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Star Rupture – À l’assaut d’une planète hostile

Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC (Steam)
Genre : Simulation / Survie
Prix conseillé :
Date de sortie : 2025
Studio / Editeur : Creepy Jar
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Le studio polonais Creepy Jar, connu pour le jeu de survie Green Hell, revient avec un projet ambitieux baptisé Star Rupture. Révélé initialement sous le nom de code Chimera, ce titre marque un virage vers la science-fiction pour le studio de Varsovie, tout en gardant la base de son précédent jeu, et en améliorant le gameplay et les possibilités de jouabilité.

Ce test a été effectué durant le précédent play-test d'une semaine environ pour une durée de jeu d'environ cinq heures.

Creepy Jar : les créateurs de Green Hell à la conquête de l’espace

Fondé en 2016 à Varsovie, Creepy Jar est un studio regroupant des vétérans de l’industrie ayant travaillé sur des titres comme Dying Light ou The Witcher 2. Ils se sont fait connaître grâce à Green Hell, un survival en pleine jungle amazonienne acclamé pour son réalisme sur le côté survie/construction. Après plus de deux ans, le studio s'attaque à un nouveau registre : la science-fiction.

Avec Star Rupture, Creepy Jar entend transposer son savoir-faire en matière de survie dans un univers de science-fiction original, tout en y ajoutant une dimension de construction, de gestion industrielle et de corporation. Le titre fait aussi peau neuve en s'offrant un moteur de jeu flambant neuf sous Unreal Engine 5, offrant des visuels assez jolis et un rendu très réaliste. Revers de la médaille, le jeu est assez gourmand en ressources et nécessite quand même 24 Go de RAM actuellement ce qui n'est pas à la portée de tous les joueurs.

Une planète pleine de ressource et des cataclysmes à profusion

L’univers de Star Rupture pose d’emblée un décor aussi fascinant que dangereux. Le joueur y incarne un forçat de l’espace, un détenu exilé sur la planète Arcadia-7 pour y purger sa peine en exploitant des ressources et en développant des infrastructures. Ce monde lointain regorge de richesses naturelles et semble accueillant de prime abord… à un détail près. Son soleil, l’étoile baptisée Ruptura, est à la fois source de vie et menace permanente. En effet, Ruptura est instable : à intervalles réguliers, elle provoque des cataclysmes cycliques via des vagues de chaleurs qui ravagent tout sur leur passage.

Même si la planète regorge d'un certain biome peu amical, le soleil reste l'ennemi le plus hostile car il rase pratiquement tout sur Arcadia-7 que ce soit la végétation ou les vies exposées. Concernant les machines et les bâtiments que le joueur a construits, s'ils ne sont pas protégés, ils tomberont en panne. Ce n'est pas dit que l'impact dans le jeu final ne soit pas plus important pour le joueur. L'ambiance du jeu s'articule dans un duel constant entre l'homme et la nature, proposant un cadre original où ce dernier doit jongler entre optimisation et vitesse pour ne pas être pris de court.

Entre survie, construction et optimisation industrielle

Star Rupture se distingue par un gameplay hybride mariant habilement plusieurs genres. Nous avons pu expérimenter les principaux piliers du jeu lors de notre test à savoir la survie et la construction d’une base industrielle automatisée. Il faut ajouter à cela (même si ce n'était pas disponible) que le jeu se verra doter d'une composante multijoueur, ce qui permettra à un petit groupe d'arpenter la planète et de faire évoluer ses infrastructures beaucoup plus rapidement.

À l’instar d’un survival classique, vous devez veiller aux besoins vitaux de votre personnage (faim, soif). Notre détenu d’Arcadia-7 peut s’empoisonner en consommant des ressources inconnues. Le personnage n'évolue pas pendant la partie pour avoir plus de force ou moins besoin de ressources. Toutefois, le cadre de jeu, lui, évolue grâce notamment aux missions qu'il va remplir pour les corporations permettant de débloquer de nouveaux accessoires ou bâtiments. Ces missions sont souvent les mêmes en demandant aux joueurs de livrer des ressources spécifiques.

Le cœur du jeu réside dans la création d’une base industrielle. Star Rupture se rapproche ici d’un Factorio ou d’un Satisfactory, en vous invitant à établir des chaînes de production grâce à l'extraction minière, le raffinage des ressources, et possiblement l'assemblage de composants. Il sera possible à n'importe quelle étape d'expédier les composants vers la Terre pour les corporations. Comme dans différents jeux du genre, il faudra relier toutes ces infrastructures pour y acheminer l'électricité, les composants, etc.

L'optimisation reste un pan important dans le jeu car les différents extracteurs ou raffinage de minerais ne sont pas cadencés de la même façon ce qui, si ce n'est pas géré, provoque des goulots d'étranglement dans la production, diminuant de facto le rendement de la base. Certains bâtiments tels que les espaces de stockage permettront d'être utilisés comme zone de buffer. Creepy Jar a un joli terrain de jeu pour offrir de nombreuses améliorations sur l'expérience utilisateur, afin de rendre cet aspect beaucoup plus simple et pour proposer au joueur de construire facilement des bases avec un certain cachet.

Points forts Points faibles
Un moteur de jeu de toute beauté Un jeu trop gourmand
Beaucoup de choses à faire pour un début de développement Un manque de visibilité/optimisation sur le building
Le cycle du soleil offrant une mécanique différente des jeux du même genre Un manque de clarté sur les ressources et le raffinage

Même si nous avons eu un bref aperçu des possibilités du jeu lors de ce play-test, le studio propose un projet prometteur où il est possible de faire beaucoup de jeu, et qui possède un gros potentiel pour améliorer son titre.

La tension permanente induite par l’étoile Ruptura (le soleil) renouvelle l’expérience de jeu et exige des joueurs de trouver un équilibre entre ces différentes phases tout en lui demandant d'avancer sur les missions des corporations.



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