Hearts of Iron IV – Götterdämmerung – La guerre d’une autre façon
Version testée : PC (Steam)
Plates-formes disponibles : PC
Genre : grande stratégie
Prix conseillé : 24,99€ (DLC), ou via le pack d'extension 1
Date de sortie : 14/11/2024
Studio / Editeur : Paradox Interactive
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Mi novembre est sorti un nouveau DLC sur Hearts of Iron IV, répondant au doux nom de Götterdämmerung. Si vous ne connaissez pas, littéralement en allemand, cela signifie Le Crépuscule des dieux. C'est aussi le dernier des quatre drames musicaux de l'Anneau du Nibelung de Wagner.
Hearts of Iron IV est un jeu de grande stratégie dans lequel tu contrôles des pays, trois ans avant la Seconde guerre mondiale. Tu peux voir se dérouler la guerre telle qu'elle est décrire dans nos livres d'histoire ou au contraire appréhender le conflit différemment, et orienter le destin des nations vers des futurs alternatifs, où la Suède deviendrait fasciste et où la Hongrie verrait perdurer l'Empire austro-hongrois.
Plus spécifiquement, ce DLC se focalise sur les forces du Troisième Reich, à débuter par l'Allemagne, qui voit son arbre de priorités étendu. Un comble pour ce pays qui, d'après l'éditeur est l'un des plus joués, et qui était jusqu'à présent bien trop limité !
Désormais, tu peux décider de renverser Hitler avec la Wehrmacht. Une fois le dictateur battu, le pays pourra s'orienter vers le communisme, la démocratie (amenant à se positionner contre les Soviétiques) ou la monarchie. Cette dernière option m'a bien plu, car elle apporte beaucoup de choix : accepter d'être dans l'ombre des Anglais, se lancer dans la course navale afin de créer une flotte capable de rivaliser avec celle des Britanniques, ou reformer les empires centraux (une alliance avec l'Empire austro-hongrois, la Bulgarie et l'Italie).
Améliorer ses relations politiques extérieures est indispensable pour ajouter d'autres pays à sa sphère d'influence. Une nouveauté spécifique à l'Allemagne est la gestion du cercle intime autour d'Hitler, avec trois personnes à choisir parmi une liste de noms historiques. Ces officiers apportent des bonus liés à leurs spécialités : armes, économie, communication...
Les gouvernements locaux (Reichskommissariat) servent à limiter la taille de son territoire. Cela peut paraître négatif, mais pas du tout ! À trop s'étendre, l'Allemagne à l'économie fragilisée par une guerre destructrice peut vite devenir incapable de maintenir à flot un trop large espace, à cause d'importants malus.
L'Autriche et la Hongrie ne sont pas en reste, avec de nouvelles histoires alternatives, comme celle où tu recrées l'Empire des Habsbourg, ou celle où tu t'orientes vers le communisme. Ces pays qui n'avaient rien de spécial, trop génériques, ont désormais de bonnes chances de tracer leurs destins et de, peut-être, tenter de résister à l'ordre fasciste.
Un nouveau pays vient également s'ajouter : le Congo Belge. Il peut se révolter contre la Belgique, devenir français, se rapprocher des Soviétiques... J'ai bien aimé jouer avec cet ovni du conflit, qui apporte pas mal de possibilités pour résister à la suprématie allemande, ou collaborer avec eux. En lien avec la monarchie allemande, l'un des choix précipite même la France vers le communisme en réaction à cette alliance imprévue, agrandissant la "menace rouge" !
Parmi les choses que j'ai bien appréciées, c'est notamment le fait que la zone démilitarisée a été entièrement refaite, le long de la frontière entre l'Allemagne d'un côté, et de l'autre le Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, la France et l'Allemagne. Sur la carte, on peut voir que chaque ville est nommée selon le langage des pays, ce qui ajoute à l'immersion !
Mais les frontières vont bouger, en fonction des choix. Tu peux décider de suivre la réalité historique, les frontières actuelles seront donc conservées, ou au contraire t'étendre, notamment en récupérant certains territoires coloniaux voire en annexant des voisins !
Lancés depuis les stations de recherche, les projets sont associés à des pays. L'Allemagne développe des lance-flammes (Flamnpanzer), il existe aussi les croiseurs terrestres, des tanks très lourds. Bien sûr, il faudra pour ça embaucher des scientifiques, qui offriront des bonus personnalisés. Dans la capture d'écran, tu verras que notre bon Karl donne notamment un bonus de recherche pour le combat terrestre.
Une ultime nouveauté : les raids. Durant une guerre, une attaque éclair permet de ruiner une base (ports, structures industrielles, laboratoires de recherche...) et de récupérer des ressources ennemies. J'hésite toujours entre lancer un mode commando classique, ou tenter ça par les airs en parachute. Grâce à un raid, tu détruis l'endroit ou étends ton territoire, un avant-poste d'où se préparer pour une éventuelle future attaque.
Avant de conclure, comment ne pas parler des bombes nucléaires ? Sans surprises, elles font plus de dégâts ! Il y a des structures, autour de la carte, et la bombe nucléaire est la seule arme capable de faire un effet instantané.
Maintenant, dans le monde, il existe des structures, comme le Reichstag ou la Tour Eiffel, qui peuvent être affectées par les explosions. Ça rajoute plus de vie qu'avant, surtout en zoomant pour voir les soldats, les lieux de recherches, les moyens de communication (tels des trains qui, d'ailleurs, viennent d'un autre DLC No Step Back !).