Dying light : The beast – Town of the dead
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC / PS5 / Xbox Series / GeForce Now
Genre : Survie / Action
Prix conseillé : 59,99€ / 69,99€
Date de sortie : 18/09/2025
Studio / Editeur : Techland
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Dying Light premier du nom avait fait couler beaucoup d'encre avec sa maîtrise du terrain et son système de parkour qui avaient vraiment fait sensation auprès des joueurs. Pourquoi ? Parce que cela offrait une verticalité et une dynamique que peu de jeux proposaient, avec des affrontements intéressants et intelligents. Ensuite, un second opus est arrivé, toujours intéressant mais moins apprécié… en cause, une simplification et des nuits moins compliquées. Aujourd'hui, avec un troisième opus, retour aux sources avec le retour de Crane, personnage de la première heure. Est-ce que la barre est redressée ? Réponse plus bas !
On contrôle Crane qui a été capturé, changé en autre chose et qui a subi des expériences pendant 13 longues années dans un laboratoire dans les Alpes. L'homme que l'on appelle le Baron, chef des expériences de ce laboratoire, crée des armes et des monstres afin de dominer le peu d’humains qui restent.
Lors d'une expérience qui tourne mal, Crane est libéré, complètement diminué et choqué, et doit sortir du complexe, aidé par Olivia, une scientifique qui souhaite fuir la ville. Sans compter le fait qu’il a été changé en autre chose, qui lui confère une force bestiale et surpuissante, capable d’anéantir ses ennemis.
Il arrive alors dans la petite ville de Castor Woods, en proie aux mordeurs, où quelques résistants tentent de survivre entre le fléau zombie, les attaques du Baron et le manque de ressources. Aidé par Olivia, il doit se renforcer, sauver les habitants encore vivants et tenir bon afin de se venger et libérer la ville.
Note : un récapitulatif est proposé pour ceux qui n'ont pas fait le premier opus.
Graphisme et ambiance
Le jeu est simplement sublime. Il tourne très bien sur différentes machines et, pour les plus puissantes, en met plein les yeux. Que ce soit de jour ou de nuit, l’ambiance fonctionne : balades sur les toits le jour, nuits terrifiantes où le stress monte entre visibilité réduite et rapaces omniprésents.
Côté bande-son, le résultat est impeccable et rythme parfaitement l’action. Rien à dire de ce côté-là, c’est totalement maîtrisé et immersif. Les sons des armes, des projectiles et du reste sont bien reproduits et ne sonnent pas creux.
Le jeu repose sur le système de parkour qui permet de sauter, escalader et filer de toit en toit, de corniche en gouttière, pour échapper aux centaines de mordeurs présents dans les zones. Bonne nouvelle : la fameuse barre d’endurance du 2 n’existe plus pendant l’escalade. Cela permet d’être efficace lors des fuites et grimpes, même si elle reste présente pour les combats.
En journée, l’exploration et les affrontements se déroulent sans trop de difficultés face aux petits groupes ou aux colosses cherchant les ennuis. Haches, lance-grenades, ou même pare-chocs de voitures écrasant des cadavres ambulants : les options ne manquent pas.
La nuit, en revanche, c’est une autre histoire. Les rapaces, créatures extrêmement puissantes, rapides et résistantes, poursuivent sans relâche et lancent la horde à la chasse. La seule solution : bien se cacher pour leur échapper ou rejoindre une zone éclairée par une lampe UV. La pression est constante, et chaque rencontre fait grimper le stress.
Pour survivre, différents consommables sont disponibles : boosters, cocktails Molotov, couteaux de lancer, grenades, mines et bandages. L’arsenal peut être amélioré grâce à des manuels adaptés et aux ressources durement acquises. Un arbre de talents se divise en quatre branches : trois communes orientées vers différentes spécialités, et une quatrième dédiée à la bête qui sommeille en Crane. Le mode bête s’active automatiquement quand la jauge est pleine, mais peut être stocké avec la progression. Les points s’obtiennent en abattant certains types de créatures.
Le mode bête est une surpuissance qui remplit la barre de santé, augmente la force et la vitesse, et permet d’éliminer très rapidement la plupart des ennemis. Même les rapaces peuvent être abattus, à condition d’en affronter un seul à la fois et de bien jouer. C’est le festival de la violence garanti.
La progression alterne entre quête principale et missions secondaires, explorant la carte avec de nombreux points d’intérêt, abris, plans et ressources utiles. Des survivants peuvent être sauvés, offrant expérience et objets. Petit bémol : des embuscades surgissent parfois, nécessitant une bonne réactivité pour s’en sortir.
Le jeu possède de nombreuses qualités et peu de défauts évidents. Le mode coop ajoute encore de l’intérêt. Explorer les villes, les zones boisées ou les cavernes sous la pluie battante ou sous un soleil éclatant est un vrai plaisir, grâce à un gameplay travaillé, redynamisé et fluide.
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