Supercar Collection Simulator – La collectionnite aiguë
Version testée : PC (Steam)
Plates-formes disponibles : PC
Genre : Simulation de collection de petites voitures
Prix conseillé : 8,44€
Date de sortie : 8 septembre 2025
Studio / Editeur : Kiki Games
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !Supercar Collection Simulator est développé et édité par Kiki Games. Le jeu est disponible depuis septembre 2025 en accès anticipé sur PC via Steam. Il propose d’incarner le gérant d’une petite boutique de voitures miniatures et de transformer progressivement ce commerce modeste en une enseigne organisée et prospère.
Quand j’ai lancé Supercar Collection Simulator, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Dès les premières minutes j’ai eu la sensation de plonger dans un quotidien de commerce à la fois simple et prenant. Tout commence dans un espace réduit, où chaque geste compte : commander, recevoir, ranger, vendre. Ce qui pourrait sembler mécanique devient vite une routine à laquelle je me suis attaché.
Dans mes premières parties, j’ai vite compris que la boutique dépend de commandes passées auprès du fournisseur. Le prix des voitures évolue régulièrement, aussi bien chez le fournisseur que sur le marché, ce qui m’oblige à surveiller constamment mes marges. Une fois les miniatures réceptionnées, je les place en rayon et je décide des tarifs. Là encore, le choix n’est pas neutre. Fixer un prix supérieur augmente mes marges, mais cela entraîne des critiques et des notes négatives sur les réseaux sociaux virtuels du jeu. En revanche, m’aligner sur le marché assure ma réputation mais limite mes bénéfices. Ce sont ces petits dilemmes qui donnent l’impression de gérer une véritable boutique.
Au début, je devais tout faire moi-même : encaisser les clients, aller chercher les cartons, mettre les voitures en rayon. Rapidement, j’ai eu la possibilité d’embaucher du personnel. J’ai confié la caisse à un employé, puis j’ai recruté d’autres personnes pour transférer les marchandises de la zone de déchargement vers l’entrepôt, et de l’entrepôt vers les étagères. Passer de l’artisanat où je faisais tout, tout seul, à une boutique organisée avec une petite équipe m’a donné une vraie impression de progression.


Mais la boutique n’est pas seulement un lieu de vente. J’ai découvert que je pouvais aussi développer ma collection personnelle. Les voitures ne viennent pas uniquement des commandes : je peux en obtenir dans une boutique concurrente, acheter à l’unité, ou encore les tirer au hasard via un distributeur automatique. J’ai aussi investi dans des circuits que j’ai installés dans le magasin. Ces circuits ne sont pas qu’un simple décor, puisqu’ils servent aussi de pistes où les clients viennent s’affronter, avec la possibilité de les louer directement dans la boutique. Un établi me permet également de personnaliser certains modèles, de créer des pièces uniques qui se distinguent du stock classique.



L’agencement du magasin est une activité en soi. J’ai dû installer des étagères adaptées : certaines pour présenter les voitures à l’unité, d’autres pour exposer directement les boîtes. J’ai ajouté des décorations murales pour donner plus de caractère à la boutique et rendre l’ambiance plus vivante. Ces petits détails influencent la satisfaction des clients et renforcent l’impression de construire un lieu qui a sa personnalité.



Le temps est aussi un paramètre important. Les journées commencent à neuf heures, mais le temps ne s’écoule que lorsque j’ouvre la boutique. Je décide donc du moment où je lance la journée, qui dure en continu jusqu’à vingt et une heures. Cette mécanique simple me donne le contrôle sur le rythme de mon commerce. Je dois aussi composer avec les dépenses fixes : payer les salaires, régler les factures. Plusieurs fois, j’ai dû retarder une amélioration ou une embauche, faute de revenus suffisants. La tension financière fait partie intégrante de l’expérience.


Au fil de mes parties, j’ai constaté que les débuts étaient particulièrement addictifs. Ouvrir les boîtes et espérer tomber sur une miniature rare me donnaient envie de continuer. Mais à mesure que la boutique s’agrandissait, le rythme devenait plus répétitif. Acheter, ranger, encaisser, améliorer : la boucle restait la même, même si les enjeux financiers se complexifiaient. L’aspect visuel, quant à lui, m’a laissé un sentiment partagé. Les espaces sont clairs, la boutique est lisible, les circuits installés donnent du relief, mais en regardant de près certaines miniatures, j’ai trouvé leur rendu assez simpliste. Cela ne gâche pas le plaisir, mais j’aurais aimé un peu plus de détails pour savourer pleinement ma collection.


J’ai aussi exploré le système de trading. Là encore, j’ai trouvé qu’il manquait de clarté. Il m’est arrivé d’avoir l’impression de prendre un risque sans toujours être certain que la récompense en valait l’investissement. Cette dimension ajoute de la profondeur, mais elle reste inégale.
Au final, je trouve que Supercar Collection Simulator est une expérience discrète mais captivante. Les cycles sont simples, mais ils m’ont retenu plus longtemps que je ne l’aurais cru. Entre la gestion de l’équipe, l’équilibre financier, le développement de ma collection privée et l’expansion progressive du magasin, j’ai eu le sentiment de construire pas à pas un univers cohérent.
La force du jeu ne réside pas dans les effets visuels ou les grandes mises en scène, mais dans cette régularité qui m’a donné envie de revenir et d’améliorer encore ma boutique.
Supercar Collection Simulator est disponible en accès anticipé sur PC via Steam.
