Pax Augusta – Rome, à ses racines
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC (Steam)
Genre : simulation de ville
Prix conseillé :
Date de sortie : 17 avril
Studio / Editeur : Roger Gassmann / Senatis
Clé fournie par Gamesplanet, et le studio. Merci à eux !
Lorsque j'ai débuté ma première partie en mode Carrière de Pax Augusta, elle a duré dix minutes. J'ai erré avec mon chariot à travers une carte, à ne pas trop savoir que faire. Mon argent dépensé après plusieurs partenariats commerciaux que je ne pouvais pas honorer, j'ai abandonné.
La seconde a duré le double. Allez, peut-être le triple ! Cette fois, j'ai trouvé comment fonder ma ville (il suffit de cliquer sur les colonnes). Mais, même si un tutoriel m'avait expliqué la base, je n'ai pas compris comment obtenir l'équilibre financier, ayant installé une production de bois bien trop tôt, sans avoir la trésorerie pour compenser le coût de fonctionnement. Il était trop tard pour juguler l'hémorragie financière quand j'ai réalisé mon erreur, ma réputation avait trop chuté, et l'échec était signé.
La troisième a été la bonne. Mes erreurs précédentes m'avaient montré ce qu'il fallait, ou ne fallait pas, faire au début de partie. Je me suis focalisée sur la construction de maisons, en optimisant leur placement afin de maximiser les rendements via les impôts : sur une route, à la fois à côté d'un autel et d'un puits, mais aussi éloignées de la nécropole.
La nourriture a été mon second souci, mais une alliance avec une tribu locale m'a permis de mitiger la baisse de production des jardins en hiver. Deux ports de pêche ont ensuite assuré la relève, une fois ces barbares intégrés. Pour le moment, personne n'est mort de faim sous ma garde.
Avec assez de maisons, au moins une douzaine, ma ville a commencé à avoir assez d'ampleur pour assumer les coûts d'un atelier, j'ai donc réinstallé une scierie, surveillant avec attention la balance économique, quitte à la fermer une fois assez de planches dans les hangars.
En parallèle, j'ai du ajouter des tombes à ma nécropole proportionnellement à ma population. Un souci apparaît, à force de l'agrandir : elle se rapproche trop des habitations. Il faudra que je la construise encore plus loin, car certaines de mes maisons se retrouvent désormais trop proches, et les habitants râlent (et donc paient moins !). La gestion de l'eau peut aussi être optimisée, il est inutile d'avoir un puits par maison, ce qui me gagnerait du temps.
L'heure du divertissement arrive, mon marché s'est déjà étendu de plusieurs échoppes, il faut désormais installer un théâtre et une arène de gladiateurs. Ce sont des structures en bois assez frustres, rien à voir avec le Colisée, mais mes citoyens semblent satisfaits. Je peux désormais construire des villas plus cossues, pour des populations aux besoins plus élevés.
En parallèle de l'évolution de ma ville se développe mon forum, son centre. Là également apparaît une grossière erreur de conception initiale : toutes mes maisons sont collées, impossible de placer les bâtiments du forum, ce qui m'oblige à tout casser ! Je ne passe pas loin d'une catastrophe, cette reconstruction me coûte cher, avec de gros malus à encaisser car mon forum reste longtemps trop petit par rapport à ma cité. Mais la situation revient à la normale après quelques moments tendus, même si je me retrouve obligée de construire une place sur la longueur, et non de développer un joli centre carré comme à l'antiquité.
Je peux commencer à admirer ma ville et ce qui m'avait attirée à l'origine dans le jeu : le niveau de détails, avec les habitants qui vont et viennent sur les routes, d'autres qui travaillent dans les champs, ou encore les carioles qui ramènent les productions vers les entrepôts. C'est joli !
L'ambiance est vraiment le point fort de ce jeu, mais j'avoue avoir été un peu trop perdue. La simulation est "brute" et, même si je suis en facile, rien n'est simple. Le tutoriel donne des informations, mais je n'ai pas trouvé comment les réafficher par exemple, j'ai aussi eu des messages peu clairs (comme cette basilique pourtant créée dont j'ai le décompte bloqué en haut depuis un moment), des PNJs immobilisés dans les rues...
Mes incompréhensions ont continué quand, le lendemain, j'ai voulu continuer ma carrière. Mon chariot se retrouvait de nouveau sur la carte de la région et impossible de retrouver ma ville ! J'ai cru devoir en fonder une nouvelle et repartir de zéro (ce n'était pas forcément un mal, car j'avais encore pas mal de couacs, mais bon...) avant de finalement retrouver ma petite cité tout au nord !
Une jolie expérience mais, pour ma part, je vais sans doute attendre que le jeu soit un peu plus avancé dans son développement avant de continuer ma partie car je me suis sentie plus souvent perdue, qu'en maitrise.
Une simulation réaliste | Pas toujours très accessible |
Un excellent niveau de détail | Encore très "accès anticipé" |
Une immersion à l'époque romaine |
Vous l'aurez compris, je ne peux donc pas totalement recommander Pax Augusta qui est encore trop "brut" à mon humble avis pour être un coup de coeur.
Mais si vous aimez les simulations sans compromis et que vous n'avez pas peur d'un jeu en accès anticipé car vous n'avez pas envie d'attendre pour vous immerger à l'époque romaine, alors foncez ! Vous allez adorer !