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Une soirée sur… Blackthorn Arena: Reforged

Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC (Steam)
Genre : Statégie, Simulation
Prix conseillé : 24,50€
Date de sortie : 14 novembre 2024
Studio / Editeur : PersonaeGame Studio / Light Up Games
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Game-Guide reçoit chaque mois de nombreux jeux à tester. Et même si la rédaction s'est bien étoffée dernièrement et qu'on en teste déjà beaucoup, il y a irrémédiablement des titres qui passent à la trappe.
Nous avons donc eu l'idée d'un format d'aperçu un peu spécial : passer une soirée sur un jeu sélectionné au hasard dans la looongue liste des titres en attente ou sur un jeu dont la clé était sur le point d'expirer. Ça promet quelques surprises, aussi bonnes que mauvaises. Vous imaginez si je tombe sur un jeu d'horreur alors que je manque de m'évanouir quand je croise une araignée ? On va sûrement alterner rires et larmes de sang !

Pour ce second volet je vais essayer « Blackthorn Arena: Reforged ».

On lance le chrono !

Blackthorn Arena: Reforged est développé par PersonaeGame Studio. Il s'agit ici de manager la carrière de gladiateurs afin d'en faire les maîtres de l'arène. Je ne suis clairement pas dans un univers connu, je crois même que c'est la première fois que j'entends parler d'un jeu où l'on va gérer des gladiateurs.

On commence par choisir le niveau de difficulté : « Senior » est le choix par défaut, la difficulté standard.
On a aussi d'autres options plus bas permettant d'opter pour l'interdiction des sauvegardes manuelles, l'activation de la magie et des combats automatiques.

Vient ensuite la création du personnage. C'est donc bien le ou la propriétaire des gladiateurs que vous allez incarner ici. Si visuellement c'est assez simple, vous avez un large choix pour personnaliser votre apparence : visage, tenue, maquillage, corpulence, tatouages.. On a toutes les options habituelles.

Petit bémol ici : vous pouvez avoir des tatouages sur tout le corps, mais comme vous ne pouvez pas voir votre personnage en sous-vêtement le temps de les choisir, c'est un peu inutile.

Et notre aventure débute ! L'histoire (car oui, il y en a une et je ne m'attendais pas à un contexte aussi important) se déroule dans l'ancien empire de Tali, lieu de gloire pour les arènes de gladiateurs et leur combat sanglant. L'empire a été divisé en de nombreux royaumes. Votre grand-père avait l'une des arènes les plus célèbres et son fils (votre père) a fait n'importe quoi, et a ruiné la famille. On a donc dû se débrouiller sans l'héritage familial, économiser puis acheter nos premiers esclaves pour devenir à nouveau le roi (ou plutôt la reine dans mon cas) dans le domaine des gladiateurs.

La petite cinématique qui raconte tout ceci est vraiment bien agréable à l'œil. C'est d'ailleurs un petit choc quand on arrive ensuite en jeu. C'est pas vilain mais les personnages sont un peu bizarres. Les gladiateurs que j'ai embauchés pour mon premier tournoi qui débute de suite ont des proportions nettement étranges.

C'est ici que la valse des tutoriels commence, et on va danser jusqu'au bout de la nuit...

Car ce qui fait le bon et le mauvais côté de Blackthorn Arena c'est le fait qu'il soit très complet. C'est bien, car ça apporte beaucoup de richesse au gameplay, de choses à gérer (ce qu'on demande pour un jeu de gestion en général :D), mais c'est aussi moyen car il y a beaucoup à découvrir, à apprendre et à retenir. Or quand tout arrive d'un coup, c'est juste impossible de se souvenir de toutes ces informations. Du moins pour ma mémoire de poisson rouge.

Ce que j'aime dans les jeux de ce type, c'est lorsque toutes les fonctionnalités sont débloquées petit à petit, afin que l'on puisse apprendre à jouer correctement au jeu sans se trouver sous l'eau. Ici à chaque fois qu'on touche à quelque chose pour la première fois, paf un tuto !

Reprenons. Nous voici projetés dans l'arène avec nos deux gladiateurs. On apprend à gérer la caméra puis ensuite à se battre. Pendant le combat on peut mettre en pause à tout moment. Cela nous permet de donner des ordres à nos gladiateurs, de paramétrer leurs comportements, déplacements, attaques...
Et on peut même créer des conditions, comme ordonner au gladiateur de fuir s'il lui reste peu de vie.

C'est franchement génial ! Bon moins parce que j'ai perdu mon combat, mais j'adore cet éventail gigantesque de possibilités.

Je ne vous félicite pas, Leighton et Marie...

Je me retrouve dans mon fief, à discuter avec mon fidèle intendant, Abu. » No stress poulette, t'as perdu ton premier combat, mais c'est normal. T'avais pas assez de temps pour pimp ta team. »
Bon ok, il n'a pas employé exactement ses termes, mais ses propos sont pleins de bon sens. Abu me détaille les rouages des combats, ce qu'entraine une victoire, les choix à faire, etc.. Il est par exemple important de sonder le cœur de la foule afin de savoir s'il vaut mieux épargner son adversaire pour se faire apprécier par le peuple.

Après cette petite séquence d'apprentissage, je découvre tout ce qui va m'occuper pour gérer mes gladiateurs.

  • Gladiators Cells : les cellules de détention des gladiateurs. Il ne faut pas oublier que ce sont initialement des esclaves qu'on a achetés. Nous avons besoin de gardes pour les surveiller.
  • Training Ground : la salle d'entrainement pour les faire progresser.
  • Treatment Room : l'infirmerie. Vous aurez besoin d'une personne capable de soigner.
  • Torture Chamber : Si vos gladiateurs sont désobéissants, la salle de torture leur remettra les idées en place.
  • Main Hall : la salle des repas. Ici encore il faudra quelqu'un pour s'en occuper. On pourra déterminer quels repas sont disponibles. Notre commis pourra aussi s'améliorer en découvrant de nouvelles recettes.
  • Alchemy Room : quand vous aurez recruté un alchimiste, il pourra effectuer des expériences afin de trouver des remèdes. Ici aussi, l'alchimiste peut progresser.
  • Smithy : la forge où là également vous aurez besoin de personnel.

Il me faudra donc du monde pour faire tourner la boutique ! Il existe un marché où trouver des esclaves, mais aussi tous les marchands nécessaires : armes, armures, denrées, matériaux pour l'alchimie.. Chaque catégorie est bien organisée pour savoir où se rendre d'un coup d'œil. Je dispose d'un petit pécule pour faire mes premiers achats. Attention cependant, y aller vous demandera un jour.

Les esclaves ont des statistiques qui leur sont propres. Il est donc primordial de s'y attarder afin de dénicher par exemple quelqu'un doué un médecine pour s'occuper de vos gladiateurs.

Ils ont aussi leurs petits caractères, conflits entre esclaves, amitiés, rivalités, tentative d'évasion.. Autant de choses qui viendront pimenter votre quotidien.

Et quand vous vous sentez prêt (ou plutôt quand vous êtes vraiment trop fauché pour pouvoir attendre davantage), il suffira d'ouvrir la carte du monde et de vous lancer dans l'aventure !

Les épreuves sont de différents niveaux, alors il faudra bien prendre le temps de lire. Ensuite il sera nécessaire comme dans le tutoriel de gérer le combat et de tout faire pour remporter la victoire !

En fin de soirée

Ce premier contact avec Blackthorn Arena: Reforged fut quand même assez éprouvant. Il y a énormément de gameplay à apprendre, mais lui reprocher son gameplay riche et ultra complet serait vraiment de la mauvaise foi.

Verdict

Une soirée... qui en appellera d'autres !

Et bien oui, car même si ces premières heures furent laborieuses, je reste émerveillée par le travail accompli sur Blackthorn Arena: Reforged. Le moindre détail a été prévu, le jeu est tellement complet, c'est très très impressionnant. En plus, on voit que l'équipe est toujours derrière, vu les mises à jour régulières.
Je lui reprocherais deux choses :

  • Que toutes les fonctionnalités soient disponibles immédiatement. Débloquer les différentes pièces au fil du jeu aurait permis de se familiariser plus en douceur avec.
  • Le design des personnages. C'est un peu bancal pour certains.


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