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The Knightling – T’aurais pas de la cire ?

Version testée : Xbox Series X
Plates-formes disponibles : PS5, Steam, Switch
Genre : Action-RPG
Prix conseillé : 29,99 €
Date de sortie : 28/08/2025
Studio / Editeur : Twirlbound / Saber Interactive Inc
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

L’action-RPG en temps réel est un genre qui a le vent en poupe depuis bientôt deux décennies. Ce qui veut dire que la concurrence est rude pour s’imposer dans le cœur des joueurs et dans le panthéon des meilleurs action-RPG. Ceux qui échouent finissent au mieux noyés dans la masse des jeux moyens, au pire marqués du sceau des jeux à éviter à tout prix.

Aujourd’hui, il est temps de parler de The Knightling. Dans quelle catégorie va-t-il se retrouver ?

Dans The Knightling, le joueur incarne un écuyer. Pas n’importe lequel : celui de Sir Lionstone, le plus preux, fort et courageux chevalier parmi ceux qui restent après l’attaque des tellureux, des créatures gigantesques de pierre bien décidées à écraser le reste de l’humanité qui leur avait échappé la fois précédente. Sir Lionstone est particulièrement haï, car c’est grâce à lui que son peuple n’a pas complètement été éradiqué.

Alors qu’une expédition mène le duo à une réserve d’un matériau spécial, une créature surgit au pire moment. Ce matériau confère une partie de sa puissance à Sir Lionstone par l’intermédiaire de son bouclier. Bouclier que le chevalier abandonne à son écuyer pour le protéger, avant de poursuivre la bête vers l’une des zones les plus reculées et dangereuses du continent.
L’écuyer se retrouve donc seul, lourd bouclier en main, en route vers le dernier bastion de l’humanité pour tenter de retrouver celui qu’il admire.

Mais Sir Lionstone ne revient pas. Plutôt que de rester dans l’attente, l’écuyer prend la décision de partir à sa recherche tout en assumant son rôle de futur chevalier : venir en aide à ceux qui en ont besoin avec ce fameux bouclier, symbole du courage de son peuple et arme redoutable.

Seulement, ce n’est pas seulement le peuple qui devra faire preuve de courage, mais bien le joueur. La raison : ces petits défauts du début d’aventure, anodins au départ, qui se révèlent être de véritables gouffres de frustration. Sur le banc des accusés : la caméra, l’ergonomie, la prise en main, le ciblage et les bugs.

Les bugs rencontrés ne sont pas nombreux en variété, mais redoutables en intensité. Rêver de finir coincé sous la carte parce qu’un pont-levis s’abat au mauvais moment ? Certainement pas. Et pourtant, ce cauchemar devient réalité.
Pire encore, le bug des dégâts rend chaque affrontement incohérent : une attaque peut retirer un dixième de la barre de vie, puis la même attaque, un instant plus tard, en retirer les deux tiers. Zéro logique.

Le ciblage n’est pas plus convaincant. Le jeu verrouille bien un ennemi, mais impossible de changer de cible dans un groupe, ni même de voir précisément lequel est visé lorsque les adversaires sont regroupés. Impossible aussi de déverrouiller sans fuir le combat. En 2025, difficile d’accepter un tel système.

La prise en main paraît classique au premier abord. Mais un style de gameplay aussi éculé et sublimé depuis trente ans ne devrait pas être aussi bancal aujourd’hui. Zelda: Ocarina of Time, sorti il y a vingt-sept ans, surclasse sans peine The Knightling.

Les phases de plateforme sont imprécises, la disposition des boutons peu intuitive, et le délai de réponse entre l’action et la commande rend les combats lourds et frustrants.

Côté ergonomie, le jeu ignore vingt ans d’évolutions de confort. En monde ouvert, pas de mini-carte. La seule carte disponible est reléguée aux menus, sans possibilité de placer de marqueurs pour se diriger. La boussole est inutile, et oublie même parfois d’afficher la quête active. Les menus, bien qu’assez clairs, restent lourds à parcourir. Et pour couronner le tout, le bouton B sert à quitter les menus… mais aussi à esquiver. Résultat : chaque sortie de menu déclenche un saut en arrière, avec tous les problèmes que cela peut poser dans une phase de plateforme, un passage chronométré ou un combat exigeant.

Et pour finir, la caméra. Déjà que les quatre autres problèmes pèsent lourd, celle-ci enfonce le clou : entièrement manuelle, sans repositionnement automatique, sans transparence des obstacles. Un cauchemar digne des jeux de la fin des années 1990.

The Knightling n’est pas sans atouts. L’univers coloré et mystérieux attire, le design séduit, et les animations, bien que perfectibles, restent correctes. Mais les soucis de gameplay et de jouabilité sont tellement profonds que tout le reste devient secondaire. La frustration monte au fil des minutes, et l’intérêt pour le jeu diminue à la même vitesse.

Points forts Points faibles
Univers chatoyant L'ergonomie et la caméra
Les bugs et la caméra
La prise en main et la caméra
Le système de ciblage et la caméra

Sur le papier, The Knightling donnait envie. Malheureusement, une fois la manette en main, l’envie laisse place à la déception. Et au fil des heures, la déception devient frustration, comme un retour forcé à une époque où l’action-RPG se cherchait encore.

La faute à un manque criant de finition sur tout ce qui touche au gameplay.



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