Priest Simulator: Vampire Show – L’enfer vous va si bien !
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC
Genre : FPS
Prix conseillé : 19.99
Date de sortie : 5/12/2024
Studio / Editeur : Asmodev / Ultimate Games S.A.
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Chapitre 1 : Fascination
Priest Simulator: Vampire Show est le dernier jeu développé par Asmodev, un studio polonais indépendant. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il nous propose une expérience atypique.
Très vite, le jeu nous plonge dans le vif du sujet avec un premier combat de boss en vue FPS. Il s'agira ici de se déplacer tout en envoyant des boules de feu sur nos assaillants ! Ce premier affrontement nous procure immédiatement un sentiment de puissance. Hélas, trois fois hélas, cela sera de courte durée !
Après ce premier combat, nous faisons la connaissance d'Orlock, notre personnage. Celui-ci s'avère être une caricature de youtubeur, ce qui justifie une mise en scène de type mockumentaire, servant parfaitement le ton satirique du jeu.
Orlock, donc, se retrouve projeté dans le monde des vivants et perd ses pouvoirs à la suite d’un rituel effectué par un prêtre. Ce dernier l'oblige alors à le servir avant de lui rendre ses capacités et de le renvoyer chez lui. Orlock deviendra donc à son tour prêtre (par intérim).
Ses missions consisteront à rénover l'église du village et à chasser les "Shatanistes". Nous évoluerons ainsi dans un monde ouvert, enchaînant les objectifs les uns après les autres.
Chapitre II : Tentation
D'un point de vue technique, le jeu a plusieurs générations de retard. Les animations des personnages sont basiques, et les textures semblent carrément d’un autre âge ! Je n'ai pas non plus été très convaincu par la direction artistique, qui, à mes yeux, fait plus office de cache-misère.
Les personnages du jeu sont incarnés par des mannequins de bois articulés, sur lesquels ont été collés divers éléments (cheveux, yeux, bouches)... Certains humains portent également des masques plutôt ridicules et qui servent le ton du jeu. Difficile cependant pour moi de croire à un choix artistique pleinement assumé. J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit d'un stratagème destiné à soulager les développeurs d'un point de vue technique.
Côté gameplay, si Priest Simulator propose un panel d'armes original et assez fun à utiliser, les combats manquent cruellement de dynamisme. Le métalleux en moi a cependant été charmé par les musiques qui rythment les affrontements. En effet, c’est l’occasion pour le jeu de nous balancer quelques morceaux de black metal plutôt plaisants !
Malheureusement, l’ambiance sonore en phase d’exploration n’est pas au niveau. Entre ça et les affrontements contre les Shatanistes, qui ne sont pas franchement passionnants, l’ennui nous rattrape un peu trop souvent à mon goût.
En dehors des combats, le jeu propose plusieurs mécaniques, qui suffisent à justifier son titre. Par exemple, il vous sera possible de recevoir les fidèles au confessionnal ! Ces phases sont assez marrantes mais vite répétitives !
Le ton du jeu se veut satirique, et le scénario est intéressant, mais l’ensemble est desservi par un doublage plutôt médiocre. A ce sujet, préférez la version anglaise, qui est un peu meilleure que la version polonaise ! La durée de vie reste correcte : il faudra compter une dizaine d’heures pour boucler l’histoire principale et son DLC.
En fait, tout dans le jeu rappelle que le studio ne disposait sans doute que de moyens limités. On a l'impression que le jeu a été assemblé avec des bouts de ficelle et du carton-pâte ! Les ambitions d'Asmodev n'étaient probablement pas à la hauteur de leurs ressources.