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Steam Néofest : Hell is Us

Version testée : Demo Steam
Plates-formes disponibles : PC Steam, PS5, Xbox Series X|S
Genre : Action, Aventure, RPG
Prix conseillé : 49-79€ suivant la plateforme et version
Date de sortie : 4 septembre 2025
Studio / Editeur : Rogue Factor / Nacon

Oui oui je sais, le Néofest c'est fini, mais un article ça ne s'écrit pas en 5 minutes ! Et puis c'est de la faute de Steam aussi. Je pensais avoir fait le tour du festival, mais ils ont eu la bonne idée de publier un top 50 des démos les plus téléchargées. Je l'ai parcouru et relevé 2 jeux, dont Hell is Us. L'an dernier le trailer m'avait fait forte impression avec des graphismes et une ambiance très soignés.

Je tiens à préciser que je n'ai malheureusement pas pu terminer la démo, celle-ci ayant été retirée le 24 juin. Bouhouhou.

« Si la guerre est ce qui se rapproche le plus de l’enfer sur terre c’est qu’elle abrite le pire des démons : l’Homme »

Le ton est immédiatement donné lorsqu'on lit la présentation d'Hell is Us. Nous somme à Hadéa, ravagée par la guerre civile. Notre héros, Rémi, est soumis à un interrogatoire. Son interlocuteur attend que le sérum de vérité agisse. Et puis les mots jaillissent : qui il est, comment il est arrivé ici, pourquoi il est venu.

Le méchant à gauche, Rémi à droite. Je trouve qu'il a un petit air de Simon Baker

Retour dans le passé. Rémi déserte pour retrouver ses parents sur Hadéa. Il n'a presque pas de souvenirs de son enfance et décide de partir en quête de sa famille.

La singularité de Hell is Us est de ne proposer aucune carte ou mini-carte. J'étais un peu en stress à cette idée, mais pendant la démo ça a été. Il y a des indications dans les visuels et dans les dialogues pour pouvoir s'orienter. Ce n'est donc pas si déstabilisant que j'aurais pensé. À voir sur la durée.

Nous voici donc en pleine forêt, au milieu de nulle part sans trop savoir où aller. Les commandes de bases pour se déplacer et interagir avec des objets sont abordées. Il est d'ailleurs préférable d'opter pour une manette.

J'ai beau jouer avec les graphismes seulement en moyen, je trouve que le jeu est déjà superbe. Le paysage est détaillé, la gestion de la lumière participe grandement à l'ambiance. L'animation de Rémi est assez fluide.

Comme expliqué un peu plus haut, le seul moyen de s'orienter dans Hell is Us est de suivre les indices glanés. Je vais croiser dans ces ruines Ernest Caddell et, avec lui, me familiariser avec l'interface des dialogues. À gauche de l'écran sont disposées les options liées directement à l'enquête, l'histoire principale. La droite est dédiée au lore, afin d'en apprendre davantage sur ce monde ravagé par la guerre.
Il faut dire qu'on est plongé dans ce chaos sans savoir vraiment ce qui est arrivé. Quelles factions s'affrontent ? Pourquoi ? Qui prend les décisions, qui est à la tête du pays ?

Pour le moment ce qui est importe Rémi c'est de courir après son passé. Ernest nous délivre les premiers indices, la direction à prendre.
Le déserteur dispose d'une espèce de tablette où sont centralisées toutes les informations pour son enquête. C'est aussi le classique menu où retrouver l'inventaire, l'équipement, etc.. L'interface a un côté rétro pas désagréable. Ce qui est pas mal, c'est que les documents trouvés sont en anglais, et la traduction peut être affichée à côté ou non. J'aime bien le fait qu'on laisse le fichier tel quel.

Après avoir suivi les indications d'Ernest, la recherche d'indices se poursuit, tout comme la nécessité d'un véhicule. Rémi va devoir s'aventurer dans de vieilles ruines lugubres pour en obtenir un. C'est dans ce lieu sombre que tout va basculer.

Rémi va se retrouver face à une étrange créature. Bien vite il se rend compte que son arme est complètement inutile. Un troisième individu va alors faire surface et s'interposer entre lui et l'ennemi. L'issue du combat s'avèrera fatale et Rémi récupère alors l'attirail de son sauveur : une antique épée qui est parvenue à terrasser le monstre et un poncho équipé d'un drone.

De là, le gameplay va considérablement s'enrichir ! Le système d'endurance en haut à gauche de l'écran est composé d'une barre de santé et d'énergie. La santé c'est notre vie, et l'énergie ce que nous utilisons pour toute action en combat. Si Rémi tombe à court d'énergie, il est alors épuisé, tout juste deux de tension le pauvre bougre ! Autant dire qu'il constitue dans cet état une proie facile. Il vaut mieux s'éloigner de son opposant quelques instants, le temps de récupérer.

Les combats sonneront familiers pour certains, mais personnellement je sors de ma zone de confort. Attaque, parade, esquive... Les deux derniers ne sont pas trop mon truc en général. Il y a en plus d'autres joyeusetés comme l'impulsion de guérison : quand un coup porte, il génère des particules autour de Rémi. C'est une opportunité de se soigner avec cette capacité. Il faudra donc appuyer sur la touche dédiée au bon moment pour recouvrer un peu de santé.
C'est beaucoup de choses à apprendre pour ma part, mais j'ai apprécié.

Le drone a diverses utilités : tout d'abord ce qui est assez basique comme l'éclairage, l'analyse de données, puis ensuite la possibilité de distraire un ennemi avec pendant que vous tabassez l'autre.

Outre l'ambiance et le gameplay, Hell is Us m'a aussi conquise par le choix de la difficulté (facile, normal, difficile). C'est vraiment génial que chacun puisse y trouver son compte. D'habitude je ne me frotte pas à ce genre de jeux, car une erreur peut être trop punitive. Ici avec la difficulté normale j'ai pu me familiariser avec les commandes sans mourir à chaque pas. Certes mes combats sont encore assez vilains à regarder, mais comme je ne meurs pas quand je me prends une tarte, ça donne envie de vouloir progresser, s'améliorer et maitriser les mécanismes du combat.
Les paramètres du jeu permettent aussi de configurer à sa guise les sous-titres et le son (5.1 YAYYYY). Encore un bon point.

Terminons par quelques mots sur le studio Rogue Factor, basé à Montréal,  Le directeur général est Yves Bordeleau (Necromunda: Underhive Wars), le directeur créatif Jonathan Jacques-Belletête.  Le second est notamment connu pour avoir été le directeur artistique d'Eidos Montréal pour Deus Ex !

Points forts Points faibles
L'ambiance La maniabilité parfois. Devoir se coller à un objet pour arriver à le récupérer.
Me faire réussir à aimer ce style de combat Pourquoi retirer une démo ? Pourquoiiii ?
Les graphismes

J'aurais préféré avoir passé plus de temps sur Hell Is Us car je suis vraiment très intriguée. Si d'habitude je ne m'attarde pas sur ce style de combat, ce jeu a réussi à capter mon attention !
Il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au 4 septembre pour le découvrir davantage.



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