Gamescom 2025 – MIO : Memories in Orbit

Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PlayStation 5, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox Series, PC, Xbox One
Genre : Jeu de plateforme, Adventure
Prix conseillé : NC
Date de sortie : 2025
Studio / Editeur : Douze Dixiemes / Focus Entertainment

Qu’on soit clair, je n’aime pas les jeux de plateforme non pas parce que je n’aime pas ça, mais parce que je suis très nul dès qu’il faut faire des sauts de précision ou courir vite dans un tunnel en sautant partout. J’adore ce type de jeu, mais je suis limité par mon manque de réflexes et mon besoin de réfléchir avant de décider où aller. Mais ce n’est pas pour autant que je les déprécie, et aujourd’hui je vais présenter MIO : Memories in Orbit. Est-ce qu’il vaut le coup de mourir en chaîne sur des plateformes pour ce jeu ? Réponse plus bas.

On incarne MIO, qui cherche à comprendre pourquoi l’Arche, le vaisseau dans lequel il se trouve, sombre et devient défaillant, pourquoi une végétation rouge pousse à l’intérieur et ce qui cause cette corruption. Pour ce faire, en tant que robot ultra-perfectionné et capable de déverrouiller des compétences à l’aide de la technologie à bord, on s’enfonce dans le labyrinthe qui s’ouvre devant soi… mais est-ce que ce ne serait pas la dernière exploration ?

Pour progresser, il faut user de toutes les possibilités : planer, s’accrocher aux murs et plafonds, utiliser divers mécanismes, et surtout éviter tout contact avec la végétation, qui ne fait que nous détruire. On est seul dans un monde qui nous veut du mal… En tout, j’ai pu y jouer une petite trentaine de minutes, dont une quinzaine passée à tenter de vaincre un boss caché du jeu, qui s’annonce ma foi fort intéressant.

Les affrontements sont en soi assez basiques dans la forme, puisqu’on frappe les ennemis, mais la tactique est au rendez-vous, comme pour ce boss où il faut faire attention à son pattern, esquiver au bon moment ou, pour ceux qui n’y arrivent pas, prévoir une solution de rechange, comme se mettre au plafond quand il est au sol afin d’éviter ses claques… On navigue à travers des décors aux couleurs envoûtantes et dans un style très crayonné qui le rend vraiment sublime. De plus, la musique douce et profonde, presque chantonnée à l’oreille, nous prend par les sentiments. Le level design a tendance à faire perdre un peu ses repères, mais l’exploration, comme dans beaucoup de jeux, amène à repasser plusieurs fois par les mêmes endroits, ce qui permet, à force, de s’y retrouver. Et on nous a déjà prévenus : c’est un labyrinthe.

Globalement, le jeu s’en tire très bien avec de nombreuses cordes à son arc, un level design intelligent même si un peu déroutant, un système d’affrontement classique mais efficace, et un emballage technique sublimé par une musique qui chante à nos oreilles.

Points forts	Points faibles
Level design bien pensé...	Peut-être un peu déroutant
OST parfaite pour le titre
Simplicité du gameplay...	...mais qui demandera du temps pour être maitrisé.

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On peut dire que ce jeu manie bien son approche avec plusieurs cordes à son arc, ce qui en fait un vrai petit filon qui ne demande qu’à être découvert. Pour moi, en tout cas, c’est une très belle surprise.