Les moyens financiers sont, eux, plutôt limités, mais je ferai avec. C'est un défi de taille pour un club de ce calibre, mais c'est aussi ce qui rend Football Manager si addictif. Les échanges avec le staff ont suivi, un aspect que j'apprécie toujours autant. Écouter leurs retours sur l'effectif, comprendre les dynamiques de groupe, sentir les potentielles zones de friction. Un joueur malheureux, c'est un point de moins sur le terrain, et ça, FM26 le gère avec toujours autant de finesse. Et bien sûr, l'incontournable première interview avec la presse, où il faut essayer de ne pas se les mettre à dos. Ces interactions, toujours plus riches et nuancées, sont le sel du jeu.

Une fois les tâches administratives derrière moi, place au terrain. Première étape : la mise en place de l'entraînement hebdomadaire. FM26 offre une profondeur encore aussi impressionnante, mais avec une interface légèrement remaniée . Si elle a dérouté certains, je m'y suis rapidement habitué. J'avoue que je ne suis pas à fond sur cet aspect du jeu. Et c'est pour cela que je délègue rapidement à l'adjoint , que ce soit pour les amicaux ou les interviews d'après-match.

Mais la véritable révolution tactique de FM26, c'est l'introduction des "formations duales". C'est une innovation majeure ! Pouvoir définir une disposition différente lorsque mon équipe a le ballon et lorsqu'elle le perd, c'est une liberté tactique incroyable, qui colle parfaitement au football moderne. Ma Fiorentina peut ainsi passer d'un 4-3-3 offensif en possession à un 4-4-2 compact en phase défensive. C'est complexe à maîtriser, mais l'immersion est plus profonde. Avec plus de 40 nouveaux rôles de joueurs ou rôles renommés, la profondeur tactique atteint des sommets, permettant d'imaginer des stratégies toujours plus fines.

Et puis, il y a ma partie préférée : le recrutement. C'est là que je passe le plus clair de mon temps, à scruter le marché, à éplucher les rapports de mes recruteurs envoyés aux quatre coins de l'Europe. Avec mon budget limité pour la Série A, il a fallu être malin. La quête de la "pépite", du jeune talent sous-estimé qui viendra renforcer mon équipe sans vider les caisses, est toujours aussi jubilatoire. Après d'intenses négociations, où l'IA des agents et des clubs semble encore plus affûtée, j'ai réussi à dénicher quelques renforts prometteurs. Il faut être vigilant, car trop de concessions salariales peuvent déséquilibrer l'harmonie du vestiaire, et des promesses de temps de jeu non tenues sont vite sanctionnées par des joueurs mécontents. Heureusement, mes négociations ont porté leurs fruits, et mon équipe est prête.

Le championnat débute. Chaque match est un mini-film. L'interview d'avant-match, le discours aux joueurs , puis le match lui-même. C'est ici que la révolution Unity prend tout son sens. Le moteur graphique a enfin été changé ! Fini le rendu vieillissant des années précédentes. Les animations sont plus fluides, les mouvements des joueurs plus réalistes, les stades plus vivants. Les "plus de 300 nouvelles animations" et les "nouveaux angles de caméra", transforment l'expérience. On se sent vraiment au cœur de l'action, presque comme devant un vrai match. C'est un bond en avant considérable, même si quelques petites imperfections persistent. On n'est pas sur FC26 et c'est normal. Mais le réalisme, enfin, est là.

Ma première victoire a été un soulagement. La saison s'est ensuite déroulée à un rythme effréné, rythmée par les blessures, les demandes de joueurs et les ajustements tactiques incessants. Le déroulé est classique. À mi-saison, mon équipe est bien placée au championnat dans le trio de tête et toujours en lice en coupe d'Europe.

Je n'ai pas eu l'occasion de me plonger en détail dans la formation, mais la gestion des équipes de jeunes reste un gros point du jeu. Garder un œil sur les jeunes pousses, décider de les prêter ou de les intégrer à l'équipe première, c'est un aspect qui est très important.

Enfin, une innovation majeure à souligner, même si je ne l'ai pas encore explorée en profondeur dans ma partie en cours : l'intégration complète du football féminin. Pouvoir manager des équipes féminines, avec leurs propres ligues, bases de données et spécificités tactiques, c'est une ouverture fantastique pour la licence. Cela ouvre un champ de possibilités immense pour de futures carrières et des défis passionnants. La licence officielle de la Premier League est également un ajout appréciable pour les puristes du championnat anglais, renforçant l'immersion pour ceux qui choisissent de manager outre-Manche.

Football Manager 26 est une formule non seulement bien rodée, mais surtout profondément rafraîchie. Le passage au moteur Unity est bien plus qu'une simple mise à jour graphique. Les innovations tactiques avec les formations duales et l'intégration du football féminin démontrent une volonté d'évoluer et d'élargir l'horizon du jeu. Malgré quelques petites imperfections ici et là (une interface "réinventée" qui peut dérouter certains au début, ou l'absence de musiques, comme toujours, qui invite à créer sa propre playlist), l'expérience globale est incroyablement addictive.

Points forts	Points faibles
Nouvelles interfaces...	...mais un peu compliquées à prendre en main quand on l'habitude de l'ancienne
Nouveaux graphismes

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Alors, est-ce que j'ai accroché ? Oui, complètement ! J'ai lu pas mal de retours négatifs mais pour moi c'est du tout bon. Je n'ai pas eu de problèmes lors de ma partie. Alors oui, la nouvelle interface peut dérouter mais on s'y fait vite. Si vous êtes un fan inconditionnel de football et que l'idée de forger votre propre légende sur un banc de touche vous séduit, je ne peux que vous conseiller de vous lancer. Moi, je retourne à ma quête européenne avec la Fiorentina. La saison est loin d'être finie !