Dune Awakening – Explorer Arrakis seul ou à plusieurs
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC
Genre : Survie
Prix conseillé : 49 Euros
Date de sortie : 5 Juin 2025
Studio / Editeur : Funcom / Iron Vow Studios
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Dune, Arrakis, planète des sables... Si vous avez regardé les films ou lu les livres de Herbert, alors ces mots doivent résonner dans votre tête. Depuis quelques années, nous avons pu voir de nombreux jeux autour de cette licence iconique, mais rares sont ceux qui se sont attaqués à cette dernière sous la forme d’un jeu de survie. C’est chose faite avec Dune: Awakening.
Un jeu avec peu de barrières
Iron Vow Studios n’est pas (encore) un nom qui est familier dans toutes les têtes. Il a été créé en 2021 par des acteurs issus de différents studios comme CD Projekt (The Witcher / Cyberpunk) ou Larian Studios (Baldur's Gate). Comme dans leurs précédents studios, leur but a été de mettre le joueur au centre, en proposant un jeu immersif mais sans nécessairement brider le joueur autour d'une histoire ou d'autres éléments.
On y reviendra plus loin dans l’article, mais cette volonté de pouvoir faire ce que l’on souhaite dans le jeu a été vraiment bien respectée par le studio et ses développeurs. Le joueur est libre d’aller où il souhaite et d’effectuer les missions / actions qu’il veut. Il n’a que peu de contraintes, à part celle de rencontrer des ennemis peut-être mieux équipés ou certaines contrées de la carte avec des biomes moins accueillants que d’autres.
Une personnalisation simple mais efficace
Avant d’atterrir ou du moins de s’écraser sur Arrakis, le joueur aura la possibilité de créer son personnage à travers un créateur dédié. Ce dernier est assez poussé, permettant de nombreuses options de personnalisation, que ce soit la couleur des yeux ou l’ajout de tatouages. Même s’il est possible de créer le personnage masculin ou féminin de son choix, l’un des petits problèmes vient du fait que les tenues en jeu (hors des hubs) ne vous permettent pas vraiment de le voir. Arrakis étant une planète assez dure, le personnage est bien souvent couvert de la tête aux pieds, et il n’est par exemple pas possible de désactiver le skin de votre casque. Certaines tenues sont moins couvrantes, mais ne vous attendez pas à être en tenue d’Adam ou d’Ève.
Le second choix qui va permettre une personnalisation supplémentaire du personnage est son background ainsi que sa classe. Pour le premier, cela aura pour conséquence d’ajouter certains dialogues supplémentaires avec des PNJ. Pour la classe, cela a une incidence au départ, mais les joueurs pourront, à travers des quêtes, débloquer tous les arbres de classe. Votre choix a donc une conséquence, mais assez mineure sur la globalité du jeu. Concernant les arbres de talents / classes, ces derniers sont assez différents. Le maître de l’épée va axer son jeu sur les armes et le déplacement au corps-à-corps, alors que le planétologue, par exemple, misera sur la récolte et la gestion des ressources.
A l'assaut d'Arrakis
L’histoire prend place un peu avant l’arrivée du personnage sur Arrakis, où une Révérende Mère du Bene Gesserit demande de retrouver les Fremen. Arrivé sur la planète pas de la meilleure façon (en s'écrasant), le personnage est accueilli par un étrange individu qu’il suivra pendant un temps dans son épopée. Cette première phase du jeu constitue surtout un grand tutoriel expliquant les différentes bases de la survie en milieu hostile : gestion de l’eau, récolte des ressources, combats…
Parlons tout d’abord de la gestion du personnage. Si on enlève la santé, la seule ressource à gérer est l’eau. Arrakis étant un désert, votre personnage perd de l’eau dès lors qu’il est connecté, qu’il fasse quelque chose ou non. Que ce soit via la récolte à partir de plantes, de sang ou de bâtiments, c’est une ressource qu’il faudra gérer continuellement pour ne pas mourir. Autant au début ça peut être compliqué, autant ensuite cela devient de moins en moins complexe pour hydrater votre personnage. À l’inverse, l’eau devient une ressource de construction. À partir d’un certain stade, elle est nécessaire pour créer ou raffiner des objets. En petite quantité, cela va vite, mais quand un simple lingot demande 500 unités, ça devient beaucoup plus compliqué.
Pour aider à la conquête de ce nouveau monde, il est possible d’y construire une base. Comme dans la plupart des jeux du genre, il faut récupérer des ressources un peu partout pour commencer à bâtir des stations spécifiques, qui construiront ensuite d’autres objets. En début de jeu, par exemple, le fabricateur permet de créer vos armes et armures de bas niveau. Au fur et à mesure de votre progression, d’autres éléments pourront être débloqués, notamment un point important : les véhicules.
Ces derniers permettent d’accélérer considérablement vos déplacements sur la carte. Au départ, il sera possible de construire des motos et buggys des sables, puis d’aller jusqu’à l’ornithoptère (véhicule volant). Que ce soit en solo ou en coopératif, les véhicules jouent un rôle important, car il est possible, par exemple, de les équiper de soutes permettant de stocker davantage de ressources pendant les excursions. L’inventaire du personnage étant assez réduit en termes de poids, il faudra sinon faire de nombreux allers-retours pour récupérer tous les composants nécessaires.
Un monde hostile
Arrakis n’est pas une planète des plus accueillantes. On y retrouve de nombreux ennemis locaux qui, d’un simple regard, veulent votre peau. Les combats sont assez simples, que ce soit à distance ou au corps-à-corps, mais dès qu’on arrive au milieu du jeu avec l’apparition des boucliers d’énergie, cela se corse un peu. Ces derniers permettent d’absorber beaucoup de dégâts à distance, aussi bien pour vous que pour les ennemis. Les combats JcE permettront généralement de récupérer différentes ressources nécessaires à la création d’objets offensifs ou défensifs.
Certaines zones sont spéciales (épaves ou zones scientifiques) et permettent de récupérer des composants bien spécifiques. Les épaves sont pour la plupart des zones JcJ où des joueurs peuvent s'entretuer pour tenter d’atteindre le coffre de récompense en premier. De mon expérience, j’ai assez peu croisé de joueurs dans ces zones et, même en les croisant, ils n’étaient pas si hostiles que ça.
Mourir dans le jeu n’est pas très punitif si cela provient d’un autre joueur ou d’un PNJ, car seul votre sac d’inventaire tombe au sol (et peut être volé en zone JcJ). En revanche, la mort est extrêmement punitive si vous êtes avalé par un ver des sables. En plus de perdre votre véhicule ou votre sac, tout ce que vous portiez disparaît aussi. Les vers sont fréquents, mais il existe de nombreux moyens de les éviter lorsqu’on parcourt la planète.
Braver tous ces dangers permet d’avancer dans les différentes quêtes du jeu, débloquer de nouveaux éléments ou simplement faire progresser l’histoire. Le jeu regorge de secrets au-delà de ces aspects et vous permettra d’en apprendre davantage sur l’univers de Frank Herbert, que ce soit sur le monde lui-même ou sur le lore des Maisons et du système politique. Côté durée de vie, en une cinquantaine d’heures, je n’ai pas encore tout débloqué dans la base, ni effectué toutes les quêtes.
Dune : Awakening était un jeu que j'attendais depuis son annonce tant sur l'univers que sur son gameplay. Pour le moment c'est mon GOTY de l'année où j'y trouve vraiment du plaisir à jouer et à retourner sur ce dernier. Malgré les différentes mises à jour du début, le jeu est très stable et permet de s'amuser seul ou en petite équipe.