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Mandragora: Whispers of the Witch Tree – Un Action-RPG ambitieux prévu pour avril

Courant février, j'ai eu l'occasion de découvrir un nouveau projet, proposé par un studio hongrois (Primal Game Studio ), sous le label premium de My.Games (Knight Peaks).

À l'origine, un projet de deux personnes, né après un voyage en Irlande en 2016, qui est devenu un rêve poursuivi sur sept années. Maintenant, ce sont cinquante développeurs qui travaillent sur cet action-RPG solo, à l'aube de son lancement. Mandragora, sortira le 17 avril sur PC, Xbox et PS5. Il est déjà en préachat sur PC et bénéficiera d'un accès anticipé via le Game Preview, avec quelques récompenses à la clé pour les premiers joueurs.

Mandragora tourne sur UE4 (dans la mesure où le développement a commencé il y a 7 ans, le studio n'a pas vu l'intérêt de passer à la version 5 du moteur d'Epic Games) et sera compatible Rog Ally & Steam Deck. Une version Switch est envisagée, mais toujours en cours de développement.

On a pu participer à une session de présentation en compagnie des développeurs puis jouer quelques heures sur une démo (comprenant 3 classes, 4 boss, 10 mini boss, et 4 zones). Même si je ne suis pas une fan de ce style de jeu (l'absence de 3D me dérange un peu), je dois dire que la copie présentée est intéressante.

Les décors de dark fantasy sont sombres, graphiquement très soignés (avec cette touche d'illustrations que je trouve très chouette), ce monde, Faelduum, est en déclin, et ça se voit. Au programme de cette démo, trois environnements en plus du tutoriel, montrant une belle diversité : des montagnes (hinterlands), une forêt (dark forest) et des marais peu engageants. Les habitants se terrent derrière leurs murs, méfiants et brisés. L’ambiance est pesante, et chaque zone semble cacher plus de secrets qu’elle ne le laisse paraître. Ah, et au cas où vous vous posiez la vraie question importante : oui, il y a un marais empoisonné.

À mon grand regret, le jeu intègre aussi pas mal d'éléments issus des plateformers : roulades, double saut, escalade… Comme vous pouvez vous y attendre, si on n'est pas doué comme moi, on passe à côté de beaucoup de pièces secrètes et de bonus planqués, l'exploration étant (pour reprendre leurs termes) non linéaire. Le monde est interconnecté, un peu à la façon d'un labyrinthe, obligeant à débloquer des capacités qui donnent accès à de nouvelles zones, et ainsi de suite.

L’univers est marqué par l’Entropie, une force qui dévore le monde et transforme tout sur son passage. De ce que j'ai compris, une des fonctionnalités liées permet de proposer des niveaux spéciaux, embarquant dans un monde parallèle aux règles altérées, avec à la clé des vagues de monstres.

Côté gameplay, Mandragora proposera six classes jouables dès le départ. J'ai pu en découvrir trois :

  • Vanguard : un combattant au corps à corps, avec un bouclier ou une arme à deux mains.
  • Spellbinder : un magicien qui maîtrise le chaos.
  • Nightshade : un assassin armé de dagues, et utilisant le poison.

Pour les trois autres, ce sont des magiciens, maitrisant le feu (Flameweaver), les forces naturelles (Wyldwarden) et les énergies célestes (Vindicator).

Les arbres de compétences sont progressifs. On commence avec un seul arbre, dépendant de son choix initial, puis on débloque d'autres branches au fil du jeu, avec des compétences passives et des améliorations de talents, pour un total de plus de deux cents ! Bonne nouvelle : réattribuer des points dans ses arbres sera possible à un coût minimum, du moins les premières fois, afin de permettre d'expérimenter sans trop s'inquiéter des conséquences.

Les combats sont nerveux, basés sur les compétences, avec les armes habituelles : épées à une main, masses à deux mains, boucliers, dagues, reliques magiques…. Il faut esquiver, parer, et retenir les patterns des ennemis pour minimiser les dégâts encaissés, et survivre.

Et les boss ? Il y en a beaucoup et assez énervés. Mais Mandragora n'est pas un soulslike classique, proposant une fonctionnalité que je vois pour la première fois : si on veut, on peut rendre l’expérience plus difficile, ou au contraire faciliter la rencontre pour une approche plus RPG.

On pourra aussi recruter des NPCs, qui apporteront des services spéciaux en échange de quêtes dédiées : fabrication d'objets uniques, nouvelles interactions… Les personnages sont entièrement doublés en anglais, avec des dizaines d'acteurs, dont pour la version anglaise quelques grands noms : Anthony Howell, Laila Berzins, Tracy Wiles, et Stewart Scudamore.

Au passage, l'OST est composée par Christos Antoniou, membre du groupe de death metal Septicflesh, et ça s’entend ! Perso, j'aime bien, ça envoie du lourd !

Côté durée de vie, le studio annonce quarante à cinquante heures pour une partie, mais beaucoup plus pour explorer les différentes fins, les classes, et les secrets cachés.

On attend maintenant de voir si la promesse sera tenue le 17 avril, mais c'est bien parti !



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