Doom : The Dark Age – Du métal et du sang
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PlayStation 5, Xbox Series, Microsoft Windows, GeForce Now, XCloud
Genre : FPS
Prix conseillé : 79,99€
Date de sortie : 15 mai 2025
Studio / Editeur : id Software / Bethesda Softworks
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Comme pour beaucoup de monde, les jeux Doom ont clairement bercé notre enfance en implantant un style de jeu bien particulier (Doom-like) à travers le temps, même si parfois on se retrouve avec des styles très différents : on prend par exemple Doom 3 et son ambiance très horreur extrêmement à l'opposé de Doom Eternal ou Doom the Dark Age et son ambiance totalement bourrine et sauvage.
Pour ma part, ce virage s'effectue plutôt bien et on sent l'évolution voulue depuis les premiers opus qui se voulaient vraiment un défouloir pour nous, les joueurs, avec des tâtonnements en cours de chemins. Alors, sans surprise, et parce qu'on nous rabâche tout sur ce jeu en ce moment même, à coups de grande campagne de com... vous avez sûrement déjà vu une ou deux parties du jeu. Mais vraiment, est-ce qu'il est aussi bon que ça ?
Histoire
On incarne le Slayer en pleine guerre démoniaque dans un monde à mi chemin entre le médiéval et le technologique. Les démons sont à la recherche du cœur d'argent afin d'augmenter leur puissance contre un Slayer entravé par les Makyrs.
Mon avis : l'histoire est assez classique en somme, avec quelques ressorts bien connus et malheureusement trop classiques pour être vraiment bons. C'est dommage, mais ça fait le boulot et on ne s'ennuie vraiment pas.
Graphismes et ambiance
Le design est particulièrement réussi sur quasiment tous les points, et les graphismes rendent honneur au jeu, même si parfois il y a des petits bémols comme certaines flammes qui ne sont pas vraiment raccord, ou bien des images dont la qualité est un peu moins satisfaisante... globalement, ça reste très bon.
Niveau ambiance sonore... on est comme très souvent dans cette licence dans du très, très lourd. Du métal en veux- tu en voilà à fond la caisse pendant des affrontements gargantuesques et nerveux... il n'y a pas à dire, ça envoie du pâté à fond les ballons.
Gameplay
Comme souvent, on va retrouver les traditionnels affrontements avec différentes armes qui vont avoir leur utilité et leur puissance, que ce soit type de projectiles, porté, zone d'effet, puissance, utilité... mais en plus de ça, nous avons également un nouvel atout de choc : le bouclier. Cette arme magnifique permet d'être lancés sur les ennemis pour les déchiqueter avec ses lames rotatives, mais aussi de détruire un mur un peu fragile qui nous bloque, d'activer des mécanismes, de renvoyer des projectiles... ou simplement de se protéger.
On aura aussi des combats sur des tourelles, sur un dragon surpuissant doté de réacteurs et enfin, le moment Pacific Rim avec un robot géant qui défonce tout sur son passage. On pourra également chasser les zones secrètes pour trouver différents skins, des morceaux de codex, des jouets, mais également de l'or et des rubis qui sont une monnaie précieuse pour les autels.
Car oui, nous pouvons dépenser notre pécule pour augmenter la puissance et ajouter à nos armes des modificateurs puissants comme des sous-munitions pour notre lance grenade, des améliorations pour notre masse d'arme ou notre gantelet, ajouter de la vitesse de tir pour notre pistolet laser... etc...
En bref
C'est nerveux, c'est puissant, c'est rythmé et on peut s'amuser avec tout un arsenal d'armes et de possibilités pour combattre des ennemis en nombre et titanesques. Dommage que quelques défauts viennent ternir le tableau qui est pourtant vraiment pas mal du tout. Bref, classique sur quelques points, mais qui arrive à procurer une grosse impression de puissance et de carnage dans les rangs des démons.
Points forts
Points faibles
On ne joue pas a Doom pour sa finesse, et encore une fois, on va poutrer du démon en chaine dans des marécages, et on va le faire avec plaisir. Oui, Doom the Dark Age est très bon, il n'est pas parfait, mais il remplit son contrat avec brio. Alors que demander de plus ?
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