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Train Sim World 5 – En voiture !

À la gamescom, j'avais eu l'occasion d'avoir un premier aperçu de Train Sim World 5 (vous pouvez d'ailleurs retrouver mon article ici). Inutile de vous dire que j'avais hâte de tester par moi-même, dans la tranquillité de mon bureau. Les développeurs de ce jeu de simulation de trains étaient si passionnés par leur travail que ça donnait très envie.

Quand je débute ma partie, je n'hésite pas, je passe par le centre d'entrainement, qui propose un enchaînement de courtes missions aux objectifs très clairs. J'ai été bien inspirée car ce métier ne s'improvise pas. D'autant plus que, même s'il existe, des ressemblances, chaque locomotive a ses propres spécificités.

Cela passe à chaque fois par le déverrouillage de la cabine. Parfois, c'est une clé à insérer. D'autres fois, c'est juste une manivelle à enclencher. Ensuite, les phares avant et arrière doivent être allumés ou éteints car les trains alternent de cabines. Il est donc important de signaler aux autres véhicules où se situent l'avant et l'arrière !

Ensuite, pour avancer, il faut maîtriser les systèmes de freinage et d'accélération, ce qui est différent à chaque locomotive. Je ne vais pas me lancer dans de grandes explications, ce serait paraphraser le tutoriel, et certainement en étant inexacte, car je ne vais pas me targuer d'être devenue une grande conductrice en quelques heures de jeu.

Une trop grosse accélération au démarrage amène les roues à patiner, et le train ne bouge pas. Mais si la traction est trop faible, ou qu'on ne joue pas avec les freins pour initier le mouvement, il ne bougera pas plus ! Sauf qu'il ne faut bien sûr pas mettre trop de frein ou de traction, et ça évolue en fonction du nombre de wagons tractés, ce qui demande de s'adapter à chaque mission.

Le freinage précis, que ce soit pour atteler des wagons ou pour se garer le long d'un quai, est tout aussi compliqué à gérer. Plusieurs fois, j'ai dû faire ça par à-coups, à avancer mètre par mètre jusqu'à atteindre le marqueur. Bien sûr, il y a aussi eu des cas où je me suis laissée emportée par mon rythme, et je me suis retrouvée bien trop loin, et où j'ai carrément fait bug le tutoriel qui ne reconnaissait plus le marqueur d'arrêt. Heureusement, un train sait reculer ! Je ne parle même pas de ceux qui possèdent plusieurs types de freins...

Même quand le train avance, c'est un équilibre délicat à trouver afin de garder une vitesse adaptée aux voies et assurer les passages en gare aux heures prévues. Un train ne réagit pas comme une voiture, tout arrive avec un délai, et peut changer d'une minute à l'autre à cause d'une pente. En cas de dépassements, il y a des malus sur les points d'actions octroyés pour la session de voie, même dans les jeux ce n'est pas sans conséquence de dépasser les limites de vitesse !

Le plus agaçant, c'est qu'il suffit d'avoir oublié une broutille pour que rien ne fonctionne. Une fois, j'ai bien galéré à comprendre pourquoi je n'avançais pas, juste après avoir changé de cabine. Je ne l'ai réalisé qu'après un bon moment à tenter plein de boutons, j'avais oublié de fermer la porte de la cabine de l'autre côté du train. Il y avait peut-être un voyant qui clignotait quelque part, mais rien d'indiqué de manière précise parmi la trentaine de bidules et autres quadrants du tableau de bord !

Le métro de Londres a un système de "statuts" à activer suivant un cycle bien précis pour mettre la rame en branle. Ça me paraissait évident durant le tutoriel. Quand je me suis retrouvée seule dans ma cabine, à moitié dans le noir des tunnels, ça l'était beaucoup moins. Mon métro a pris presque cinq minutes de retard, toutes mes excuses aux passagers !

Le plus difficile est sans doute la locomotive au charbon. Les commandes sont mécaniques, c'est loin d'être simple à prendre en main, avec des valves à purger et des manivelles à tourner. Par contre, ça amène à des interactions supplémentaires sympathiques, comme remplir le réservoir d'eau et assurer la réserve de charbon.

Le jeu a l'avantage de permettre de monter à bord des trains, juste pour admirer le paysage, les graphismes sont magnifiques et très variés, plaines, villes et montagnes alternent. La vie extérieure n'est pas en reste, avec des routes qui longent les voies, où roulent des véhicules, camions et voitures. Des voyageurs se promènent sur les quais. J'adore l'ambiance. La seule chose qui manque, ce serait des animaux dans les champs.

Je n'en ai pas parlé auparavant, mais c'est également une ambiance sonore pleine de crissements, de chuintements et de bips. Je m'attends presque des fois à ressentir les vibrations des rails !

Parmi les fonctionnalités qui m'avaient été présentées, les devs étaient très fiers de la nouvelle carte. J'avoue que je la trouve encore perfectible. Manipuler les aiguillages n'est pas très pratique. Par contre, ça donne bien l'information sur la position du train, et ça en temps réel. Par contre, je n'ai pas trouvé comment contrôler les billets des voyageurs. Mais j'ai pu réinstaller des posters publicitaires et recharger des distributeurs de journaux gratuits dans les couloirs du métro londonien.

Points forts Points faibles
Un environnement ultra immersif Peu d'informations parfois sur ce qui cloche
Beaucoup de tutoriels Mais objectifs peu permissifs
Un grand nombre de trains et d'itinéraires Avec énormément de contenu additionnel payant

Relaxant, immersif et en même temps parfois agaçant par son réalisme, Train Sim World 5 est une excellente simulation de trains aux environnements plus beaux que jamais.

Si vous aimez passer des heures à admirer le paysage qui défile, bercés par le doux ronronnement des moteurs, alors embarquez sans tarder !



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